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C'est sur cette jolie musique entraînante de James Last
que je vous souhaite de très Joyeuses Fêtes de Pâques.
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Une marche blanche a été organisée à Paris ce mercredi 28 mars contre l'antisémitisme,
suite au meurtre de Mireille Knoll.
Elle a réuni plusieurs milliers de personnes dans une ambiance tendue.
En silence, ce mercredi 28 mars, une foule de plusieurs milliers d'anonymes se recueille en mémoire de Mireille Knoll, une rescapée de la Shoah assassinée vendredi à l'âge de 85 ans dans son appartement. "Je suis très très en colère, je suis très triste, parce qu'il y a eu tellement de choses déjà sur cette communauté juive, il y a eu tellement de monde de touché, que je trouve que ça fait trop là, y en a marre, y en a vraiment marre", s'indigne une manifestante.
"Ce cancer qui gangrène la société française"
Au sein du cortège, plusieurs élus, et des membres du Conseil représentatif des institutions juives de France, organisateur de la manifestation. "Aujourd'hui, nous sommes là, tous ensemble, pour dire non à l'antisémitisme, exprimer notre rejet de ce cancer, de ce cancer qui gangrène la société française", explique Francis Kalifat, président du Crif. Le Crif s'était opposé à la venue de Marine Le Pen. Huée par une partie des manifestants, la présidente du Front national est bel et bien présente. Lui non plus n'était pas invité : Jean-Luc Mélenchon s'est fait insulter lors de son arrivée à la manifestation.
Source
Deux hommes ont été mis en examen et écroués pour homicide volontaire à caractère antisémite. Ils sont soupçonnés d'avoir tué à coup de couteau Mireille Knoll, une femme juive de 85 ans, chez elle vendredi à Paris. "C'est une juive, elle doit avoir de l'argent", aurait dit l'un des auteurs.
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Lien de l'imageLe président Emmanuel Macron a prononcé en fin de matinée l’éloge funèbredu lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, assassiné vendredi à Trèbes, dans l’Aude.
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Ce qu’il faut retenir du discours d’Emmanuel Macron
Le président a d’abord loué le courage d’Arnaud Beltrame, mort des suites de ses blessures après s’être substitué à une otage dans un supermarché à Trèbes, le 23 mars :
« Le lieutenant-colonel avait démontré par son parcours exceptionnel que cette grandeur parcourait ses veines. […] A cet instant toutefois, d’autres, même parmi les braves, auraient peut-être transigé. Mais le lieutenant-colonel Beltrame a pris une décision qui n’était pas seulement celle du sacrifice, mais celle, d’abord, de la fidélité à soi-même, à ses valeurs, à tout ce qu’il avait toujours été et voulu être.
Dès que nous avons appris son geste, nous tous avons tremblé d’un frisson singulier. L’un d’entre nous venait de se dresser, droit, lucide et brave. Il faisait face à la folie meurtrière, à la haine. Et avec lui surgissait l’esprit de résistance des Français.
Ce geste convoqua dans nos mémoires les figures de Jean Moulin […] des héros anonymes de Verdun […], de toutes ces femmes et de tous ces hommes qui, un jour, avaient décidé que la France, la liberté France, la fraternité France ne survivraient qu’au prix de leur vie et que cela en valait la peine. »
Article complet
Merci Monsieur Beltrame
Un recueil de condoléances sur internet pour Arnaud Beltrame et la ville de Rennes qui dénonce des tweets haineux
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Pourquoi ce feu d’épines couronnant cette année
Les arbres du printemps ?
Pourquoi ce cœur à l’abandon sous les bourgeons du ciel ?
Pourquoi dans le geste qui sauve l’imparable blessure
Et la peur qui sommeille ?Nous allons nous aussi où notre vie se donne,
Sans savoir ni le jour, ni l’heure, ni le lieu ;
Et nous en appelons aux maisons fraternelles
*Aux branches et aux oiseaux, aux fleuves de nos rêves,
Pour qu’une fois encore, contre toute évidence,
La haine soit détruite, que l’amour soit vainqueur.Nous sommes dans l’instant de ce Chant qui nous porte
Vers bien d’autres sillons, vers bien d’autres cités,
Et nous roulons la pierre, croyant l’espace nu,
Ce vide qui palpite, ce Souffle, ce Soleil
Qui annoncent l’été ;
Et même si nous pleurons, nous gardons en nos cœurs
Ce rameau d’espérance, la promesse insensée.Nous sommes de ce pays comme on est d’une fête :
Même du plus obscur, un ferment qui se lève,
Un signe dont la joie naît.
Nous n’irons pas sans peine vers cet astre habité
Qui mendie en nous-mêmes, qui veut notre silence,
Notre désir d’aimer.Ô printemps des labeurs et de haute tendresse,
Des dures retrouvailles, de la nuit traversée,
Nous saluons en toi, sous ta couronne d’azur,
La sève de la Paix.
Jean Lavoué, le 26 mars 2018
RIP pour eux et condoléances aux proches
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