La Colombie est grande et multiple, un kaléidoscope géographique. Mer, océan, montagne, désert, jungle composent le territoire colombien où vivent en harmonie et disharmonie humains, végétation et animaux. L’homme grignote égoïstement le territoire de mère nature, dans sa course effrénée vers toujours plus de gains, ce qui le conduit à grand pas à sa perte future.
Territoires mutilés au profit de multinationales qui s’approprient sans vergogne l’espace en dépit des populations locales (animales et humaines ) Poussière de charbon, contamination des fleuves, barrages maléfiques disséminent peu à peu les populations locales, sans compter les assassinats auxquels donnent lieu les corruptions diverses en résultant.
Beaucoup d’artistes s’impliquent et chantent cette nature souvent malmenée et assassinée. De la musique populaire rendant hommage aux animaux en passant par des artistes sonores comme David Velez et sa chorale d’oiseaux, Leonel Vasquez et ses installations sonores très critiques pointant du doigt le problèmes de l’eau, et des communautés locales. La nature tient une place centrale dans la vie et la culture des habitants de la Colombie . Un paysage sonore beau mais ténébreux, où le cri de la nature se fait de plus en plus pressant. Le son de la nature deviendra-t-il vintage ?
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