A la rencontre d’un de ces jeunes pour comprendre comment, aujourd’hui, la paresse est l’outil le plus adapté pour exprimer son refus du monde et de ses injonctions.
Illustration du péché capital : La Paresse• Crédits : Christophe Abramowitz - Radio France
La paresse est peut-être le péché capital le mieux toléré, le moins « grave » en quelque sorte… Sans doute parce qu’elle a toujours eu un aspect polymorphe, elle est à la fois vice et vertu : elle permet à certains la réappropriation de son temps, de sa vie et sinon de s’extraire mais de prendre de la distance face aux diktats sociaux. Aujourd’hui, dans un monde où l’injonction au travail et à l’ascension sociale est particulièrement prégnante, elle permet d’opérer le refus d’une vie déjà toute tracée. C’est le cas d’adolescents qui, d’abord au Japon, et dans beaucoup de pays européens désormais, s’extraient de la course sociale et décident de ne rien faire, au sens propre. Alors, la paresse serait-elle l’avenir ? C’est ce que pensent certains chefs d’entreprise, s’appuyant sur des recherches scientifiques récentes…
Cherchons F/H paresseux pour un poste de directeur
18/02/2018
La paresse est peut-être le péché capital le mieux toléré, le moins « grave » en quelque sorte… Sans doute parce qu’elle a toujours eu un aspect polymorphe, elle est à la fois vice et vertu : elle permet à certains la réappropriation de son temps, de sa vie et sinon de s’extraire mais de prendre de la distance face aux diktats sociaux. Aujourd’hui, dans un monde où l’injonction au travail et à l’ascension sociale est particulièrement prégnante, elle permet d’opérer le refus d’une vie déjà toute tracée. C’est le cas d’adolescents qui, d’abord au Japon, et dans beaucoup de pays européens désormais, s’extraient de la course sociale et décident de ne rien faire, au sens propre. Alors, la paresse serait-elle l’avenir ? C’est ce que pensent certains chefs d’entreprise, s’appuyant sur des recherches scientifiques récentes…
Dernier volet : La République gangrenée (1975-2016).
Affaiblie par la décolonisation, le démantèlement de la French Connection et la mort de ses grands parrains, la pègre corse se relève en devenant l'un des rouages du "système Elf". Représentée par Robert Feliciaggi et Michel Tomi, qui investissent dans les salles de jeux en Afrique, Jean-Jé Colonna, qui règne sur la Corse-du-Sud, et Richard Casanova, l'un des leaders de la Brise de mer, principal gang de Haute-Corse, la troisième génération de parrains corses noue des liens complexes au sein de la Société d'étude et de développement (SED), qui prendra part, en lien avec Elf, au financement occulte des partis politiques (RPR et PS). Au cœur de cette mécanique : un intermédiaire, l'incontournable Étienne Léandri, proche de Charles Pasqua.
Après avoir fait fortune sur le continent noir, les Corsico-Africains reviennent aux sources. Entré en politique, Feliciaggi ambitionne de transformer l'île de Beauté en paradis des mafieux avec l'aide des nationalistes. Mais le rejet du projet de réforme territoriale au référendum de 2003 et l'escalade de violence qui décime malfrats et nationalistes enterrent son rêve. Seul survivant : Michel Tomi, qui gère tranquillement son empire depuis le Gabon, jusqu'à sa mise en examen en juin 2014…
En trois volets, cette série documentaire ausculte les liens scélérats qui ont uni mafieux corses et politiques de tous bords sur trois générations.