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Live enregistré à l'olympia de Paris le 25 Avril 2007
Magnifique chanson-réalité
de Lynda Lemay♥
Une mère...Ça travaille à temps plein,
ça dort un œil ouvert
C'est d'garde comme un chien
Ça court au moindre petit bruit, ça s'lève au petit jour
Ça fait des petites nuits.
C'est vrai, ça crève de fatigue
Ça danse à tout jamais une éternelle gigue
Ça reste auprès de sa couvée
Au prix de sa jeunesse, au prix de sa beauté.
Une mère,
Ça fait ce que ça peut, ça ne peut pas tout faire,
Mais ça fait de son mieux.
Une mère,
Ça calme les chamailles
Ça peigne d'autres cheveux que sa propre broussaille
Une mère,
C'est là qu'ça nous protège
Avec les yeux pleins d'eau, les cheveux pleins de neige
Une mère,
A un moment, ça s'courbe, ça grince quand ça s'penche
Ça n'en peut plus d'être lourde
Ça tombe, ça se brise une hanche
Puis rapidement, ça sombre
C'est son dernier dimanche
Ça pleure et ça fond à vue
Ça sent la NEVA ( ? pas sûr) des plus petits cercueils
O bien sûr, ça veut revoir ensembletoute sa progéniture entassée dans sa chambre
Et ça fait semblant d'être encore forte
Jusqu'à c'que son cadet ait bien fermé la porte
Et lorsque, tout' seule ça se retrouve
Ça attend dignement qu'le firmament s'entr'ouvre
Et puis là, ça se donne le droit
De fermer pour la première fois les deux yeux à la fois....♥♥♥
Quoi qu'il arrive, même à 70 ans,
ce sera toujours nos enfants
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par CATHY
Cet enfant couvait dans sa tête
Un poète un grand érudit
Il faisait des vers en cachette
Un beau jour il n'a plus écrit
Ses parent l'église et le maître
Peu à peu lui ont tout appris
Presque tout sauf à se connaître
A trouver son bonheur en lui
A vouloir baliser sa route
Il découvre de moins en moins
Les chemins qui s'ouvraient sans doute
Dans le creux de ses propres mains
Cet enfant grandira quand même
Et vivra peur-être très vieux
Mais sans découvrir le poème
Qui manquait pour qu'il soit heureux
Cet artiste de la tendresse
Composait des chansons si vraies
Que les gens fredonnaient sans cesse
Puis un jour ils n'ont plus chanté
A l'écran pour que les gens l'aiment
Il avait aussi maquillé
Son talent son côté bohème
Son amour et sa liberté
A vouloir faire entrer son rêve
Par un tube dans la télé
Il en avait perdu la sève
Et rompu le charme secret
Le chanteur bien longtemps encore
Chantera sans savoir pourquoi
Le public applaudit moins fort
Ses jolies chansons d'autrefois
Chacun de nous dans son domaine
Participe selon son coeur
A la grande aventure humaine
Par sa quête vers le bonheur
C'est l'idéal de notre enfance
Qui nous porte à rêver plus haut
A cultiver nos différences
Pour bâtir un monde plus beau
Mais si l'on tord et qu'on écrase
Dans des cases et sur des tableaux
Tous ceux qui gênent ou qui dépassent
Pour qu'ils rentrent dans le troupeau
Suffira-t-il pour être un homme
D'accepter que notre destin
Consiste à rentrer dans la norme
A rester sur le droit chemin?...
Le murmure de l'imaginaire
Recèle aussi notre avenir
Mais si on l'oblige à se taire
Que la source vienne à tarir
On verra germer la colère
Et tous les espoirs dépérir
Des bourgeons que tous ces hivers
Auront préparés à fleurir
La liberté mûrit sans cesse
Dans les âmes et dans les esprits
Il faut des siècles de tendresse
Pour en cueillir un jour le fruit
Mais si l'enfant devient Poète
Il nous offre déjà celui
Que dans son coeur et dans sa tête
Pour toujours il aura cueilli.
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