• La société Placoplâtre veut ouvrir une carrière sur le site radioactif du Fort de Vaujours, près de Paris. Demandons aux Préfets de Seine-et-Marne et Seine-Saint-Denis de faire évaluer au plus vite les risques sanitaires de ce projet.

    À quelques kilomètres de Paris, un désastrnitaire se prépare à l'abri des regards : la société Placoplâtre, leader français du plâtre, souhaite ouvrir une carrière de gypse sur le site radioactif du Fort de Vaujours. Des milliers de mètres cube de terres contaminées pourraient être ainsi dispersés dans la nature.

    Ce Fort militaire a été utilisé pendant des décennies pour pratiquer des essais nucléaires qui ont pollué les sols en uranium et autres produits toxiques pouvant causer cancers et leucémies. Si Placoplâtre détruit le fort et déplace les terres du site, quels seront les dangers pour la santé des employés et des populations locales? Malgré nos demandes, l'entreprise n'a livré à ce jour aucune analyse des risques.

    Nous avons donc lancé une pétition sur Change.org demandant aux Préfets de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis de faire réaliser une étude d'impact sanitaire indépendante avant de délivrer les autorisations dont Placoplâtre a besoin pour démarrer son chantier.

    Cliquez ici pour signez la pétition.

    Comment nier les dangers sanitaires ? La CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité) a relevé sur le site du Fort de Vaujours des mesures de radioactivité 33 fois supérieures à la norme. L'Agence Régionale de Santé d'Ile-de-France a signalé des taux de décès par tumeurs anormalement élevés sur la ville de Courtry. S'ajoutent à cela la présence d'explosifs, métaux lourds et polluants chimiques issus des essais nucléraires pratiqués sur place.

    En 2005, les Préfectures de Seine et Marne et de Seine Saint-Denis avaient pris des arrêtés préfectoraux empêchant le déplacement des terres du site et toute activité entraînant la présence du public. Aujourd'hui, Placoplâtre fait tout pour obtenir la levée de ces arrêtés, en dépit des questions et des craintes des populations. Nous ne laisserons pas faire cela.

    Et tout ensemble, nous pouvons y arriver : en 2012, la mobilisation de nos associations a permis de sauver l'aqueduc de la Dhuis, une coulée verte indispensable au maintien de la biodiversité, que Placoplâtre tentait de racheter à la ville de Paris pour son projet de carrière. Nous avons aujourd'hui besoin de vous pour empêcher cette catastrophe sanitaire au Fort de Vaujours:

    Cliquez ici pour signez la pétition, puis faites-la suivre à tous.

    Merci d'agir pour la santé de tous,

    Christophe Nédélec, pour le collectif Sauvons la Dhuis

    Pour en savoir plus : http://blog.gagny-abbesses.info/category/Fort-de-Vaujours

     


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  • Participez à la conversation #WeAreBeautiful

    Et n'oubliez pas : vous êtes plus belle que vous ne le pensez !

    Les femmes sont leurs pires critiques. Seulement 4% des femmes dans le monde se considèrent comme belles.

      

    Chez Dove, nous militons pour un monde dans lequel la beauté est une source de confiance, et non d'angoisse. C'est pourquoi nous avons décidé de conduire une expérience qui démontre que les femmes sont plus belles qu'elles ne le pensent.

     

     

    Dove France Dove France 

     

     


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    On cherche tous a être heureux, on cherche tous a être bien, mais finalement ou va t'on ?

    Crédits :

    Text : Mrlibertedepenser

    Song : "Cold" - Jorge Méndez (Sad Piano & Violin Instrumental)

    Vidéo : Mrlibertedepenser, Dominic Boudreault, Cameron Michael.

     

     

    MrLibertedepenser MrLibertedepenser 

     


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  • A propos de Lou / About Lou : http://www.fondationlou.com/

     

    Au milieu du concert de la Jam de Lou, une petite récréation musicale
    de 20 minutes : le BLIND TEST (musical), un exercice dans lequel Lou excelle
    avec sa mémoire musicale prodigieuse.
     

    (Extraits)
    ***
    In the middle of the concert "La Jam de lou", a small musical break of 20 min. : the (musical) BLIND TEST, an exercise at which Lou excels with his prodigious musical memory.
    (Extracts)

     


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  •  Frédéric Bosqué à Genève le 27 mars 2013

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    Pour la mise en place d'un revenu universel  

    Pour améliorer nos modèles sociaux, pour les sauver même, il y a bien mieux à faire que de se cramponner à ce qui existe. Il faut les restructurer de manière à permettre un va-et-vient plus souple, tout au long de l'existence, entre l'emploi, la formation et les activités bénévoles au sein de la famille et en dehors.

    Pour réussir cet assouplissement, il faudra réduire la focalisation de l'enseignement supérieur sur le bloc initial réservé aux jeunes adultes, réformer la législation du travail de manière à faciliter le temps partiel choisi, promouvoir un urbanisme convivial qui favorise la solidarité informelle dans les quartiers. Mais il faudra aussi glisser sous l'ensemble de la distribution des revenus un socle inconditionnel : un modeste revenu versé à chacun, travailleur, chômeur, retraité, étudiant, parent au foyer ou rien de tout cela.

    Ce revenu doit être universel – accordé aux riches comme aux pauvres – pour permettre de dire plus facilement oui à des activités pas ou peu rémunérées qui en valent la peine, en particulier des stages et des emplois dont la productivité nette immédiate est faible mais qui incluent une bonne dose de formation.

    Ce revenu doit aussi être inconditionnel – accordé aux chômeurs volontaires comme aux chômeurs involontaires – pour permettre de dire plus facilement non à des emplois de piètre qualité intrinsèque et peu prometteurs en termes de formation et de promotion.

    L'ÉPANOUISSEMENT DU CAPITAL HUMAIN

    Un tel revenu est au coeur d'une version émancipatrice de l'état social actif, une version qui mise intelligemment sur l'épanouissement du capital humain plutôt que sur l'astreinte d'un emploi non choisi. Mais son inconditionnalité ne le rend-il pas profondément injuste ? Notre générosité collective ne doit-elle pas être réservée par principe à qui voudrait travailler mais ne le peut pas ?

     

    Sans doute, si l'on ne conçoit la justice que sur le mode de la solidarité, de la couverture par tous des risques encourus par chacun. Mais la justice consiste, plus profondément, à distribuer équitablement les dons très inégaux que nous devons à l'interaction fortuite entre nos talents, notre origine familiale, le quartier et le pays où nous avons grandi et de multiples autres circonstances de la vie. Un modeste revenu inconditionnel constitue simplement une manière efficace de distribuer équitablement une part de ces dons.

     

    L'idée n'est pas neuve. Mais elle jouit aujourd'hui en Europe d'une popularité sans précédent. Après le dépôt, en octobre dernier, des 100 000 signatures requises, le gouvernement suisse est tenu d'organiser dans les deux ans un référendum national sur la proposition d'instaurer « un revenu de base inconditionnel qui doit permettre à l'ensemble de la population de mener une existence digne et de participer à la vie publique ».

     

    Parallèlement, une initiative citoyenne européenne (basicincome2013.eu) est l'occasion de débats d'une ampleur inédite dans la plupart des Etats membres de l'Union. Idée radicale néanmoins ? Sans doute. Mais pourtant essentielle pour rendre crédible l'espoir d'un modèle social qui réponde mieux à la fois aux exigences de la justice et au souci de l'efficacité.


    Philippe Van Parijs est notamment l’auteur de « L’Allocation universelle » (Paris 2005, avec Y. Vanderborght),
     

    « Just Democracy. The Rawls-Machiavelli Programme » (Colchester, 2011, non traduit en français).

     
    • Philippe Van Parijs (Philosophe et économiste belge)

      

    Source

    http://www.lemonde.fr/idees/


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