• Ce petit garçon passe l'été avec ses parents, au milieu de leur troupeau de brebis, sur les hauteurs de La Pierre-Saint-Martin, et marche sur leurs pas.

    " Etre berger, "c'est ça que je préfère", confie-t-il.

      

    A tout juste 4 ans, Paul conduit avec assurance un troupeau de plus de 300 brebis sur leur pâturage des Pyrénées. Le garçonnet est à peine plus haut que ses bêtes, mais, canne de berger à la main, il joue le pastoureau le plus sérieusement du monde.

    Ce petit garçon passe l'été avec ses parents dans une cabane de berger rustique au-dessus de La Pierre-Saint-Martin (Pyrénées-Atlantiques) et marche sur les pas de son père, Marc Haritchabalet, berger de profession. "Il passe partout, il nous suit dans tous les coins de la montagne", s'enthousiasme le papa.

    "Il a été habitué comme ça, explique la mère de Paul, Sylvie. Il nous voit faire, il veut faire. Il est venu tout bébé. Il a besoin d'être ici. Etre dehors toute la journée, ça lui va très bien." "Impressionnant", juge un ami de la famille, qui a vu Paul garder les troupeaux dès l'âge de 2 ans. "A cet âge-là, les enfants ont quand même plutôt peur des animaux", note-t-il. Inès, la petite sœur de Paul, regarde, elle, sa mère traire les brebis.

      

    Chez elle aussi, une vocation est peut-être en train de naître. "

      

     

     


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  • Que le monde puisse entendre ses mots : 
« Il ne suffit pas de manger bio et de se chauffer au solaire. Il n’y aura pas de changement de société sans changement humain. Et pas de changement humain sans changement de chacun. J’espère que l’Humanité comprendra enfin que la grande mutation sera celle de l’âme humaine. »
Pierre Rabhi

     

    Que le monde puisse entendre ses mots :
     

    « Il ne suffit pas de manger bio et de se chauffer au solaire.

     

    Il n’y aura pas de changement de société sans changement... humain.

      

    Et pas de changement humain sans changement de chacun. J’espère que l’Humanité comprendra enfin que la grande mutation sera celle de l’âme humaine. »

    Pierre Rabhi

     

    Partagé par Christophe dans le Groupe

    https://www.facebook.com/groups/194807740597322/?fref=ts#!/groups/194807740597322/ 

    Au nom de la terre (Pierre Rabhi)

     

     


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  • Françoise Renaud

      Françoise Renaud


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    Esprit Solaire par Exos64

     

    Le matin, je méditais face au Soleil et je rencontrais l'Esprit Solaire.

      

    Et, dans cet état-là, je ne savais plus si j'étais dans mon corps ou si j'étais devenu le Soleil : le temps n'existait plus, j'étais l'Espace.

     

    O.M. AÏVANHOV


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    Lettre de Nelson MANDELA à Winnie MANDELA depuis la prison de Kroonstad,
     
    1er août 1970,

     

    Les moissons de misère que nous avons récoltées lors de ces quinze derniers mois d'épreuves ne sont pas prêtes de s'effacer de mon esprit. J'ai l'impression que toutes les parties de mon corps, chair, sang, os et âme ne sont plus que de la bile, tant mon impuissance absolue à te venir en aide dans les moments terribles que tu traverses me rend amer.

    Quelle différence ce serait pour ta santé et ton moral, ma chérie, pour ma propre anxiété et pour la tension dont je n'arrive à me défaire, si seulement nous pouvions nous voir! Si je pouvais être à tes côtés et t'étreindre, ou si je pouvais ne fût-ce qu'apercevoir ta silhouette à travers les barbelés qui nous sépareraient inévitablement!

     

    La souffrance physique n'est rien comparée à la façon dont on a piétiné les tendres liens d'affection qui fondent notre mariage et tentée de briser notre relation de mari et femme. Quel épouvantable moment nous vivons! Nos convictions les plus chères s'en trouvent mises à l'épreuve, comme nos résolutions.

     

    Mais tant que j'aurai le privilège de pouvoir communiquer avec toi, même si c'est pour la forme, et jusqu'à ce qu'on me retire expressément ce droit, nos dossiers témoigneront que j'ai essayé avec acharnement de t'écrire tous les mois. Je te le dois, et rien ne m'en distraira. Peut-être ma persévérance sera t-elle un jour récompensée.

     

    Il y aura toujours des hommes de bonne volonté sur terre, dans tous les pays, et même dans le nôtre. Un jour, nous aurons pour nous le soutien sincère et indéfectible d'un homme honnête, placé au sommet de l'État, qui jugera incorrect de ne pas honorer son devoir consistant à protéger les droits et les prérogatives de ses ennemis les plus résolus, dans la bataille d'idées qui se joue ici; un homme qui se fera de la justice et de l'équité une idée suffisamment haute pour nous garantir non seulement les droits et prérogatives que la loi nous accorde déjà, mais qui nous dédommagera pour ceux dont nous avons été privés.

    En dépit de tout ce qui est arrivé, des vicissitudes et des revers de fortune des quinze derniers mois, je garde espoir. Il m'arrive même de croire que ce sentiment fait partie de moi. Je sens mon cœur pomper l'espoir et le diffuser dans toutes les parties de mon corps, où il me réchauffe le sang et me remonte le moral. Je suis convaincu qu'une avalanche de calamités personnelles ne peut pas écraser un révolutionnaire déterminé, pas plus que le brouillard obscur qui accompagne de telles tragédies ne peut le faire suffoquer.

    L'espoir est au combattant de la liberté ce que la bouée de sauvetage est au nageur : la garantie qu'il ne se noiera pas, qu'il restera à l'abri du danger. Ma chérie, je sais que si la richesse se mesurait en pesant l'espoir et le courage, avec ce que tu recèles en ton sein (cette idée, je la tiens de toi), tu serais certainement millionnaire.

    Souviens-t'en toujours.

     

    Source: MANDELA (Nelson), Conversations avec moi-même, Paris, Les Éditions de La Martinière, 2010.

     

    Les individus que nous sommes ont tendance à juger leur réussite à... l'aune des critères extérieurs, tels que la position sociale, l'influence, la popularité, la richesse ou le niveau d'éducation. Ce sont bien sûr des notions importantes pour mesurer sa réussite - et on comprend que beaucoup tentent d'obtenir le meilleur d'eux-mêmes sur ces points.
     
    Mais d'autres critères intérieurs sont peut-être plus importants pour juger de l'accomplissement d'un homme ou d'une femme. L'honnêteté, la sincérité, la simplicité, l'absence de vanité, la capacité à servir les autres - qualité à la portée de toutes les âmes - sont les véritables fondements de notre vie spirituelle.
     
    Mais cette réussite-là n'est pas accessible sans un travail d'introspection véritable et une connaissance de ses forces et faiblesses."
     
    -Nelson Mandela
     

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