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Par roda83 le 22 Mai 2018 à 11:01
Lors de la campagne présidentielle 2017, Emmanuel Macron avait déclaré : « d’ici à la fin de l’année, je ne veux plus personne dans les rues, dans les bois ».
Début 2018, force est de constater que cette promesse est un échec. Le président de la République l’a reconnu lui-même, incriminant une plus forte pression migratoire au dernier trimestre 2017.
Mais les associations demandent à l’exécutif de ne pas se cacher derrière des explications conjoncturelles et de prendre des mesures concrètes pour atteindre un objectif « zéro SDF », comme le réclame la Fondation Abbé Pierre.
Mais plus un SDF dans les rues, est-ce possible ? Faisons le tour de la question Pour commencer, un état des lieux sur le nombre de SDF à la rue est nécessaire.
Une controverse a éclaté en janvier 2018 quand deux membres de la majorité ont confirmé une estimation de 50 hommes isolés SDF en Île-de-France.
Ce non-sens, d’après les associations, a conduit un gigantesque comptage réalisé par plus de 2000 bénévoles dans la nuit du 15 au 16 février.
Si le chiffre exact n’est pas encore connu, les associations parlent de plusieurs milliers de sans-abri pour la seule ville de Paris. Quelles mesures prendre alors ?
Trois axes de travail permettraient de se rapprocher de l’objectif « zéro SDF ». Tout d’abord, le logement. Pour les associations, la clé de la réussite est de proposer aux personnes en grande précarité des logements moins chers, « très sociaux », comme le réclame la Fondation Abbé Pierre.
Ils devraient permettre à certains sans abri de réintégrer un logement, et à d’autres personnes de se donner du temps pour rebondir en cas de perte d’un travail ou de rupture familiale.
Le député La République en Marche, Aurélien Taché, également président du conseil national de l’habitat, indique que le gouvernement devrait mettre en place une politique de « logement d’abord » qui consiste à loger les personnes avant toute autre démarche de réinsertion dans la société.
Mais pour l’instant, aucune mesure concrète n’a été présentée par la majorité dans ce sens. Le Secours catholique, lui, va créer dès 2018 une « agence immobilière sociale » pour aider les personnes dans la recherche de logement et ensuite se porter caution pour eux, afin de donner confiance aux propriétaires. Un autre axe jugé fondamental par les associations comme par le gouvernement, est l’accès à l’emploi.
C’est, pour l’exécutif, la principale piste pour répondre à la question des sans-abri. Ils tablent en effet sur la poursuite de la baisse du chômage pour permettre de réduire mécaniquement, les situations d’extrême précarité. Les associations vont plus loin en demandant la mise en place des mesures d’accompagnement vers l’emploi de manière spécifique pour les personnes éloignées de très longue date du marché du travail. Cela amène au dernier axe : l’accompagnement des personnes dans la durée. C’est le point le plus oublié par les gouvernants, selon les associations. C’est pourtant une manière, comme le dit Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre de, « sortir de la gestion d’urgence des personnes à la rue ».
Quand on parle de politique d’accompagnement, l’exemple finlandais est souvent évoqué. Mise en place dans les années 1980, elle a réduit de 66 % le nombre des SDF dans le pays.
Pour cela, trois grands ministères travaillent de concert.
Celui des finances qui dégage une capacité d’investissement pour la construction des logements, celui de l’environnement pour construire des logements peu gourmands en énergie, et enfin le ministère de la Santé qui se charge du suivi social des personnes réinsérées.
Cependant, même si de telles mesures sont suivies dans la durée, l’hébergement provisoire demeure nécessaire. Car si certains pays ont réussi à réduire le nombre de sans-abri, aucun n’est jamais parvenu à cet objectif tant souhaité de « zéro SDF ».
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Par roda83 le 18 Avril 2018 à 11:19
Accueillir l’Autre – Le Bon Larron
https://videotheque.cfrt.tv/video/accueillir-lautre-le-bon-larron/
Dangereux, violents, déviants, ils ont été mis au ban de la société. Enfermés, rejetés, ils restent souvent pestiférés bien après leur sortie de prison. Rares sont les mains tendues et les regards bienveillants qui aident ceux qui ont commis des crimes ou des délits à prendre un nouveau départ.
Ce film documentaire de 26 minutes se propose de retracer l’histoire d’une amitié aussi improbable que salvatrice entre deux hommes que tout semble opposer : Gérard, un braqueur multirécidiviste ayant passé près de la moitié de sa vie derrière les barreaux et Henry, un agriculteur discret et réservé de la région du Mans. L’athée et l’homme de prière. Le violent et le pacifique. Leur point commun : tous deux sont épris de liberté. Au fil des parloirs, tous les dimanches pendant trois ans, une relation forte va s’instaurer entre les deux hommes.
Une production : CFRT
Animer une projection du film Le Bon Larron avec notre fiche pédagogique-LE BON LARRON.pdf
Source :
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Par roda83 le 17 Mars 2018 à 06:00
Enfoirés 2018, Musique le 20/01 - Medley Koh-Lanta - Despacito, I will survive
Liberté
Paul EluardSur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nomSur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nomSur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nomSur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nomSur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nomSur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nomSur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nomSur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nomSur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nomSur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nomSur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nomSur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nomSur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nomSur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nomSur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nomSur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nomSur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nomSur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nomSur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nomSur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nomEt par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommerLiberté.
Paul Eluard
Juste une p'tite chanson" en Langue des Signes Française (LSF)
Avec les élèves du Lycée Arthur Varoquaux de Tomblaine ---
Téléchargez "Juste une p'tite chanson" : http://smarturl.it/LesEnfoires2017
1 achat de la chanson = 1 repas pour les Restos ---
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Par roda83 le 15 Mars 2018 à 06:00
Conversation avec une survivante de l'holocauste,
âgée de 108 ans, Alice Herz Sommer.
Interview réalisée par Anthony Robbins.
Traduction: Bernard de Bézenac
Ajoutée le 7 juin 2012
À la libération du camp de Theresienstadt,Alice retourne à Prague où son appartement est occupé par des étrangers.Ne retrouvant plus ses proches, elle émigre à l’âge de 45 ans en Israël où elle enseigne la musique classique et poursuit une carrière de pianiste émérite.Elle entretient aussi une véritable amitié avec Max Brod, Leonard Bernsteinet Golda Meir.À 87 ans, elle part pour Londres rejoindre son fils. Aujourd’hui, à bientôt 108 ans, elle vit seule, reçoit de nombreux invités et joue du piano trois fois par jour.Malgré les années d’emprisonnement, l’assassinat de sa mère, de son mari et de ses amis par les nazis, elle ne nourrit aucune amertume, consciente que la haine ronge davantage l’âme de celui qui la ressent que de celui qui en est la victime.Après plus d’un siècle d’existence, Alice offre dans ce livre douze leçons de vie tirées de son expérience hors du commun : l’importance de mener une existence authentique, de cultiver un esprit critique et une faculté d’adaptation.Elle nous encourage aussi à rester ouverts aux autres et à ne pas juger hâtivement, car le bien comme le mal ne viennent pas toujours de là où on les attend le plus.…https://livre.fnac.com/a3809616/Alice-Herz-Sommer-Le-monde-d-Alice-108-ans-de-sagesse
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"Pour des dizaines de milliers de personnes à travers le monde, Alice Sommer Herz est considérée comme une femme d'une sagesse extraordinaire, une source d'inspiration pour tous.
Elle touche les cœurs et stimule les esprits de tous ceux qu'elle rencontre.
J'ai pu le vérifier maintes et maintes fois depuis 30 ans que je la connais.
Quand la chaîne de télévision allemande WDR nous a demandé de faire le film « We Want the Light» (« Nous Cherchons la Lumière »), je n'aurais pas accepté le projet si je n'avais pas connu Alice Sommer aussi bien.
Mon instinct de cinéaste me disait que sa sagesse et sa grâce, tout en nous racontant ses expériences, transformeraient une tâche quasiment insurmontable en un projet possible.
Et ce fut le cas. Le film a remporté des prix internationaux, mais je suis persuadé que c'est Gigi Sommer qui les a remportés. Ce n'est pas de la fausse modestie.
Il ne s'agit pas de renier les talents nécessaires à la réalisation d'un film, mais la force intérieure, l'ingrédient majeur qui a relevé le film viennent, selon moi, de notre star de 98 ans.
Quand nous avons tourné le film, nous avons filmé beaucoup plus avec Gigi sommer qu'il n'était nécessaire, car je pensais que nous devrions un jour faire un film consacré à elle seule.
Pendant des années, l'idée est restée vague, mais six semaines avant son 106e anniversaire, elle m'a dit: « Vous savez, le grand âge est comme une maladie. Je ne suis plus moi-même. Le corps ne peut plus résister comme il en avait l'habitude.»
Cette phrase m'a donné l'élan que je recherchais. Il était impératif que je produise en l'honneur de son anniversaire, quelque chose qui utiliserait toute la pellicule que nous avions filmée quand elle avait 98 ans, et que personne n'avait encore jamais vue.
Nous avons terminé le projet dix jours avant le grand jour, qui est le 26 novembre 2009.
Quand je lui ai montré le résultat de notre travail, elle a dit: « Très bien, il n'y a rien de superflu.
Vous avez dû énormément travaillé. » Elle aussi exprimé son approbation de la façon dont la musique a été intégré à sa parole. Oui, chère Gigi, beaucoup de travail, mais chaque seconde était comme de l'or.
Et la cause est glorieuse. J'ai consacré toute ma vie professionnelle à la réalisation de films qui préservent la mémoire de nos artistes contemporains, d'une façon que ni les livres, ni les disques, ni même les concerts ne le peuvent, une fois qu'ils nous ont quitté. C'est le fruit d'une concaténation inhabituelle de circonstances :
La première a été l'arrivée d'une génération de musiciens, jeunes, débordant de talents et d'exubérance, tandis qu'au même moment, on inventait la première caméra légère et silencieuse de 16 mm.
Grâce à cela, nous avons pu réaliser un genre de film qui n'avait encore jamais été fait, et ce genre a persisté.
Gigi Sommer est une artiste qui mérite qu'on ne l'oublie pas.
Je suis fier et reconnaissant d'avoir pu faire quelque chose pour que l'esprit, la grâce et la noblesse de la musique d'Alice Sommer Herz, restent une présence vivante à travers le monde.
" Christopher Nupen,
16 novembre 2009
An Allegro Film by
Christopher Nupen
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Par roda83 le 8 Mars 2018 à 08:20
Mercy est née sur l'Aquarius, à l'instant où nous entrions dans le port de Catane. Quel symbole !
Mercy ouvre les yeux à la vie à bord de l'Aquarius. Émotion pour tout l'équipage
"Mercy", la bouleversante histoire derrière la chanson de la France à l ...
https://twitter.com/GregLeclerc/status/844134367769362432
Histoire touchante d'une petite fille migrante racontée dans leur chanson "Mercy"
Paroles
Je suis née ce matin Je m’appelle Mercy
Au milieu de la mer Entre deux pays, Mercy
C’était un long chemin et Maman l’a pris
Elle m’avait dans la peau, huit mois et demi
Oh oui, huit mois et demi
On a quitté la maison, c’était la guerre
Sûr qu’elle avait raison, y’avait rien à perdre
Oh non, excepté la vie
Refrain
Je suis née ce matin Je m’appelle Mercy
On m’a tendu la main
Et je suis en vie
Je suis tous ces enfants
Que la mer a pris
Je vivrai cent mille ans Je m’appelle Mercy
Et là devant nos yeux y’ avait l’ennemie
Une immensité bleue peut-être infinie
Mais oui, on en connaissait le prix
Surgissant d’une vague, un navire ami
A redonné sa chance à notre survie
C’est là, que j’ai poussé mon premier cri
Refrain
Merci, merci, merci, merci
Merci, merci, je vais bien merci
Merci, merci, merci, merci Merci, merci, je vais bien merci
Le single "Mercy"est disponible sur Deezer
http://www.deezer.com/fr/album/54380622
Le 21 mars 2017, nous sommes tombés sur un tweet d’un reporter embarqué sur l’Aquarius, le bateau humanitaire affrété par SOS Méditerranée. Il y montrait la photo d’une petite fille pré-nommée Mercy et qui venait de naître à bord. La naissance de MERCY nous a procuré tant d’émotions que nous avons cherché une manière heureuse et réconfortante de la mettre en chanson, puis en vidéo. Puisque, qu’on le veuille ou non, nous sommes tous des migrants d’aujourd’hui ou d’hier, nous sommes partis à la rencontre de dizaines de personnes de toutes origines et de tous âges, d’anonymes et de personnalités, susceptibles de comprendre les raisons du long chemin pris par MERCY et sa maman. Ainsi, pendant quatre mois, armés d’un IPhone, d’une ou deux lumières et de fonds de papier Canson, nous avons sillonné Paris et quelques villes de province, et réalisé 156 portraits. A notre façon, en amateurs, mais passionnés et émus, nous avons réalisé une collection de visages et de sourires sincères, et raconté 156 fois la belle histoire de MERCY, ce bébé de l’espoir. Pourvu qu’elle et sa maman soient aujourd’hui en sécurité, où qu’elles aient posé la première pierre de leur nouvelle vie.
Émilie & Jean-Karl
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