• Depuis 1981, lorsqu’il avait voulu se présenter à l’élection présidentielle, Coluche se sentait menacé. Ainsi, on apprend qu’il a reçu un courrier avec, à l’intérieur, une balle et un mot : «La prochaine est pour toi». En 1986, il préparait un nouveau spectacle titré «Y en aura pour tout le monde». Et lui, homme de gauche, pour la première fois, il avait l’intention de taper sur les socialistes. Parce qu’ils avaient mis sur écoute l’écrivain Jean-Edern Hallier qui avait tenté de révéler au public l’existence de Mazarine, la fille naturelle de François Mitterrand. Coluche avait imaginé un sketch sur Mazarine, un «Putain d’camion» (comme l’a chanté Renaud) l’a empêché de le raconter au public...
     

     Ajoutée le 14 août 2016

    Le soir ou tout bascule .

     

    DUCKYDOGKRISS

     

     Plus 

    Le journal d'il y a 30 ans : le décès de Coluche - Europe 1

     “J'ai vu mon pote Coluche mourir sous mes yeux...” - Closermag


    2 commentaires
  • Résultat de recherche d'images pour "bonne fête papa poème"

    http://www.jokerplanete.com/

     

     Poèmes de la fête des pères

     

    "Mon papa"

     

     

    Quand il veut, il peut être en courroux
    Mais pour moi, sait se faire tout doux

    Quand il veut, il peut être en colère,
    Mais souvent, il pardonne et tempère

    Quand il veut, il sait être très fort,
    Mais préfère être mon réconfort

    Mon papa est tout et son contraire,
    Mais surtout, c'est le meilleur des pères."


    "Papa,
    Tu es fort et pourtant d'une infinie douceur !
    Prends ma main dans la tienne : tu vois, je n'ai plus peur,
    Car je sais que je peux compter sur ton soutien.
    Il n'y a rien de plus beau qu'un amour comme le tien."


    "J'aimerais, pour ta fête,
    T'offrir un beau cadeau,
    Mais pas un qui s'achète,
    Un présent bien plus beau :
    Mon petit coeur d'enfant
    Qui t'aime tellement !"

     

    http://nounouestelle90.centerblog.net/rub-poemes-fete-des-peres-.htmlRésultat de recherche d'images pour "bonne fête papa"

     

     

     


    2 commentaires
  •  Ayant passé le cap des 600 membres au début du XXe siècle cependant que le bâtiment qui l’abritait n’avait été originellement conçu que pour 430, la Chambre des députés fait en 1924 l’objet de critiques, notamment du Petit Journal, sous la plume d’Ernest Laut

     

    Avec un courage qui l’honore, salue le chroniqueur, la Chambre a décidé d’immoler quelques-uns de ses membres sur l’autel des économies. Nos députés, dans la prochaine législature, ne seront plus que cinq cent quatre-vingt-quatre. C’est encore un chiffre fort respectable. Et nous continuons à être bien plus abondamment représentés que ne le furent nos devanciers.

    Il faut vous dire que la salle du Palais-Bourbon où siège la Chambre fut construite en 1832. Elle avait été prévue pour contenir 430 députés. Sous Louis-Philippe, on estimait que ce nombre de représentants était parfaitement suffisant pour assurer la bonne marche des affaires.

    Mais en 1848, lorsqu’on réunit l’Assemblée Constituante, la salle se trouva trop petite. On en construisit une autre en torchis dans la cour d’honneur du palais ; salle éphémère qui fut aménagée de nouveau pour contenir les 400 députés qui suffirent à représenter la France pendant le Second Empire.

    Mais, dès que vint la troisième République, le chiffre des élus se mit à grossir de législature en législature ; si bien qu’en 1906, il était à 590 ; en 1914, à 604 ; et, en 1919, à 626. Par quel prodige les architectures purent-ils arriver à trouver de la place pour 626 députés dans cette salle construite primitivement pour en abriter 430 ?...

    Une séance orageuse à la Chambre des députés en 1910
    Une séance orageuse à la Chambre des députés en 1910

    En dépit de tout ce qu’ils ont pu faire, nos honorables sont — on le conçoit — assez mal assis. Chacun d’eux, en moyenne, dispose exactement — le chiffre est pris dans un rapport d’architecte — de 48 centimètres carrés. C’est là un siège de Procuste pour bien des députés — dans la mythologie grecque, Procuste était le surnom (signifiant celui qui martèle pour allonger) de Polypémon, fils de Poséidon et brigand qui contraignait les voyageurs à se jeter sur un lit, coupant les membres trop grands de ceux qui dépassaient, étirant les pieds de ceux qui étaient trop petits. Bref, nos législateurs sont pressés comme harengs en caque. Pour un qui se lève et se déplace, dix collègues sont souvent obligés de se déranger afin de lui livrer passage.

    On s’efforça d’élargir la salle, de l’aérer. Mais le mot de M. Pierre, secrétaire général de la Chambre, demeurait vrai : « La salle, disait-il, n’a plus la pointure constitutionnelle ; elle est comme un soulier trop étroit qu’on a beau mettre et remettre sur la forme et qui blesse toujours. »

    La prochaine Chambre aura quarante-deux députés de moins que celle-ci, se réjouit le chroniqueur. Ce n’est guère, et ce n’est pas cela qui augmentera d’un centimètre carré la place réservé au séant de chacun de nos honorables. Mais quoi ?... La prochaine Chambre ne voudra peut-être pas être en reste avec celle-ci. Il se peut qu’elle se résigne à de nouvelles amputations. Une réforme de notre système administratif pourrait entraîner une diminution plus sensible de la représentation nationale.

    Les Américains, remarque Ernest Laut, pour une population plus que double de la nôtre, n’ont pas plus de trois cents députés. Et je ne sache pas qu’il en aille plus mal chez eux que chez nous.

     

    Source

    http://www.france-pittoresque.com/

    Élections législatives en France — Wikipédia

     


    2 commentaires
  •  

    tannage-cuir-paris-zigzag
     C’est dans le dixième livre (chapitre III) de son roman Notre-Dame de Paris que Victor Hugo nous parle des ces « cinq métiers de la bonne ville de Paris ». Jehan Frollo, le jeune frère du glacial archidiacre de Notre-Dame, Claude Frollo, l’affirme haut et fort : « les cinq métiers de la bonne ville de Paris sont les tanneurs, les mégissiers, les baudroyeurs, les boursiers et les sueurs ».
    On s’est intéressés de plus près à cette phrase qui pourraient nous en dévoiler beaucoup sur la vie professionnelle des Parisiens au XVe siècleÀ quoi correspondent ces métiers ? Étaient-ils si pratiqués à Paris à l’époque où Quasimodo n’avait d’yeux que pour Esmeralda ?

    Cinq métiers qui travaillent les peaux d’animaux

    Tous ces métiers cités par Victor Hugo à travers son personnage ont la caractéristique de travailler le cuir et d’être des corporations très puissantes au Moyen Âge. Les tanneurs sont chargés de travailler les grandes peaux (vaches, veaux, chevaux) en cuir par l’emploi du tanin. Les mégissiers quant à eux préparent les petites peaux (agneaux, moutons, chèvre). Le métier tire son nom du mégis, une mixture à base d’eau, de cendre et d’alun dans lequel étaient trempées les peaux. Les baudroyeurs, boursiers et sueurs entrent alors dans la préparation du cuir.

    Le baudroyeur est le premier à prendre la suite des tanneurs et mégissiers. C’est lui qui assouplit le cuir tanné et le prépare pour les divers usages auxquels il doit servir. Viennent alors les boursiers et sueurs. Le premier travaille le cuir afin qu’il puisse être utilisé dans la confection de bourses et petits sacs, le second s’affaire pour que le cordonnier puisse ensuite créer des chaussures.

    Cinq métiers qui ne se pratiquent pas à Paris

    Ces métiers étaient bel et bien pratiqués en nombre au XVe siècle… mais justement pas à Paris ! En 1336, un décret avait obligé toutes ces activités, dont le travail était un pourvoyeur sans fin d’odeurs en tout genre, à s’installer hors de la ville.

    Tous les métiers ouvriers nécessitant l’utilisation constante d’eau courante s’étaient donc retrouvés sur les berges de la Bièvre, dans l’actuel 13e arrondissement, au-delà de l’enceinte Philippe Auguste. À la fin du XVe siècle, les métiers qui travaillaient les peaux d’animaux étaient donc installés hors « de la bonne ville de Paris ». Gageons qu’il s’agit de second degré de la part de Jehan Frollo… ou de Victor Hugo !

     

    Tanneries sur la Bièvre, Paris

    Tanneries sur la Bièvre, Paris, XIXe siècle.

     

    Source

    https://www.pariszigzag.fr/


    2 commentaires

  •  
    Femmes et violence
     
    Femmes et violence Crédits : Gisela Sotomayor / EyeEm - Getty
     

    Les Agendas du Politique (LabEx TEPSIS & Editions EHESS) :

    "Femmes victimes de violences" 

    En écho à l'exposition Go de nuit, Abidjan les belles retrouvées, soutenue par le LabEx TEPSIS, des chercheuses questionneront ce que Véronique Nahoum-Grappe appelle "la nuit du social", cette nuit qui s'étend sur les femmes violées comme sur celles qui vendent leur sexe à tous. Alors que des hommes cèdent à leurs "pulsions irrépressibles et licites" (François Héritier), ce sont les femmes qui subissent la honte, la souillure et le déshonneur qui s'étend aux leurs.

    Intervenantes :


    - Catherine Deschamps (co-auteur avec Christophe Broqua de L'échange économico-sexuel, Éditions de l'EHESS, à paraître)
    - Éliane de Latour (IRIS/EHESS)
    - Véronique Nahoum-Grappe (anthropologue, Centre Edgar Morin/EHESS)

    Modératrice :
    - Françoise Héritier (anthropologue, professeure honoraire au Collège de France)

     

    Labex TEPSIS

     

    Qui exerce ces violences à l'encontre des femmes ? Françoise Héritier tient à clarifier cette question.

    Lorsque nous parlons de la violence, des violences exercées à l’encontre des femmes, il ne vient à l’idée de personne de dire par qui… Mais les violences exercées à l’encontre des femmes, et bien il faut le reconnaître, dans toute l’histoire de l’Humanité et encore maintenant, ce sont des violences exercées par l’autre moitié sexuée de l’Humanité. Bien sûr il y a des femmes qui exercent des violences contre d’autres femmes (…) mais généralement ce sont des violences masculines.

    Est-ce dans la nature de l'homme d'être violent ? La réponse sans équivoque de Françoise Héritier.

    On nous parle d’une nature, d’une nature qui serait plus violente chez les hommes, qui serait fondamentalement dominatrice, et on nous parle aussi d’accès de bestialité. Dans tous les cas, on a tout faux ! Ce n’est pas une nature, c’est une culture ! C’est justement parce que les humains sont capables de penser, qu’ils ont érigé un système, qui est un système de valences différentielles du sexe. Et cela s’est passé il y a fort longtemps.

    Nous sommes ainsi les seuls parmi les espèces où les mâles tuent les femelles. Ce n’est donc pas une question de bestialité, de nature, et parce que ce n’est qu’une question de pensée, de culture, de construction mentale, nous pouvons penser que la lutte peut changer cet état de fait.

    Un débat enregistré en 2014.

    Catherine Deschamps, co-auteur avec Christophe Broqua de "L'échange économico-sexuel"

    Éliane de Latour, IRIS/EHESS

    Véronique Nahoum-Grappe, anthropologue, Centre Edgar Morin/EHESS

    Françoise Héritier, anthropologue, professeure honoraire au Collège de France.

     

    Sur France Culture

    https://www.franceculture.fr/


    votre commentaire