• Au Mexique, Coca-Cola a acquis un pouvoir considérable. Dans le sud du pays, au Chiapas, l´un des états les plus pauvres, la multinationale américaine a fait main basse sur l´eau et sur la vie de ses habitants.Le Chiapas est considéré comme le réservoir d´eau du Mexique.

     

    Dans les années 80, la firme Coca Cola installe à San Cristobal de Las Casas sa plus grosse usine, qui emploie près de 300 personnes. Elle y pompe l´eau nécessaire à sa production, puisant directement dans la nappe phréatique de la ville jusqu´à en assécher certaines communautés alentours. Pour fabriquer 1 litre de Coca, il ne faudrait pas moins de 6 litres d´eau.

     

    Et les bénéfices de cette industrie ne semblent pas encourager les pouvoirs publics à affronter les problèmes de son réseau hydrique vétuste.Entré dans l´ALENA en 1994, le Mexique a suivi les pas des Etats Unis dans sa politique néolibérale. La multinationale américaine s´est ainsi immiscée partout. Pas un village qui ne soit labellisé aux couleurs rouges et blanches de la marque. Les Mexicains sont devenus les plus gros consommateurs au monde de soda et notamment de Coca-Cola. Lors des cérémonies et rituels mayas, la boisson gazeuse remplace désormais les boissons fermentées d´autrefois.

    Des conséquences sanitaires désastreuses en découlent : 70 % de la population, sevrée également à la malbouffe, est en surpoids. Le diabète est l´une des principales causes de mortalité. Face à ce fléau, certains habitants tentent se mobilisent et tentent de se réapproprier leur ressource naturelle. Un film de Julie Delettre produit par Wild Angle Productions.

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    Les dessous de la mondialisation - 2017

     

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  • 22 juin 2017

    Saint Alban

    Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe 

    Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe

    Donneur ou pas…
     

    Pourquoi et comment je le dis à mes proches

    Etre pour ou contre le don d'organes post mortem, est un choix qui nous engage, mais qui engage aussi nos proches. C'est pourquoi il est important de faire connaître sa position à sa famille. Le 22 juin, l'Agence de Biomédecine invite le grand public à exprimer son opinion.

    Si les Français, en grande majorité, se déclarent favorables au don d'organes, ils sont bien moins nombreux à faire connaître leur position à leurs proches. A l'occasion de cette journée nationale de réflexion, une campagne nationale invite chacun à exprimer sa position à ses proches.

    La France en situation de pénurie

    Le prélèvement d’organes n’est possible que dans des conditions rares. L’organe greffé (ou greffon) provient d’une personne décédée en état de mort encéphalique au sein d’un service de réanimation. Ce type de décès est provoqué par l’arrêt définitif du fonctionnement du cerveau, le plus souvent, suite à un accident vasculaire cérébral ou à un traumatisme crânien. Cette situation représente à peine plus de 1 % des décès hospitaliers enregistrés en court séjour, événement rare qui fait du greffon un bien très précieux pour les patients en attente de greffe.

    Malgré une mobilisation croissante, la France connaît toujours une situation de pénurie. En 2004, plus de 11 500 personnes ont eu besoin d’une greffe d’organes pour continuer à vivre ou à mieux vivre, seules 3 948 ont pu être greffées et 260 sont décédées faute de greffon. Chaque année, le nombre de personnes inscrites sur la liste d’attente s’accroît et le décalage entre le nombre de nouveaux inscrits (4 940 en 2004) et le nombre de greffes effectivement réalisées s’accentue.

    La mobilisation de tous reste donc indispensable. Cette année encore, l’Agence de la biomédecine, qui reprend les missions de l’Etablissement français des Greffes, entend sensibiliser le grand public sur le don d’organes et les greffes.

    Pour ceux qui veulent en plus réflechir aux questions d'éthique posées par le don d'organe, un intéressant éditorial de Mgr Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, mérite d'être parcouru :

    Don d'organes, don de Vie

    A l'occasion de la Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe, le 22 juin 2004, Mgr Jean-Pierre Ricard a publié un Editorial dans l'Aquitaine du 18 juin 2004 sur l'importance de ce geste généreux :

    "Le 22 juin prochain (ndlr: 2004) aura lieu la 4ème Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe. Parmi toutes les journées à thème, il serait dommage que celle-ci passe inaperçue. Les greffes d'organe sont le seul moyen actuellement envisageable pour sauver la vie de certains malades ou remédier à des astreintes très éprouvantes, comme les séances répétées de dialyse. Beaucoup espèrent cette greffe, l'attendent longtemps. Du fait de cette attente, leur état peut s'aggraver au point de conduire à la mort, une mort qui aurait parfois pu être évitée. Malheureusement, les dons d'organes sont loin de répondre aux besoins exprimés.

    Les organes vitaux ne peuvent être prélevés (à part le don d'un rein dans certaines circonstances) que sur des personnes décédées en état de mort cérébrale, souvent après un accident. Les médecins s'adressent alors aux proches parents. Ceux-ci, déjà bouleversés par la soudaineté de la mort, voient leur souffrance ravivée par la demande de prélèvement d'organes sur un être cher. Un tel désarroi amène plus d'une famille à refuser un tel prélèvement.

    On peut comprendre une telle souffrance. Celle-ci pourrait être moindre si l'éventualité de prélèvement avait fait l'objet d'une réflexion personnelle et d'échanges en divers lieux, et d'abord au sein de la famille.

    En 1996, la Commission sociale de l'Episcopat lançait cet appel : "Nous vous invitons instamment à une réflexion personnelle et à ces échanges en famille et à l'intérieur des communautés, paroissiales et autres. En lançant cet appel, nous ne cherchons pas à faire pression sur les consciences. Nous vous invitons surtout à prendre conscience que la mort peut frapper chacun d'entre nous et de nos proches de manière inopinée, bien avant une vieillesse avancée, et que si douloureuse qu'elle soit pour ceux qui nous aiment et que nous aimons, cette mort peut aussi devenir l'occasion d'un acte de solidarité de très grande valeur."

    Oui, l'acceptation de la possibilité d'un don volontaire d'organes est une forme d'un véritable don de soi pour l'autre, un authentique acte d'amour. C'est une des applications inattendues de la parole du Christ : "Nul n'a d'amour plus grand que celui qui donne sa vie pour ceux qu'il aime." (Jn 15, 13)

    Plusieurs fois, le pape Jean Paul II est intervenu pour appeler à ce don, en rappelant d'ailleurs les conditions dans lesquelles le prélèvement devait être réalisé. Son appel est clair : "Je suis certain que les responsables sociaux, politiques et éducatifs renouvelleront leur engagement à promouvoir une véritable culture du don et de la solidarité. Il faut insuffler dans le cœur des personnes, et en particulier dans le cœur des jeunes, une reconnaissance authentique et profonde du besoin d'amour fraternel, un amour qui puisse trouver une expression dans la décision de devenir un donneur d'organes". (Discours au 18° Congrès international de transplantation d'organes - 29 août 2000)

    Cet appel mérite d'être entendu !

    Un site à visiter : www.dondorganes.fr

     

     

    "Je rêve", dernier clip de Grégory Lemarchal, reprenant des images du film "A l'ouest, un souffle nouveau"

     


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  • Raïf Badawi en prison depuis 5 ans

    Le blogueur saoudien Raïf Badawi est emprisonné depuis maintenant cinq ans pour avoir écrit son opinion sur l’islamisme et le pouvoir royal.

     

    Il a été condamné, le 17 juin 2012, en Arabie saoudite à 10 ans de prison, 1000 coups de fouet et à une amende de près de 300 000 $ pour avoir tenu un blogue, le «Liberal Saudi Network», sur lequel il a publié 14 textes entre 2010 et 2012. Il faisait notamment la promotion des droits de la personne et de la démocratie dans ce pays.

    Des textes jugés offensifs par les autorités. Sa femme ainsi que ses trois enfants ont obtenu l’asile politique au Canada et vivent à Sherbrooke depuis décembre 2013.

     

    Triste anniversaire

    Pour l’occasion, la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St-Pierre, et la ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion de l'Immigration, Kathleen Weil, ont tenu à réitérer le soutien du gouvernement du Québec à Raïf Badawi.

     

    «Le Gouvernement du Québec s'est donné pour mission de militer en faveur d'un plus grand respect des droits de la personne sur la scène internationale, notamment en favorisant le dialogue avec nos partenaires. Nous poursuivrons nos efforts afin d'obtenir la libération de M. Badawi», a indiqué la ministre Christine St-Pierre dans un communiqué.

    Le 18 octobre 2016, l'Assemblée nationale du Québec a adopté une motion à l'unanimité demandant entre autres «aux gouvernements du Québec et du Canada de faire tout en leur pouvoir pour obtenir la libération de M. Badawi et lui permettre de rejoindre sa famille».

     

    Vendredi, Amnistie internationale a organisé plusieurs rassemblements au Québec (Montréal, Rimouski, Thetford Mines et Ottawa) pour les prisonniers d’opinion, dont Raïf Badawi.

     

    Au début du mois de juin, les enfants du blogueur ont interpellé Justin Trudeau dans une vidéo afin qu’il intervienne personnellement dans le dossier. «C’est injuste que notre père soit en prison. Il n’a tué personne. Il a juste créé un blogue. M. Trudeau, prenez le téléphone, appelez le roi d’Arabie saoudite pour que notre père revienne», pouvait-on entendre dans la vidéo.

     

    Source

    http://www.journaldemontreal.com/actualite

     

     

    Ajoutée le 16 juin 2017

    Chanson originale / Original Song Kevin Mitchell
    Artiste peintre/ Painter Louis Robichaud
     

    Texte: http://quebec.huffingtonpost.ca/evely...
     

    Production : Bobby PARISI Atypiklabo
    Crédits après les paroles de la chanson en anglais et en français.
    Credits after the lyrics in English and French

    My Name is Raif Badawi
    My name is Raif Badawi , and i’m no longer free
    I’ve been inside your prison for five long years
    You can have my body but you can’t take my soul
    It will fly so high above the walls you built
    chorus : I pay the price to the King
    I pay the price to say what i think
    two thousand seventeen,
    one thousand lashes to say what i think
    Many have come before me
    And many more will surely die
    When we speak truth to power
    the price is always high
    Your power is your weakness
    your richness makes you wrong
    your throne only makes you blind
    your punishment makes me strong
    Chorus
    They say the pen is mightier,
    Mightier than the sword
    I will tear down your walls
    with nothing but my words
    My name is Raif Badawi and i’m no longer free
    i’ve been inside your prison for five long years
    chorus

     

     

    C’était il y a cinq ans. Le 17 juin 2012, Raif Badawi perdait son passeport, ses papiers d’identité et entrait en prison. Exactement un an après que sa famille, Ensaf, les enfants, Najwa, Doudi et Miriyam aient trouvé refuge en Égypte puis au Liban.
    Aujourd’hui, 17 juin 2017, les enfants n’ont pas vu leur père depuis plus de 6 ans.
    Le crime dont on accuse le père des enfants est celui d’avoir insulté l’Islam par voie électronique.

     

    Texte de la chanson en français

     

    Je m'appelle Raif Badawi et je ne suis plus libre

    Je vis dans vos prisons depuis cinq longues années
    Vous retenez mon corps, vous n’aurez pas mon âme
    Elle voit de si haut le dessus de vos murs
     

    Chœur : Je paie le prix au roi
    Je paie le prix pour dire ce que je pense
     

    2017


    1000 coups de fouet pour dire ce que je pense
    Beaucoup d’autres avant moi se sont dressés
    Et bien plus encore mourront certainement
     

    Pour qui parle vrai au pouvoir
    Le prix est toujours élevé
    Votre pouvoir est votre faiblesse
    Votre richesse vous affaiblit
    Votre trône vous aveugle
    Votre sanction me renforce
     

     

    Refrain
    On dit que le stylo est plus puissant,
    Plus puissant que l'épée
    J’abattrai vos murs
    Seulement de mes mots
    Je m'appelle Raif Badawi et je ne suis plus libre
    Je vis dans vos prisons depuis cinq longues années
     

    Refrain

    Un immense merci à Bobby Parisi pour cette merveilleuse complicité que nous avons développée pendant la réalisation de cette vidéo, à Louis Robichaud pour avoir initié le tout par une idée de génie et bien entendu à Kevin Mitchell pour avoir prêté sa voix, son talent et ses notes de musique si bien phrasées.


    One Thousand Lashes
    1000 coups de fouet

    Chanson originale / Original Song
    Kevin Mitchell

    Voix et guitare / Vocals and Guitar
    Kevin Mitchell
    Basse, mandola et percussion
    Bass, Mandola and Percussion
    Marc Atkinson

    Voix / Vocale
    Kim June Johnson

    Enregistré, mixé et masterisé
    Recorded, Mixed and Mastered
    Studio The Barn Studio, Hornby Island, BC

    Idée originale / Original idea
    Artiste peintre/ Painter
    Louis Robichaud

    Rédaction, recherche et archives
    Writing, Research and Archives
    Evelyne Abitbol

    Opérateur du drone / Operator
    André La Boissonnière

    Réalisation / Directors
    Evelyne Abitbol Bobby PARISI

    Production
    Bobby PARISI
    Atypiklabo

    Merci à Kevin Mitchell,
    Luc Côté, André Rancourt, Gilbert Dumas
    et Neegan Sioui.

    Merci à Ensaf et ses 3 enfants:
    Najwa, Doudi et Miriyam



    Merci à tous… Tous les droits réservés dans l’univers…

    www.LouisRobichaud.com
    www.EvelyneAbitbol.com
    www.FondationRaifBadawi.org
    www.Atypiklabo.com

     

    MMXVII

     

     

     


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  • Résultat de recherche d'images pour "prayer Londres"

    Cinq jours seulement avant le scrutin, une attaque terroriste a frappé un secteur très fréquenté de la capitale britannique

    Un attentat a de nouveau frappé le cœur de Londres, samedi 3 juin au soir. Trois assaillants à bord d'une camionnette ont foncé dans la foule sur le London Bridge. Ils ont ensuite attaqué des passants au couteau dans le quartier voisin de Borough Market, avant d'être abattus par la police. L'attaque terroriste a fait sept morts et au moins 48 blessés, selon le nouveau bilan donné par Scotland Yard, la police londonienne, dimanche 4 juin. 

     

    Article complet

    et direct

     

    http://www.francetvinfo.fr/monde/royaume-uni/attaques-de-londres/direct-un-attentat-fait-six-morts-et-48-blesses-a-londres-suivez-notre-edition-speciale_2221477.html

     


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  • Ladio Veron, en tenue traditionnelle, est venue plaider la cause de son peuple en France.

    RENCONTRE Il séjourne à Lille pour dénoncer l’expropriation des terres ancestrales dont son peuple est victime au Brésil…

    Ladio Veron, en tenue traditionnelle, est venue plaider la cause de son peuple en France. — Solidarité Guarani Kaiowa

    • Un Indien venu du Brésil est à Lille pour dénoncer l’expropriation des terres dont son peuple est victime.
    • Les terres sont utilisées pour des grandes cultures de canne à sucre ou de maïs et soja transgéniques.
    • Les droits des peuples indiens sont inscrits dans la constitution brésilienne.

    Il dénonce la perte de territoire que subit son peuple au Brésil. Pendant trois jours de conférences et d’animation à Lille*, Ladio Veron est le porte-parole de l’ethnie Guarani Kaïowa installée dans le sud du Mato Grosso, près de la frontière paraguayenne. Ce chef explique à 20 Minutes les raisons de son combat et de sa venue en Europe.

     

    Article complet

     

    http://www.20minutes.fr/lille/2075451-20170527-video-lille-soja-prive-terres-sert-nourrir-bufs-explique-indien-bresil

     


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