Cet été là, (1963),
je ne suis pas partie tout de suite,
je devais aller en vacances chez mon père,
ma grand mère avait surement trouvé
qu'il était temps qu'il prenne ses responsabilités ...
La suite de l'article
http://uneviepourgrandir.over-blog.com/2017/04/le-dernier-jour-de-mon-ete.html
Allez, je me lance, je sais que jusqu'à présent, j'ai bien pris garde qu'on ne sache rien de moi, mais après tout, on est pas responsable de ce qu'on a vécu, de ce qui a forgé ce que nous sommes,
même si cela m'a tellement massacré, et qu'il m'a fallu tant de temps pour m'en sortir, et que "j'en pleurerais des larmes de sang",
ce sont mes enfants qui en ont aussi,
subit les conséquence ...
C'est trop injuste qu'eux qui (comme moi quand je suis née)
n'avaient rien demandés, trainent tout ce qu'ils ont du vivre
comme un boulet,
mais on ne revient jamais en arrière et on fait ce qu'on peut ...
je veux pardonner, ne plus en vouloir à personne, je pense l'avoir fait à quelque part, mais ce n'est pas une raison pour que la vérité ne puisse être sue "c'est sans haine, et sans violence" je ne leur ai jamais fait de mal, j'aurai plutôt été du genre à m'en faire à moi même ... ,
un enfant qu'on ne reconnaît pas, qu'on nie,
inconsciemment se croit coupable,
non aimable !
C'est dommage pour eux
car pour moi nous sommes venus sur terre, pour grandir !
Et en ce qui me concerne, ils ne savent pas ce qu'ils ont perdu ...
je pense être une bonne personne et ils ne m'auront pas connue
Sauf mon tonton et ma tatie,
sans qui je ne serais jamais devenue
celle que je suis
http://uneviepourgrandir.over-blog.com/2016/06/un-petit-oiseau-tombe-du-nid-petite-enfance.html
Un article rejoignant ce sujet
Mes blessures dues à ton abandon
Ce vide émotionnel de l’abandon nous questionne aussi sur notre propre valeur, lèse notre estime de nous-même, avec un poids qui nous empêche de nous aimer. Car vivre l’abandon à un âge précoce fait que notre valeur est dépendante du fait que les autres veuillent rester ou pas près de nous.
D’où l’attachement que l’on développe. Vos relations sont marquées par la peur et la solitude, et sont des ressorts qui vous mènent à empêcher quiconque de s’approcher de vous. Vous devenez inaccessible émotionnellement, uniquement car vous essayez de vous protéger. Votre manière de construire des relations suit le modèle suivant :
- Au premier abord, vous êtes froid-e et distant-e pour éviter d’être vulnérable face aux autres : s’ils ne vous connaissent pas, ils ne peuvent pas vous abîmer.
- Ensuite, s’ils sont capables de vous connaître, vous les éloignez et pas forcément de manière consciente, mais pour vous protéger. S’il n’y a pas de lien émotionnel, vous ne souffrirez pas.
- Vos peurs sont alors renforcées, car votre prophétie s’accomplit et tout le monde vous abandonne. C’est à ce moment-là que vous vous sentez le plus seul-e : vous pensez que le monde est un monde hostile et que vous ne pouvez éviter le fait qu’on vous quitte.
- Vous réduisez davantage votre estime de vous-même, car la raison pour laquelle tout le monde vous abandonne est la suivante : vous ne les méritez pas. Tout comme cela est arrivé avec votre père : vous ne méritez la tendresse de personne.
https://nospensees.fr/blessures-dues-a-abandon/
LES PREUVES SCIENTIFIQUES DES TRAUMATISMES DANS L ADN
Le groupe de recherche du Professeur Alain Malafosse, du Département de psychiatrie de l’UNIGE (Université de Genève), en collaboration avec le Département de génétique et de développement, a ainsi démontré que l’association entre maltraitance infantile et certaines pathologies adultes résultait d’une modification des mécanismes de régulation des gènes. Leurs travaux sont publiés dans la revue Transnational Psychiatrie.
Ont participé à l’étude 101 sujets adultes souffrant d’un trouble de la personnalité borderline, caractérisé notamment par une instabilité dans les relations interpersonnelles, les émotions et l’impulsivité. En examinant leur ADN, issu d’une simple prise de sang, les chercheurs ont observé des modifications épi génétiques, c’est-à-dire dans les mécanismes de régulation des gènes, chez les participants ayant été maltraités durant leur enfance (abus physique, sexuel et émotionnel, carences affectives…).
Lien d’autant plus fort que plus la maltraitance a été sévère durant l’enfance, plus la modification est importante.