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    Attentats, guerres, disparitions d'enfants... Tous les jours, le journal télévisé déverse son flot de mauvaises nouvelles et de violence.

    Ces images nous choquent... On oublie parfois que nos enfants y sont aussi exposés. Et de plus en plus, avec la multiplication des écrans.

    À partir de quel âge peuvent-ils suivre l'actualité ?

    Quelles réponses apporter à leurs questions sur les catastrophes, le mal, la souffrance ?

    Comment les aider à mieux comprendre le monde qui les entoure pour en devenir acteurs?  

     

    C'est le thème de cette émission, réalisée à l'occasion de la journée mondiale des communications, le 5 juin. Avec Marie-Hélène de Cherisey, mère de 5 enfants de 11 à 19 ans, réalisatrice pour la télévision et auteur de plusieurs livres pour enfants dans la collection "L'avenir c'est nous !", parus chez Fleurus, et avec Stéphane Clerget, pédopsychiatre, auteur du livre "Le pédopsy de poche" aux éditions Marabout.

     

    Marie-Hélène de Cherisey


    Marie-Hélène de Cherisey est productrice de films et réalisatrice d'une cinquantaine de reportages destinés à la jeunesse pour France 2, France 3 et Canal J. En 2004, elle part avec son mari et leurs cinq enfants pendant plus d'un an faire le tour de monde. Ils tournent 14 reportages dans 14 pays sur des sujets comme l'eau, les génocides, l'environnement, le partage de l'économie...
    A leur retour, le couple publie "Passeur d'espoir", leur carnet de bord qui retrace les parcours extraordinaire de gens qu'ils ont croisés au cours de leur pérégrination.
     

    Edito : Près des autres, près de soi-même


    Soyons honnêtes : faire le tour du monde avec ceux que l'on aime, nous l'avons tous rêvé. Marie-Hélène de Cherisey l'a fait, avec mari... et 5 enfants !
    Tout sauf une route enchantée.
     
    Pendant 14 mois, explorant 14 pays, et l'aventure donnera 14 films, ils ont appris à gérer l'imprévu, à s'adapter mais surtout à découvrir l'autre, l'étranger, celui que l'on ne connaissait pas, mais aussi celui que l'on croyait pourtant bien connaitre... puisqu'il partageait votre quotidien. Un découverte en cache une autre.
     
    Laurent, le mari, confiait au moment de leur retour : " Marie-Hélène et moi étions toute la journée à vivre ensemble 24h sur 24. Le quatrième mois, passé l'enchantement des débuts et la fatigue s'accumulant, les tensions ont été assez vives entre nous. A la manière d'un arbre qui, frappé par la sécheresse, doit étendre ses racines afin de puiser en profondeur, nous nous sommes enracinés dans la tendresse l'un pour l'autre, acceptant nos pauvretés."
     
    Marie-Hélène de Cherisey se souvient avec un grand sourire : "Quand on arrivait quelque part avec nos enfants, nos caméras et nos 90 kilos de bagages, on n'en menait pas large ! On se demandait souvent comment ça allait se passer car souvent, dans la vie, on est dans une dynamique de peur. Mais comme on avait nos enfants avec nous, les gens comprenaient qu'on n'avait pas peur, et on passait à une dynamique de confiance ! "

    Sur le plateau de "Coup de pouce..." elle revient sur ce fameux périple. Elle nous confie ce que toute sa famille a retenu de l'aventure 8 ans après, alors que les enfants sont devenus aujourd'hui de jeunes adultes.

    F.V
     

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  • Pour attirer les femelles, le ménure superbe reproduit tous les sons qu'il entend dans la forêt... y compris les sons d'origine humaine. if (width_site > 727) { document.write('

     
     
    Si vous avez l’occasion de vous promener dans les forêts du sud de l’Australie, tendez l’oreille.
      
    Vous serez peut être surpris d’entendre une tronçonneuse, ou une alarme de voiture.
      
    Mais vous aurez beau chercher la source de ces bruits, vous ne la trouverez sûrement pas.
      
    En revanche, vous rencontrerez peut être un ménure superbe. Car c'est probablement cet oiseau qui est à l'origine des bruits que vous avez entendus. En effet, celui-ci est connu pour son extraordinaire capacité à imiter les sons qu’il entend.
      
    Un imitateur hors pair Endémique de l’Australie, le ménure superbe (Menura novaehollandiae) n’hésite pas à employer les grands moyens pour attirer les femelles.
    Comme si son chant ne lui suffisait pas, il emprunte celui de ses concurrents. Dans un reportage de la BBC, David Attenborough raconte ainsi que cet oiseau, de la taille d’un faisan, peut imiter une vingtaine d’espèces de manière très convaincante.
      
    Durant la période de reproduction, en hiver, le mâle commence à chanter avant le lever du soleil, juché sur un petit promontoire. Il déploie les huit paires de plumes de sa queue, qui ressemble ainsi à une lyre, et lui vaut le surnom le nom d’oiseau-lyre.
      
    Le gros oiseau terrestre chante en se pavanant en rythme, et en entrecoupant sa mélodie de cris d’autres oiseaux… mais pas que.
      
    Des sons mécaniques parfaitement reproduits Le ménure superbe est également capable d’imiter des sons mécaniques, comme celui du déclencheur d’un appareil photo, d’un appareil à moteur, mais aussi d’une scie manuelle. La tronçonneuse, l’alarme de voiture et même la voix humaine figurent également dans son registre.
      
    Reste à savoir si ce genre de bruits attire effectivement les femelles… L’oiseau n’est en tout cas pas en danger et présente une population stable.
      
    Après l’accouplement, la femelle pond un unique oeuf, qu’elle couve dans un grand monticule de branchages sec, généralement situé à même le sol.
      
    Les mâles comme les femelles sont capables de chanter toutefois, ces messieurs le font plus fort et plus souvent. Pour rencontrer ces étonnants oiseaux, vous devrez vous rendre dans les Etats de Victoria et du Queensland, ainsi qu’en Tasmanie, où l’espèce à été introduite dans les années 1930.
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    En savoir plus: http://www.maxisciences.com/oiseau/cet-oiseau-est-capable-d-039-imiter-le-bruit-d-039-une-tronconneuse_art33309.html
       

    Copyright © Gentside Découverte

     

    Source  

    http://www.maxisciences.com/


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  • Lien de l'image

    et l'article complet

     

    http://www.mes-annees-50.com/Le_Macaron.htm 

    LE MACARON : LE TRAIN DU LITTORAL

    Chemins de fer du Sud France : Ligne à voie métrique :
    Toulon -Hyères-Saint-Raphaël -Cogolin -Saint-Tropez

    Monogramme des Chemins de fer du Sud de la France

    Historique 

    Ce petit train à voie métrique qui circula entre 1905 et 1949, était surnommé communément le train des Pignes mais à Toulon, c'était "Le Macaron " Il appartenait à la compagnie des chemins de fer du Sud de la France ( SF, sigle ci-contre) devenu plus tard Chemins de fer de la Provence

    Le Macaron :


    Ce train était lent, bruyant, poussiéreux, mais il était pittoresque, et sympathique.

    ( Le macaron ) Parti de Toulon, passage au Pradet , Carqueiranne, l’Almanarre arrivé à Hyères à la gare du centre-ville (gare du sud ) un bout de bâtiment existe encore place Théodore Lefebvre ; à son arrivé des ménagères venant s’approvisionnées en produits frais, des artisans avec leurs outils rustiques, quelques sorbiers ( ouvriers de l’arsenal de Toulon) des étudiants , des journaliers.( descendaient travailler dans les campagnes )

      

    Cette gare au milieu d’un jardin de légumes respirait le bonheur. Un tableau du peintre de marine Toulonnais Paul Léveré, exposé au Musée du Vieux Toulon, l’a immortalisée ; Malheureusement certains ne voulurent rien partagés, ils là condamnèrent à mort.

      

    Elle fut Remplacée par les cars jaunes de la compagnie de Provence (CP). Revenons à notre Place Théodore Lefebvre : Né le 23 février 1889 à Croix (Nord) et mort le 3 décembre 1943 en Allemagne, est un géographe et résistant français. Il est le frère de Georges Lefebvre (spécialiste de la Révolution française) et l'oncle de Robert Laurent (historien des vignerons de la Côte-d'Or).

      

    Sur notre place un curieux ovni futuriste et pourtant affectif envers les animaux" LA FONTAINE AUX ANIMAUX", à Hyères (VAR). C'est la réalisation d'un vœu de Marianne Stewart, bienfaitrice anglaise amoureuse des animaux.

      

    Son souhait a été réalisé par son amie C. L. Begnet. Elle fut construite en 1900. Les trois étages qui la composent permettent de faire boire les chiens, les oiseaux, les chevaux.

      

    Elle fut un temps le bistrot des joueurs de boules. Il y a longtemps que je ne l’ai vu couler, sur un blog, des internautes demandent pourquoi elle ne coule plus, par contre j’ai vu un pigeon qui méditait devant cette fontaine.

      

    A quelques pas, le monument aux morts de 1914, 1918.

      

    « J’imagine tous ces jeunes hommes qui étaient cultivateurs, jardiniers, pêcheurs ou artisans ; les plus jeunes se destinaient à travailler la terre de leurs aïeux ou à apprendre le métier de leur père. Ils parlaient provençal à la maison ».

      

    Quatre cent trente-huit Hyérois furent déracinés et envoyés au combat pour défendre la patrie. Ils ont tout notre respect, et notre reconnaissance.

      

    Hyères a dû être vidé de son âme, le nombre de tués m’effrayent.

      

    Les femmes prirent le relais dans les campagnes à l’usine, ils s’émancipèrent , mais il aura fallu attendre 1945 pour obtenir le droit de vote donné par le général De Gaule.

      

    Plus gai, en face notre superbe médiathèque, qui fut un temps centre des impôts, ou beaucoup d’entre nous y ont laissés des plumes ; puis un musée avec ses richesses patrimoniales de deux- milles ans d’histoires d’Hyères.

      

    La médiathèque a été baptisée Saint-John Perse, pseudonyme de Marie-René-Auguste-Alexis Leger, né le 31 mai 1887 à Pointe-à-Pitre et mort le 20 septembre 1975 à Hyères, est un poète et diplomate français.

      

    En 1960, Saint-John Perse se voit décerner le Prix Nobel de Littérature pour l'ensemble de son œuvre, « pour l'envolée altière et la richesse imaginative de sa création poétique qui donne un reflet visionnaire de l'heure présente », selon les termes de l'Académie suédoise.

      

    Nous terminerons par une magnifique villa à proximité de la médiathèque (villa clos fleurie) 1930 rappelle les demeures sud-américaine avec de nombreuses corniches en bois, très colorées ; plantée là dans un havre de verdure.

      

    Peut-être un jour son voile tombera, et nous connaitrons son histoire. Revenons à notre macaron, le voilà qu’il quitte la gare, descend dans la plaine après avoir lancé ses sifflets, aux fenêtres des enfants gesticulants saluent, les femmes au milieu des champs de violettes ; il se faufile comme un serpent au milieu des carrés d’artichauts, en imaginant ce paysage, je comprends que l’étranger, ne voulait plus partir de Hyères.

      

    Il longe le bord de mer, passe devant San Salvadour , il disparait dans un court tunnel , puis il réapparait fumant comme un cigare, il est familier rythmer comme une horloge il relie le village (Hyères à la ville (Toulon) emportant avec lui un flot d’Ames laborieuses.

      

    Ne soyons pas nostalgiques , nous avons le TGV roulant comme un tombeau à 360 à l’heures, ou tout est bouclé ,

    ou les voyageurs les yeux fixés sur leur tablette, ne disent mots, au dehors quelques images furtives et anonymes nous laissent languissants, et inquiets.

     

     


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