•  

    Excision : brisons le tabou, parlons-en à l'école !

     
    Binta Diallo
    France

    Depuis toute petite, je savais que l'excision se pratiquait et que ce n'était pas normal. Mais ce qui a déclenché mon envie de me battre contre l'excision c'est un voyage en 2009 à Conakry dans ma famille. Là, l'une de mes cousine pleurait. Je lui ai demandé pourquoi. Elle m'a dit que ses amies ne voulaient pas jouer avec elle parce qu’elle n'avait pas été excisée. J'ai pensé qu'il fallait réellement stopper cette pratique, et pour cela, changer les mentalités.

    Je suis issue d'une culture où on excise les petites filles donc très vite j'ai posé des questions, beaucoup de questions. On ne me répondait pas vraiment, on me disait juste que c'était comme ça ! J'ai parlé avec des membres de ma famille, de ma communauté, d'autres communautés qui pratiquaient aussi l'excision et l'une des raisons les plus évoquée est qu'on excise les petites filles pour qu'elles soient sages et qu'elles ne s'approchent pas des garçons. En faisant mes recherches, j'ai trouvé des centaines de raisons « justifiant » l'excision. Mais je ne les approuve pas et j'ai toujours su qu'un jour je lutterai contre cette pratique. 

    Les conséquences de l'excision sont nombreuses et peuvent être très graves pour les victimes. Dans les pires des cas, la victime meurt ! Et c'est souvent arrivé. Les femmes excisées peuvent avoir des accouchements très compliqués, certaines sont en proie à des infections tout au long de leur vie.

    Aujourd'hui, que ce soit à l'école, dans les familles ou dans les médias, personne ne parle de l'excision. Et pourtant en France plus de 50 000 femmes sont excisées. Combien seront-elles demain ? 
    Pour éviter que ce chiffre n'augmente, il est temps d'en parler et briser ce tabou. Il est temps de sensibiliser toutes les jeunes filles aux mutilations génitales féminines.

    C'est pourquoi je lance cette pétition pour ouvrir le débat sur le sujet : je demande à la ministre de l'Education d'inclure le sujet de l'excision dans le plan national de sensibilisation aux violences faites aux femmes qui est dispensé dans les établissements scolaires. 

    Il est vrai que dans certaines écoles, de certaines villes de France (principalement dans les banlieues d'Ile-de-France), les élèves sont sensibilisés à la pratique des mutilations génitales féminines. Cependant, pour briser le tabou, il est nécessaire de sensibiliser les centaines, les milliers de jeunes filles partout en France pour que les victimes ne se sentent plus seules et que celles qui sont à risque comprennent que ce n'est pas normal. Personne ne doit être oublié.

    J'appelle l'ensemble des signataires à partager le plus largement possible ma pétition, et à se mobiliser pour que cette violence faites aux femmes cesse définitivement en France.

     


    votre commentaire
  •  loi travail non merci

    « ECORAMA, VIDÉO. LA LOI EL KHOMRI C'EST LA GRÉCIFICATION DE LA FRANCE ! »

    L’édito de Charles SANNAT

    8 mars 2016

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    Comme chaque mardi, j’étais l’invité d’Écorama où nous avons évoqué assez longuement la loi El Khomri sur le nouveau droit du travail. Vous pourrez voir la vidéo ci-dessous en replay pour celles et ceux qui le souhaitent.
    Voici les réflexions que je souhaitais partager avec vous à ce sujet.

     

    Pour améliorer le chômage, il faut une politique pour les créateurs et les entrepreneurs, pas une politique contre les salariés !

    Il faut tordre le cou à de trop nombreux mensonges qui circulent soit par bêtise, soit par méconnaissance économique, soit encore par bassesse politique. La loi El Khomri n’a en aucun cas pour objectif de faire baisser le chômage, même si c’est ce que l’on va vous jurer le cœur sur la main.

    Cette loi n’a qu’un seul et unique but : c’est d’amorcer un processus plutôt assez violent et de rupture afin d’aligner le droit social français sur le moins-disant chinois. C’est une grècification sociale de notre pays et cela ne fera pas baisser d’un iota le chômage.

    Si la réduction du temps de travail n’a pas forcément d’effet et dégrade la compétitivité ou peut la dégrader, il n’en reste pas moins vrai qu’augmenter le nombre d’heures de ceux qui travaillent déjà a une conséquence immédiate : celle de favoriser l’augmentation du chômage puisqu’une entreprise va préférer faire travailler plus ceux qui sont là plutôt qu’aller en chercher d’autres qu’il faudra aussi payer et qui peuvent même faire passer à l ‘entreprise certains seuils et déclencher d’autres obligations.

    Ce phénomène est très visible avec l’allongement de la durée de cotisation. On part plus tard à la retraite, donc il y a moins de remplacements de seniors donc plus de chômage.

    Favoriser l’entrepreneur !

    Si je persiste à dire qu’à moyen terme la bataille de l’emploi est déjà définitivement perdue pour la simple et bonne raison que nous arrivons dans un monde où notre besoin en main-d’œuvre va décroître de façon considérable parce que presque toutes les tâches de fabrication et bien d’autres pourront être réalisées massivement par des robots ou des ordinateurs, nous pouvons gagner du temps et accompagner de façon plus dynamique ce mouvement qui est un changement majeur de paradigme.

    Comment ? Le problème n’est pas le CDI ou le fait de limiter les indemnités de licenciement. Cela fait belle lurette que les entreprises hypocrites comme il faut organise le turn over en se félicitant publiquement de recruter encore et encore, oubliant de préciser que ce qui compte ce n’est pas le nombre d’embauches mais le solde “entrées/sorties”… Si les entreprises recrutaient vraiment, le chômage baisserait. Or si elles annoncent toutes la création de 1 000, 2 000 voire 5 000 postes, c’est qu’en réalité elles organisent ce turn over pour faire en sorte d’avoir des salariés qui ont moins de 5 ans d’ancienneté et qui sont bien sûr en CDI car il est beaucoup moins coûteux de licencier un CDI de deux ans d’ancienneté que d’embaucher un CDD de 18 mois !!

     

    L’idée c’est donc au lieu de supprimer et de rendre plus compliqué le régime de l’auto-entrepreneur de l’étendre et même d’augmenter les seuils car il est en réalité absurde d’empêcher les artisans d’y avoir accès. On pourrait imaginer que jusqu’à 300 000 euros de CA, l’auto-entreprise et sa simplicité d’origine serait la norme.
    Si vous rajoutez à cela l’absence de charge à vie pour toute personne au chômage recrutée en CDI, alors vous allez créer un appel d’air très important.

     

    Dans notre pays, on considère la PME comme l’ennemi et on déroule le tapis rouge aux grands groupes qui ne créent plus un seul emploi. Les emplois de demain se trouvent essentiellement dans le tissu de PME, PMI et de TPE ; toute politique pertinente contre le chômage passe par le fait de simplifier la vie des entrepreneurs d’en bas plutôt que de la leur pourrir avec des contrôles fiscaux, sociaux, avec des normes et des règles qui sont tellement nombreuses qu’il est matériellement impossible de les respecter toutes !

     

    Le choc de simplification est une vaste fumisterie qui n’accouche même pas d’une souris puisqu’au moment où j’écris ces lignes, chaque jour nos députés, qu’ils soient nationaux ou européens, s’évertuent à légiférer sur tout ce qu’ils peuvent encadrer.

     

    La mondialisation c’est l’ajustement vers le bas !

     

    Ne soyons pas naïfs : l’idée de faire travailler plus sans payer plus précède l’idée qui consistera après à baisser les salaires, puis à baisser les droits, puis à les supprimer. C’est ce processus qui est à l’œuvre et il est la conséquence d’une mondialisation que nos élites nous ont forcés à accepter et qui va évidemment à l’encontre des intérêts des peuples.

     

    Les mamamouchis pensent qu’ils ne risquent rien parce que l’idéologie communiste a été un échec. Il n’y a donc aucune alternative crédible au néolibéralisme.

     

    Sauf que cela est une énorme erreur. Nous voyons d’ailleurs l’émergence de la future idée qui viendra lutter contre les dérives fascistes du totalitarisme marchand.

    Cette idée, qui ne sera pas une idéologie mais bien une autre idée d’un autre monde, s’articulera autour d’un retour à la terre, des valeurs de fond d’humanité et d’écologie. Cette idée, pour le moment, est juste balbutiante, c’est une jeune pousse, verte, pleine d’espoir pour nous tous. Un autre monde est parfaitement possible.

    En attendant mes chers amis, préparez-vous, il est déjà trop tard !

     

    Charles SANNAT

     

    Voir la vidéo - cliquer ici

    Insolentiae” signifie “impertinence” en latin
     

    Pour m’écrire charles@insolentiae.com
     

    Pour écrire à ma femme helene@insolentiae.com

     

    Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL, “patrimoine, emploi, localisation”. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.

     

    « À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

     

    « Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

    Source - insolentiae.com

     

    Plus

    et écouter sur Choix et Réalité

     

     

    http://www.choix-realite.org/8281/lelite-europeenne-a-programme-pauperisation-terrorisme-crises-economico-financieres

     

    Charles Sannat, Charles Gave, Pierre Jovanović

     

     

     


    votre commentaire
  • « Un revenu, c'est comme l'air sous les ailes de l'oiseau ! ». C'est ainsi que commence le film. Est-ce que ce revenu devrait être inconditionnel pour chacun ? Est-ce possible, un droit civique économique ?

    Le film est captivant, il fait réfléchir, il touche et met le doigt sur ce qui est raisonnable. Il permet de voir la situation de la société et le devoir de l'argent sous un jour nouveau. Un thème d'une actualité brûlante

     

    darkapitude

     

    Un revenu de base pour tous? Le débat commence

     

    L’initiative populaire «Pour un revenu de base inconditionnel» préconise de verser à tout le monde 2500 francs chaque mois. Pour ses auteurs, la fin de l'économie de plein emploi doit conduire à redéfinir l’Etat social. Mais la gauche est très divisée. Premier débat au National ce mercredi

     

    Deux mille cinq cents francs par mois pour tous, riches ou pauvres, et sans rien faire? C’est la proposition que lance l’initiative populaire «Pour un revenu de base inconditionnel». Le texte, qui a récolté 125 000 signatures, doit être discuté ce mercredi par le Conseil national. Le peuple devra se prononcer.

     

    Iconoclaste, l’initiative polarise. «Sur les réseaux sociaux, le débat est très vif», constate le syndicaliste et conseiller national PS vaudois Jean Christophe Schwaab. Qui ne cache pas les divisions de son propre camp. Lui-même est un ardent pourfendeur du revenu de base, qu’il juge «pire qu’une fausse bonne idée». Mais d’autres socialistes soutiendront l’initiative.

     

    ■ Des oppositions aussi à gauche

    L’issue de la discussion au parlement ne fait pas un pli. L’initiative sera balayée. Devant le peuple, elle n’a aucune chance non plus. «Mais elle pose de vraies bonnes questions», admet Jean Christophe Schwaab. Les réponses qu’elle apporte sont hélas, selon lui, irrecevables. Parmi les plus graves défauts du texte, aux yeux de l’élu socialiste: sous un visage généreux, elle sape en fait le droit à un travail décent pour tous, l’une des grandes revendications de la gauche que celle-ci ne peut abandonner sans renoncer à une partie de ses valeurs.

     

    La suite : 

    http://www.letemps.ch/opinions/2015/09/23/un-revenu-base-debat-commence

     

    Le revenu universel de base est-il une mesure réaliste?

     

    Islande - Mouvement Français pour un Revenu de Base

     


    votre commentaire
  • Je ne crois pas au poème ténébreux
    Je ne crois pas au couteau
    De l'antique souffrance
    Je crois en une poignée de bourgeons
    Ivres dans le soleil

    Au fleuve généreux
    Aux rêves qu'il charrie
    En une brassée d'enfants
    Qui nous ouvrent les yeux

    - Une lignée d'oiseaux
    En promesse de mer

    A l'instant vertical
    Au présent sans déclin

    Jean Lavoué
     

    www.enfancedesarbres.com


    votre commentaire
  • Afficher l'image d'origine

    Lien de l'image

    http://www.maxisciences.com/baleine-pilote/wallpaper

     

    Pendant de trop nombreux siècles, les grands mammifères marins ont représenté une ressource vitale pour les humains: nourriture, matières précieuses, huile d'éclairage et de chauffage, matériau de construction...

    Jusqu'au jour où  les excès même de ces chasses, devenues industrielles, ont abouti à une prise de conscience internationale des abus de l'homme perpétrés sur le vivant et à une législation à la fois très restrictive et insuffisamment contrôlée.

     

    La baleine, pour toutes ces raisons, reste l'objet d'une véritable tradition romanesque, dont "Moby Dick" est le plus beau fleuron.

    Le récit originel d'Owen Chase (qui fut commandant en second de l'Essex, en 1819) a inspiré Melville et est l'objet d'une nouvelle attention cinématographique à l'occasion du film en 3D "Au coeur de l'océan", de Ron Howard :


    votre commentaire