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    Mathon Cathy 

    Mathon Cathy


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  • Jacqueline Sauvage, ainsi que ses 4 enfants ont subi les viols et les violences de leur mari et père pendant 47 ans.

    Madame Sauvage vient d'être condamnée, en appel, à 10 ans de prison ferme pour avoir tué cet homme. Or ce jugement ne prend aucunement en compte la souffrance et le calvaire endurés par cette femme et ses enfants. Il ne prend pas en compte que la société dans son ensemble est responsable et complice de ce drame, complice du silence et de l'omerta qui a régné autour de cette violence pendant 47 longues années. 

     

    Comment personne n'a t-il pu voir ce que vivait cette famille, les voisins, les services sociaux, l'école ... C'est le silence et l'immobilisme de toutes les instances qui composent notre société qui sont coupables de non-assistance à personnes en danger, qui n'a pu qu'aboutir à cet fin.

     

    Hélas cette situation est symptomatique du peu de cas, fait encore aujourd'hui, malgré les efforts engagés, de la situation des femmes et des enfants victimes de violences dans notre pays. Pour rappel, en 2014, 134 femmes sont décédées sous les coups.

     

    Ces victimes de la violence ordinaire au sein de la famille sont les grandes bâillonnées, elles sont peu entendues, peu prises en compte, peu protégées.

     

    Alors, Monsieur le Président, au nom de toutes ces victimes, femmes et enfants, vous ne pouvez pas laisser Madame Sauvage purger une peine de 10 ans ferme.

     

    Accordez lui, comme vous en avez le droit, et ici le devoir, votre grâce présidentielle !

     

    Vous pouvez aussi lui apporter un soutien financier, c'est par ici :

    https://www.lepotcommun.fr/pot/75tthd5a

     

    Une pétition pour la grâce de Jacqueline Sauvage

    Faits divers - Violences conjugales

    Un des slogans des manifestants : «Je suis Jacqueline Sauvage»./ AFP
    Un des slogans des manifestants : «Je suis Jacqueline Sauvage»./ AFP 

     

    Entre 100 et 200 personnes ont manifesté hier à Paris pour demander la grâce de Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de prison pour avoir tué son mari violent. «Je suis Jacqueline Sauvage», «Justice sauvage, libérez Jacqueline», proclamaient les pancartes des manifestants rassemblés à l'appel de collectifs féministes, devant l'opéra Bastille. Un appel entendu notamment par l'actrice Anny Duperey.

     

    «Certes, elle a tué, il ne s'agit pas d'un acquittement, il s'agit, au regard de ce qu'elle a souffert, d'en prendre compte et de se dire que c'est complètement injuste de l'enfermer dix ans en plus après tout ça», a expliqué l'actrice. «C'est un cas de légitime défense, malgré tout», a-t-elle souligné.

     

    «On en est encore à manifester contre un arbitraire, contre un tribunal, contre un jury d'assises qui n'a rien compris aux violences conjugales, qui n'a rien compris aux phénomènes d'emprise que les bourreaux exercent sur les victimes, qui n'a rien compris à la répétition, qui n'a rien compris de tout ça, et qui a jugé comme ça, stricto sensu, sur la légitime défense», s'est de son côté indignée Suzie Rojtman, porte-parole du Collectif national pour les droits des femmes.

     

    Une pétition appelant à la grâce présidentielle a aussi été lancée. Elle avait recueilli hier après-midi près de 312 000 signatures, selon le site Change.org. Malgré cela, «on n'a toujours aucune réponse», a déploré Véronique Guegano, en rappelant que «134 femmes meurent tous les ans sous les coups de leur conjoint».

     

    Jacqueline Sauvage, 66 ans, a été condamnée à dix ans de réclusion pour avoir tué son mari de trois coups de fusil dans le dos en 2012, après des années d'un enfer conjugal fait de coups et d'abus sexuels sur elle et ses enfants.


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  • Musique : Serge Jorjet
    Arrangement-Vocale : Serge Jorjet
    Montage-Vidéo : Serge Jorjet

     

    Serge Jorjet 


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  • En recul en France, l’espérance de vie cache un secret de polichinelle

    Le nombre de décès est au plus haut depuis l’après-guerre » titre le rapport démographique 2015 de l’Insee. Son constat est sans appel, l’espérance ne vie n’a pas simplement arrêté son ascension traditionnelle, elle a reculé en 2015. Mais que signifient vraiment ces chiffres ?

     

    Publié ce mardi 19 janvier, le bilan démographique 2015 apparait relativement morose pour la France avec, notamment, un taux de fécondité en baisse. Un chiffre particulièrement marquant concerne l’espérance de vie à la naissance qui recule de quelques mois, autant pour les hommes que pour les femmes, pour s’établir respectivement à 78,9 ans et 85 ans. Une première depuis 1969, dit-on. Mais les experts de l’Insee se veulent rassurants. Cette baisse serait liée à une surmortalité conséquente à la canicule, la grippe et la vague de froid. La population française, vieillissante, résisterait mal à ces situations climatiques et sanitaires exceptionnelles. D’autres chercheurs viennent en renfort pour nous expliquer que tout ceci n’est qu’un accident de parcours. « L’espérance de vie va continuer à augmenter » déclarait Laurent Toulemon, directeur de recherche à l’INED sur Europe 1.

    On nous invite donc à relativiser l’évènement historique en rappelant qu’après tout « l’espérance de vie est un calcul fait à partir des risques de décès au cours de l’année. » Une incohérence ne devrait-elle pas nous sauter aux yeux à la lecture de ces précisions ? Les chercheurs insistent sur le fait que l’espérance de vie se calcule sur les morts observés maintenant, dévoilant un secret de polichinelle : l’espérance de vie ne représente absolument pas les chances pour une enfant né cette année de vivre jusqu’à l’âge annoncé. Il s’agit uniquement de l’âge moyen des personnes décédées au cours de l’année en cours. Ainsi, la dénomination d’espérance de vie est fondamentalement trompeuse. Il aura fallu que l’espérance de vie recule pour s’empresser de nous rappeler que cet indicateur n’en est pas vraiment un et qu’il est donc à relativiser.


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    Qu’il s’agisse de l’Indonésie, de l’Amazonie ou de la forêt boréale canadienne, partout dans le monde, les espaces de forêts vierges reculent jour après jour.

    Par chance, au Québec, il existe encore des espaces forestiers immenses qui n’ont pas été touchés par l’industrie. Si je vous écris aujourd’hui, c’est parce qu’une nouvelle menace s’annonce pour la fôret de la Broadback et nous allons avoir besoin d’un fort soutien de votre part.

     

     

     

    Le gouvernement du Quebec, par le biais du COMEX (bureau d’audiences publiques en environnement de la Baie James), étudie actuellement la possibilité d’autoriser la construction de deux grandes routes d’une longueur totale de 126 kilomètres à travers une des dernières forêts vierges située au coeur du territoire traditionnel de la petite communauté crie de Waswanipi. Ces deux routes représentent une nouvelle menace pour la biodiversité unique de la forêt Broadback puisqu’elles induisent la construction de dizaines de routes secondaires qui fragmenteraient radicalement l’habitat de nombreuses espèces ménacées.
     

    DITES AU COMEX
    DE PROTÉGER LA BROADBACK !

    Le projet n’ayant pas encore été approuvé, nous pouvons empêcher la construction de ces routes. Mais nous devons être nombreux pour appuyer les Cris de Waswanipi.


    La mission première du COMEX étant de protéger les intérêts et l’environnement des communautés de la Baie James, il ne peut donner son aval à un tel projet.

    Nous avons jusqu’au 18 février pour apporter notre soutien à la communauté de Waswanipi. La forêt ne peut se défendre elle-même, et les Cris de Waswanipi ont besoin du maximum de soutiens possibles. Envoyez un message à André Boisclair, Président du COMEX, dès maintenant.



    Merci pour votre implication !


    Solidairement,

    Nicolas Mainville,
    Responsable de la campagne Forêt
    Greenpeace Canada

     

     Site France :

    http://www.greenpeace.org/france/fr/



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