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Par roda83 le 10 Septembre 2018 à 15:56
Démission de Nicolas Hulot : plus que jamais nous devons infléchir le futur
Patrick FRÊNEVanves, France10 sept. 2018 —
La planète ne prend décidément pas la mesure de l'incendie climatique et écologique. La France et son gouvernement ne font pas exception à la règle et Nicolas Hulot en a fait l'amer constat : il appelle désormais à la mobilisation des citoyens, seule à même de faire bouger les positions.
Mise à jour
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Par roda83 le 10 Septembre 2018 à 06:26
Rencontre avec Pierre Rabhi le 24 septembre 2013 au cinéma Utopia autour du film "Au nom de la terre" réalisé par Marie-Dominique Dhelsing. Partie 2 : http://www.youtube.com/watch?v=6iaiWN... Partie 3 : http://www.youtube.com/watch
Partie 4 : http://www.youtube.com/watch?v=bB4_iI...
Partie 5 : http://www.youtube.com/watch?v=k5obiT...
Partie 6 : http://www.youtube.com/watch?v=BA0Ket...
http://www.mollat.com/recherche/auteu...
Notes de Musique : "L'chaim" by Rosza (http://szelrosza.org)
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Pierre Rabhi est paysan, écrivain et penseur.
Il est l’un des pionniers de l’agro-écologie en France.
Amoureux de la Terre nourricière, engagé depuis quarante ans au service de l’Homme et de la Nature, il appelle aujourd’hui à l’éveil des consciences pour construire un nouveau modèle de société où « une sobriété heureuse » se substituerait à la surconsommation et au mal-être des civilisations contemporaines.
Playlist
https://www.youtube.com/user/LibrairieMollat/search?query=Rabhi+
Date de sortie 27 mars 2013 (1h38min) Réalisé par Marie-Dominique Dhelsing Avec Pierre Rabhi Genre Documentaire Nationalité Français
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Par roda83 le 8 Septembre 2018 à 06:28
Au 1er septembre 2018, trois néonicotinoides seront interdits en Europe, mais des dérogations restent possibles jusqu'en juillet 2020. Est-ce l'arbre qui cache la forêt ?
Quelles sont les réelles solutions pour sauver les abeilles, et en finir avec la politique des petits pas ?
• Crédits : Sean Gallup - Getty
Émission en partenariat avec le service Planète-Sciences du Monde
• Crédits : Le Monde
L’été 2018 touche à sa fin, force est de constater qu’il restera celui des mauvaises nouvelles en matière d’environnement, et la démission du ministre Nicolas Hulot ne semble pas augurer d’un avenir meilleur, à moins d’un sursaut politique … Été caniculaire, été meurtrier aussi, notamment pour les espèces animales comme les colonies d’abeilles, sentinelles de l’environnement, dont l’hécatombe continue et suscite un appel à l’aide de la part des apiculteurs. En 30 ans, ce sont 75 à 80% des insectes volants qui ont disparu en Europe. Et ailleurs, comme aux États-Unis ou au Canada, le déclin est tout aussi massif…
Une situation qui a de quoi nous alarmer. Un enjeu qui dépasse les apiculteurs puisqu’il concerne la dégradation générale de l’environnement, la sécurité alimentaire et la santé de tous.
Depuis hier, 1er septembre, trois néonicotinoides sont désormais interdits en Europe, mais des dérogations restent possibles jusqu’en 2020.
« L’Homme et les Abeilles : à quand la lune de miel ? », état des lieux avec Henri Clément, apiculteur, secrétaire général et porte-parole de l’UNAF, l’Union nationale de l’apiculture française, auteur notamment du « Traité Rustica de l'apiculture ». Et Gérard Arnold, apidologue, directeur de recherche émérite au CNRS au laboratoire Evolution, Génomes, Comportement, Ecologie (EGCE) à Gif-sur-Yvette, et expert sur l'abeille à l'EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) et à l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail)
Article complet
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Par roda83 le 21 Août 2018 à 06:04
En avril dernier, la française Claire Nouvian a reçu le prix Goldman, la plus haute distinction dans le domaine de l'environnement. Avec son association Bloom, elle milite depuis 2005 pour la préservation des océans et la défense de la pêche artisanale.
• Crédits : RODRIGO FRISCIONE / CULTURA CREATIVE - AFP
Tandis que des études très récentes indiquent que les zones marines sauvages ont quasiment disparu et que les bateaux de pêche en haute mer vont de plus en plus loin pour capturer de moins en moins de poissons, la préservation des océans devient chaque jour plus urgente.
Le 1er août denier, la secrétaire d'Etat à la Transition écologique et solidaire Brune Poirson officialisait le lancement d'une "mission océan" destinée notamment à mieux protéger les récifs coraliens. En septembre, des discussions s'ouvriront à New-York sous l’égide de l’ONU, pour tenter d’établir un cadre juridique à la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine.
Claire Nouvian, fondatrice et présidente de l'association Bloom, est l'invitée de Julie Gacon dans les Matins d'été.
Claire Nouvian. A @Bloom_FR on est l’ennemi d'aucun pêcheur : on estime qu’une ressource vivante tout à fait comestible, et parfois même délicieuse, doit être récoltée. Il y a un enjeu de sécurité alimentaire. Mais on doit inventer un modèle de pêche durable pour les océans et l’homme. Aujourd’hui on est dans une tragédie des communs. Le poisson est une ressource gratuite, or la ressource est en train de décliner. On n’a pas réussi à l’éviter en Europe, on est en train d’essayer de ramer mais à contre courant. La question est : qui va avoir accès aux dernières ressources, aux derniers poissons ? Dans cette course-là ce sont les industriels qui gagnent.
On est plus du côté des pêcheurs artisans, il y a une urgence sociale réelle. Les meilleures pratiques de pêche sont en train de disparaître. S’il y a 1000 ressources, est-ce qu'on a envie qu’un seul pêcheur industriel pêche tout ou que 500 pêcheurs à la ligne les pêchent ?
Même dans les grandes profondeurs des océans, la pollution plastique parvient. Même les calamars des abysses ont des particules plastiques dans leur organisme.
Est-ce qu’on a vraiment besoin d’aller vers l’exploitation des minerais sous-marins ? Si après avoir dépendu des hydrocarbures on dépend des métaux rares et des minerais, c'est recommencer un nouvel épisode de dévastation de ressources non renouvelables.
Retrouvez ici la deuxième partie de cet entretien
À LIRE AUSSICultures MondeLes nouveaux délinquants environnementaux (2/4) : Du golfe de Guinée à la Thaïlande : les ravages de la pêche illégaleExtrait de l'émission en vidéo
Bibliographie
AbyssesFayard, 2006
Intervenants-
fondatrice de l'association Bloom (protection des océans et de la pêche artisanale)
L'équipeProductionRéalisationAvec la collaboration de
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Par roda83 le 17 Août 2018 à 05:58
L'Invité des Matins d'été (1ère partie) par Olivia Gesbert et Julie Gacon
Alors que la planète subit cet été de longs épisodes d'une canicule intense et généralisée, la question du changement climatique se pose de manière accrue. Si une transition écologique apparaît indispensable, celle-ci est-elle vraiment possible ?
• Crédits : Abdulhamid Hosbas / Anadolu Agency ABDULHAMID HOSBAS / ANADOLU AGENCY - AFP
Dans une étude publiée ce lundi, des chercheurs internationaux annoncent un point de rupture dans le changement climatique : le réchauffement est tel qu'il entraîne un effet domino, sans retour en arrière possible.
Selon un rapport annuel publié le 1er août par l’Agence nationale américaine océanique et atmosphérique, les émissions de gaz à effet de serre sont reparties à la hausse en 2017, après 3 ans de stagnation. L'étude démontre aussi que 2017 a été une année noire pour le climat en général.
Alors que la planète subit cet été de longs épisodes d'une canicule intense et généralisée, la question du changement climatique se pose de manière accrue. Si une transition écologique apparaît indispensable, celle-ci est-elle vraiment possible ?
Julie Gacon reçoit Hervé Le Treut, climatologue, professeur à Sorbonne Université et à l’Ecole polytechnique, directeur de l’institut Pierre Simon-Laplace et membre de l’Académie des Sciences.
Il a dirigé une équipe de travail de scientifiques, qui vient de réaliser un rapport sur la question de l’anticipation des changements climatiques au niveau régional, à partir de l’étude du territoire de la Nouvelle Aquitaine.
Hervé Le Treut : Dans les crises de canicule il se passe deux choses : l’effet du réchauffement graduel de la planète, associé aux gaz à effets de serre qui font une chape invisible qui petit à petit empêche la planète de se refroidir. Et cela se superpose au réchauffement naturel.
La tendance des gaz à effets de serre est très difficile à inverser car l'économie mondiale est très influencée par les énergies fossiles. 80% de l'énergie mondiale est produite par le pétrole, le charbon ou le gaz naturel. Les éoliennes et le solaire n'en représentent que 1% de l'énergie produite.
La part des différents types d’énergie n’a pas beaucoup changé en 40 ans, or an a multiplié par 2 l’énergie produite. Il y a quand même des progrès, mais on est très loin de ce qu’il faudrait, avec une planète qui n’attend pas.
On a tendance a répéter des discours d'alerte mais les problèmes évoluent. La dette climatique est beaucoup plus grande qu'il y a 20 ans. On a émis depuis beaucoup de gaz à effets de serre qui sont dans l’atmosphère et qui vont y rester. On engage le futur à chaque fois plus."
Extrait de l'émission en vidéo :
Retrouvez ici la deuxième partie de cet entretien
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SavoirsJean Jouzel : "Il y a un risque qu’il ne soit trop tard pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique"Intervenants-
Climatologue, membre de l'Académie des sciences, directeur de recherches au CNRS, directeur de l'Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) où il dirige le laboratoire de météorologie dynamique.
à l'heure où l'on s'inquiète d'une sixième extinction des espèces et
où Hubert Reeves regrette que l'homme ait oublié la "totale interdépendance de tous les êtres vivants".
Notre salut se cacherait-il dans les étoiles ?
Ou a minima dans les stations orbitales, devenues le refuge d'une humanité en danger ?
https://www.franceculture.fr/
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