• Lors de la campagne présidentielle 2017, Emmanuel Macron avait déclaré : « d’ici à la fin de l’année, je ne veux plus personne dans les rues, dans les bois ».

    Début 2018, force est de constater que cette promesse est un échec. Le président de la République l’a reconnu lui-même, incriminant une plus forte pression migratoire au dernier trimestre 2017.

    Mais les associations demandent à l’exécutif de ne pas se cacher derrière des explications conjoncturelles et de prendre des mesures concrètes pour atteindre un objectif « zéro SDF », comme le réclame la Fondation Abbé Pierre.

    Mais plus un SDF dans les rues, est-ce possible ? Faisons le tour de la question Pour commencer, un état des lieux sur le nombre de SDF à la rue est nécessaire.

    Une controverse a éclaté en janvier 2018 quand deux membres de la majorité ont confirmé une estimation de 50 hommes isolés SDF en Île-de-France.

    Ce non-sens, d’après les associations, a conduit un gigantesque comptage réalisé par plus de 2000 bénévoles dans la nuit du 15 au 16 février.

    Si le chiffre exact n’est pas encore connu, les associations parlent de plusieurs milliers de sans-abri pour la seule ville de Paris. Quelles mesures prendre alors ?

    Trois axes de travail permettraient de se rapprocher de l’objectif « zéro SDF ». Tout d’abord, le logement. Pour les associations, la clé de la réussite est de proposer aux personnes en grande précarité des logements moins chers, « très sociaux », comme le réclame la Fondation Abbé Pierre.

    Ils devraient permettre à certains sans abri de réintégrer un logement, et à d’autres personnes de se donner du temps pour rebondir en cas de perte d’un travail ou de rupture familiale.

    Le député La République en Marche, Aurélien Taché, également président du conseil national de l’habitat, indique que le gouvernement devrait mettre en place une politique de « logement d’abord » qui consiste à loger les personnes avant toute autre démarche de réinsertion dans la société.

    Mais pour l’instant, aucune mesure concrète n’a été présentée par la majorité dans ce sens. Le Secours catholique, lui, va créer dès 2018 une « agence immobilière sociale » pour aider les personnes dans la recherche de logement et ensuite se porter caution pour eux, afin de donner confiance aux propriétaires. Un autre axe jugé fondamental par les associations comme par le gouvernement, est l’accès à l’emploi.

    C’est, pour l’exécutif, la principale piste pour répondre à la question des sans-abri. Ils tablent en effet sur la poursuite de la baisse du chômage pour permettre de réduire mécaniquement, les situations d’extrême précarité. Les associations vont plus loin en demandant la mise en place des mesures d’accompagnement vers l’emploi de manière spécifique pour les personnes éloignées de très longue date du marché du travail. Cela amène au dernier axe : l’accompagnement des personnes dans la durée. C’est le point le plus oublié par les gouvernants, selon les associations. C’est pourtant une manière, comme le dit Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre de, « sortir de la gestion d’urgence des personnes à la rue ».

    Quand on parle de politique d’accompagnement, l’exemple finlandais est souvent évoqué. Mise en place dans les années 1980, elle a réduit de 66 % le nombre des SDF dans le pays.

    Pour cela, trois grands ministères travaillent de concert.

    Celui des finances qui dégage une capacité d’investissement pour la construction des logements, celui de l’environnement pour construire des logements peu gourmands en énergie, et enfin le ministère de la Santé qui se charge du suivi social des personnes réinsérées. 

    Cependant, même si de telles mesures sont suivies dans la durée, l’hébergement provisoire demeure nécessaire. Car si certains pays ont réussi à réduire le nombre de sans-abri, aucun n’est jamais parvenu à cet objectif tant souhaité de « zéro SDF ».

     

    La Croix


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  • Accueillir l’Autre – Le Bon Larron

     

    Accueillir l’Autre – Le Bon Larron

     

    https://videotheque.cfrt.tv/video/accueillir-lautre-le-bon-larron/

     

    Dangereux, violents, déviants, ils ont été mis au ban de la société. Enfermés, rejetés, ils restent souvent pestiférés bien après leur sortie de prison. Rares sont les mains tendues et les regards bienveillants qui aident ceux qui ont commis des crimes ou des délits à prendre un nouveau départ.

    Ce film documentaire de 26 minutes se propose de retracer l’histoire d’une amitié aussi improbable que salvatrice entre deux hommes que tout semble opposer : Gérard, un braqueur multirécidiviste ayant passé près de la moitié de sa vie derrière les barreaux et Henry, un agriculteur discret et réservé de la région du Mans. L’athée et l’homme de prière. Le violent et le pacifique. Leur point commun : tous deux sont épris de liberté. Au fil des parloirs, tous les dimanches pendant trois ans, une relation forte va s’instaurer entre les deux hommes.

    Une production : CFRT

    Animer une projection du film Le Bon Larron avec notre fiche pédagogique-LE BON LARRON.pdf

     

    Source :  

    https://www.cfrt.tv/


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  •  Enfoirés 2018, Musique le 20/01 - Medley Koh-Lanta - Despacito, I will survive

    Adeline Jeannin

    Liberté

    Paul Eluard

    Sur mes cahiers d’écolier
    Sur mon pupitre et les arbres
    Sur le sable sur la neige
    J’écris ton nom

    Sur toutes les pages lues
    Sur toutes les pages blanches
    Pierre sang papier ou cendre
    J’écris ton nom

    Sur les images dorées
    Sur les armes des guerriers
    Sur la couronne des rois
    J’écris ton nom

    Sur la jungle et le désert
    Sur les nids sur les genêts
    Sur l’écho de mon enfance
    J’écris ton nom

    Sur les merveilles des nuits
    Sur le pain blanc des journées
    Sur les saisons fiancées
    J’écris ton nom

    Sur tous mes chiffons d’azur
    Sur l’étang soleil moisi
    Sur le lac lune vivante
    J’écris ton nom

    Sur les champs sur l’horizon
    Sur les ailes des oiseaux
    Et sur le moulin des ombres
    J’écris ton nom

    Sur chaque bouffée d’aurore
    Sur la mer sur les bateaux
    Sur la montagne démente
    J’écris ton nom

    Sur la mousse des nuages
    Sur les sueurs de l’orage
    Sur la pluie épaisse et fade
    J’écris ton nom

    Sur les formes scintillantes
    Sur les cloches des couleurs
    Sur la vérité physique
    J’écris ton nom

    Sur les sentiers éveillés
    Sur les routes déployées
    Sur les places qui débordent
    J’écris ton nom

    Sur la lampe qui s’allume
    Sur la lampe qui s’éteint
    Sur mes maisons réunies
    J’écris ton nom

    Sur le fruit coupé en deux
    Du miroir et de ma chambre
    Sur mon lit coquille vide
    J’écris ton nom

    Sur mon chien gourmand et tendre
    Sur ses oreilles dressées
    Sur sa patte maladroite
    J’écris ton nom

    Sur le tremplin de ma porte
    Sur les objets familiers
    Sur le flot du feu béni
    J’écris ton nom

    Sur toute chair accordée
    Sur le front de mes amis
    Sur chaque main qui se tend
    J’écris ton nom

    Sur la vitre des surprises
    Sur les lèvres attentives
    Bien au-dessus du silence
    J’écris ton nom

    Sur mes refuges détruits
    Sur mes phares écroulés
    Sur les murs de mon ennui
    J’écris ton nom

    Sur l’absence sans désir
    Sur la solitude nue
    Sur les marches de la mort
    J’écris ton nom

    Sur la santé revenue
    Sur le risque disparu
    Sur l’espoir sans souvenir
    J’écris ton nom

    Et par le pouvoir d’un mot
    Je recommence ma vie
    Je suis né pour te connaître
    Pour te nommer

    Liberté.

    Paul Eluard

     

     

    Juste une p'tite chanson" en Langue des Signes Française (LSF)

    Avec les élèves du Lycée Arthur Varoquaux de Tomblaine ---

    Téléchargez "Juste une p'tite chanson" : http://smarturl.it/LesEnfoires2017

    1 achat de la chanson = 1 repas pour les Restos ---

    Retrouvez Les Enfoirés sur : Site officiel : http://www.enfoires.com

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    Enfoiréthèque

    La tendresse

    http://www.enfoires.fr/enfoiretheque/?titres_id=687

     

    https://www.restosducoeur.org/


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  • Conversation avec une survivante de l'holocauste,

    âgée de 108 ans, Alice Herz Sommer.

     

     Interview réalisée par Anthony Robbins.

    Traduction: Bernard de Bézenac

     

    Ajoutée le 7 juin 2012

     

     
     
    Le monde d'Alice. 108 ans de sagesse
     
     À la libération du camp de Theresienstadt,
    Alice retourne à Prague où son appartement est occupé par des étrangers.
     
    Ne retrouvant plus ses proches, elle émigre à l’âge de 45 ans en Israël où elle enseigne la musique classique et poursuit une carrière de pianiste émérite.
    Elle entretient aussi une véritable amitié avec Max Brod, Leonard Bernstein
    et Golda Meir.
     
    À 87 ans, elle part pour Londres rejoindre son fils. Aujourd’hui, à bientôt 108 ans, elle vit seule, reçoit de nombreux invités et joue du piano trois fois par jour.
     
    Malgré les années d’emprisonnement, l’assassinat de sa mère, de son mari et de ses amis par les nazis, elle ne nourrit aucune amertume, consciente que la haine ronge davantage l’âme de celui qui la ressent que de celui qui en est la victime.
     
    Après plus d’un siècle d’existence, Alice offre dans ce livre douze leçons de vie tirées de son expérience hors du commun : l’importance de mener une existence authentique, de cultiver un esprit critique et une faculté d’adaptation.
     
    Elle nous encourage aussi à rester ouverts aux autres et à ne pas juger hâtivement, car le bien comme le mal ne viennent pas toujours de là où on les attend le plus.…
     

    https://livre.fnac.com/a3809616/Alice-Herz-Sommer-Le-monde-d-Alice-108-ans-de-sagesse

     

     

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    "Pour des dizaines de milliers de personnes à travers le monde, Alice Sommer Herz est considérée comme une femme d'une sagesse extraordinaire, une source d'inspiration pour tous.

     

    Elle touche les cœurs et stimule les esprits de tous ceux qu'elle rencontre.

    J'ai pu le vérifier maintes et maintes fois depuis 30 ans que je la connais.

     

    Quand la chaîne de télévision allemande WDR nous a demandé de faire le film « We Want the Light» (« Nous Cherchons la Lumière »), je n'aurais pas accepté le projet si je n'avais pas connu Alice Sommer aussi bien.

     

    Mon instinct de cinéaste me disait que sa sagesse et sa grâce, tout en nous racontant ses expériences, transformeraient une tâche quasiment insurmontable en un projet possible.

     

    Et ce fut le cas. Le film a remporté des prix internationaux, mais je suis persuadé que c'est Gigi Sommer qui les a remportés. Ce n'est pas de la fausse modestie.

     

     

    Il ne s'agit pas de renier les talents nécessaires à la réalisation d'un film, mais la force intérieure, l'ingrédient majeur qui a relevé le film viennent, selon moi, de notre star de 98 ans.

    Quand nous avons tourné le film, nous avons filmé beaucoup plus avec Gigi sommer qu'il n'était nécessaire, car je pensais que nous devrions un jour faire un film consacré à elle seule.

     

    Pendant des années, l'idée est restée vague, mais six semaines avant son 106e anniversaire, elle m'a dit: « Vous savez, le grand âge est comme une maladie. Je ne suis plus moi-même. Le corps ne peut plus résister comme il en avait l'habitude.»

     

    Cette phrase m'a donné l'élan que je recherchais. Il était impératif que je produise en l'honneur de son anniversaire, quelque chose qui utiliserait toute la pellicule que nous avions filmée quand elle avait 98 ans, et que personne n'avait encore jamais vue.

     

    Nous avons terminé le projet dix jours avant le grand jour, qui est le 26 novembre 2009.

     

     

    Quand je lui ai montré le résultat de notre travail, elle a dit: « Très bien, il n'y a rien de superflu.

     

     

    Vous avez dû énormément travaillé. » Elle aussi exprimé son approbation de la façon dont la musique a été intégré à sa parole. Oui, chère Gigi, beaucoup de travail, mais chaque seconde était comme de l'or.

     

     

    Et la cause est glorieuse. J'ai consacré toute ma vie professionnelle à la réalisation de films qui préservent la mémoire de nos artistes contemporains, d'une façon que ni les livres, ni les disques, ni même les concerts ne le peuvent, une fois qu'ils nous ont quitté. C'est le fruit d'une concaténation inhabituelle de circonstances :

    La première a été l'arrivée d'une génération de musiciens, jeunes, débordant de talents et d'exubérance, tandis qu'au même moment, on inventait la première caméra légère et silencieuse de 16 mm.

    Grâce à cela, nous avons pu réaliser un genre de film qui n'avait encore jamais été fait, et ce genre a persisté.

     

    Gigi Sommer est une artiste qui mérite qu'on ne l'oublie pas.

    Je suis fier et reconnaissant d'avoir pu faire quelque chose pour que l'esprit, la grâce et la noblesse de la musique d'Alice Sommer Herz, restent une présence vivante à travers le monde.

     

    " Christopher Nupen,

    16 novembre 2009

    An Allegro Film by

    Christopher Nupen

     


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  • Résultat de recherche d'images pour "mercy enfant"

    Mercy est née sur l'Aquarius, à l'instant où nous entrions dans le port de Catane. Quel symbole !

    Mercy ouvre les yeux à la vie à bord de l'Aquarius. Émotion pour tout l'équipage

    pic.twitter.com/Sb3ROWiqat

    Des migrants attendent ici d'être secourus par le navire Aquarius en Méditerranée. C'est ce bateau qui a secouru la maman enceinte de la petite Mercy.

    "Mercy", la bouleversante histoire derrière la chanson de la France à l ...

     

    https://twitter.com/GregLeclerc/status/844134367769362432

     

     

    Histoire touchante d'une petite fille migrante racontée dans leur chanson "Mercy"

     

    Paroles 

    Je suis née ce matin Je m’appelle Mercy

    Au milieu de la mer Entre deux pays, Mercy

    C’était un long chemin et Maman l’a pris

    Elle m’avait dans la peau, huit mois et demi

    Oh oui, huit mois et demi

    On a quitté la maison, c’était la guerre

    Sûr qu’elle avait raison, y’avait rien à perdre

    Oh non, excepté la vie

     Refrain

     Je suis née ce matin Je m’appelle Mercy

    On m’a tendu la main

    Et je suis en vie

     Je suis tous ces enfants

    Que la mer a pris

     Je vivrai cent mille ans Je m’appelle Mercy

    Et là devant nos yeux y’ avait l’ennemie

    Une immensité bleue peut-être infinie

    Mais oui, on en connaissait le prix

    Surgissant d’une vague, un navire ami

    A redonné sa chance à notre survie

     C’est là, que j’ai poussé mon premier cri

    Refrain

    Merci, merci, merci, merci

    Merci, merci, je vais bien merci

    Merci, merci, merci, merci Merci, merci, je vais bien merci

     

     Le single "Mercy"est disponible sur Deezer

     http://www.deezer.com/fr/album/54380622

     

     

     Madame Monsieur

     Le 21 mars 2017, nous sommes tombés sur un tweet d’un reporter embarqué sur l’Aquarius, le bateau humanitaire affrété par SOS Méditerranée. Il y montrait la photo d’une petite fille pré-nommée Mercy et qui venait de naître à bord. La naissance de MERCY nous a procuré tant d’émotions que nous avons cherché une manière heureuse et réconfortante de la mettre en chanson, puis en vidéo. Puisque, qu’on le veuille ou non, nous sommes tous des migrants d’aujourd’hui ou d’hier, nous sommes partis à la rencontre de dizaines de personnes de toutes origines et de tous âges, d’anonymes et de personnalités, susceptibles de comprendre les raisons du long chemin pris par MERCY et sa maman. Ainsi, pendant quatre mois, armés d’un IPhone, d’une ou deux lumières et de fonds de papier Canson, nous avons sillonné Paris et quelques villes de province, et réalisé 156 portraits. A notre façon, en amateurs, mais passionnés et émus, nous avons réalisé une collection de visages et de sourires sincères, et raconté 156 fois la belle histoire de MERCY, ce bébé de l’espoir. Pourvu qu’elle et sa maman soient aujourd’hui en sécurité, où qu’elles aient posé la première pierre de leur nouvelle vie.

     

    Émilie & Jean-Karl


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