• L'expression "culture du viol" n'est pas seulement le symptôme d'une société médiatique amatrice de gros titres qui tachent. Née en 1970 dans le giron féministe, elle raconte une tolérance coupable envers les prédateurs sexuels et n'a jamais autant irrigué qu'en 2017 depuis l'affaire Weinstein.

    illustration de Hélène Ducrocq.illustration de Hélène Ducrocq.

    L'expression "culture du viol" est aujourd'hui largement médiatisée. La lame de fond déclenchée par les révélations sur le comportement prédateur d'Harvey Weinstein a achevé de disséminer ces termes dans la société, gros titres de presse en tête. Cependant ce terme n'a rien d'une bannière racoleuse si l'on replonge dans son origine. C'est dans les années 70, sous la houlette des féministes américaines qu'il émerge. En anglais, on parle de "rape culture" et "culture du viol" est la traduction exacte de cette expression.

    La première recension de "rape culture" remonte à un ouvrage collectif publié aux Etats-Unis en 1974, Rape : The First Sourcebook for Women. Le groupe des New York Radical Feminists en est l'auteur. Dès l'année suivante, le terme fera boule de neige, avec, en 1975, le documentaire américain Rape Culture qui achève de populariser le terme outre-Atlantique. Le féminisme à l'époque où émerge l'expression n'en est pas encore au stade de l'institutionnalisation universitaire.

    Les New York Radical Feminists appartiennent à la deuxième génération de féministes aux Etats-Unis, issue d'une scission au sein du mouvement féministe américain. C'est Anne Koedt, une Danoise installée sur la Côte Est, qui en est l'une des fondatrices les plus charismatiques. Elle est l'auteure d'un livre qui fera office de livre de chevet à bien des féministes dans les années 70 et 80 : Le Mythe de l'orgasme vaginal, écrit en 1968 et publié deux ans plus tard, en 1970. Mais aussi d'un discours resté célèbre, qu'elle prononce en 1968 et qui, dans une veine marxiste, appelle les féministes à une lutte plus radicale et plus politique. Vous pouvez retrouver ce discours fondateur par ici (en anglais).

    Une arme avant d'être un concept

    Pour le sociologue Eric Fassin, l'expression "culture du viol" en anglais est "une arme avant d'être un concept": 

    Il s'agit de penser la violence sexuelle en termes culturels et non individuels, non pas comme une exception pathologique, mais comme une pratique inscrite dans la norme qui la rend possible en la tolérant voire en l'encourageant. Le viol apparaît ainsi comme un comportement extrême dans un continuum qui commence avec les comportements ordinaires, jugés normaux. C'est dans ce contexte qu'émergera, au tournant des années 1980, la notion de "date rape" que j'avais étudiée en 1997: le viol par un proche (y compris lors d'un "date" ou rendez-vous), et non par un inconnu. Le violeur, ce n'est pas l'autre ; il fait partie des nôtres. C'est pourquoi l'expression a retrouvé une actualité après Cologne : les féministes allemandes résistaient aux clichés racistes qui veulent renvoyer la violence sexuelle à des cultures exotiques. Au fond, ce sont deux logiques qui s'affrontent : la culture du viol (y compris la nôtre), ou bien une culture particulière (la leur)?

    Mais il est vrai que cette arme militante est moins utilisée comme un outil scientifique. Il est vrai qu'au fond, lorsqu'on parle de domination masculine par exemple, on parle de la même chose - mais sans mettre l'accent particulièrement sur la violence physique. La valence différentielle des sexes dont parlait Françoise Héritier, c'est ce qui rend possible des formes subtiles ou brutales de domination. Avant cette anthropologue, le féminisme matérialiste s'est également employé à montrer la domination là où on ne la voyait pas forcément (par exemple, en étudiant l'économie du travail domestique avec Christine Delphy ou l'échange économico-sexuel avec Paola Tabet). Quant à Pierre Bourdieu, il a pris pour objet la violence symbolique, autrement dit, la manière dont la domination fonctionne même sans passer, la plupart du temps, par la violence physique.

     

    Article  complet et audio

    https://www.franceculture.fr/societe/culture-du-viol-lhistoire-dune-expression-militante-mais-peu-academique#xtor=EPR-2-[LaLettre07122017]


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  • Nos modes de vie se caractérisent par une forte mobilité : au quotidien, nous nous déplaçons entre 3 et 4 fois. Le développement des moyens de transport a permis à chacun d’aller travailler de plus en plus loin, pour habiter là où chacun en avait envie.

     

    Et la voiture individuelle s’est largement imposée comme le moyen de déplacement le plus pratique.

    Mais la dynamique s’enraye : les déplacements quotidiens des particuliers sont un des principaux émetteurs de CO2 en France (56% des émissions du transport qui pèsent pour 39% des émissions en France-source CITEPA, soit 22% des émissions de CO2 en France). Ils contribuent également largement à la pollution de l’air (particules fines, dioxydes d’azote), à la fragmentation des espaces naturels, au bruit…

    Surtout, la promesse d’émancipation n’est pas tenue : le temps passé dans les embouteillages peut aller jusqu’à l’équivalent de 2 semaines par an en Ile-de-France !

    Le budget transport pèse sur les ménages les plus vulnérables, la dépendance à la voiture devient un des facteurs principaux de précarisation, notamment dans les zones peu denses.

    Il est donc urgent de changer sa façon de se déplacer : partage, mode actif…

    Et si les politiques publiques prenaient enfin la mesure des enjeux environnementaux et des besoins de mobilité de chacun? Ces sujets seront à l’ordre du jour des Assises de la mobilité 2017. (prévoir un lien vers la page du site qui parlera de ce sujet).

     


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    En forme pour les fêtes

    se retrouve sur ...

     

    Femme Actuelle numéro 1733


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    http://radars-automatiques.eu/radars_mobiles.php

     

     

     

    Le gouvernement veut déployer des voitures-radars banalisées conduites par des chauffeurs  privés, pour sillonner les routes à longueur de journée.

    Si, comme des millions de Français, vous conduisez avec la hantise de vous faire flasher pour quelques km/h de plus que la limite autorisée, regardez vite cette vidéo.

    Vous y découvrirez la face cachée de la sécurité routière : un business florissant, qui profite à des grandes entreprises, à l'Etat et aux dirigeants politiques.

    Tous les Français ont le droit de savoir. Alors, après avoir regardé cette vidéo, n'hésitez pas à transférer cet email à vos contacts.

    bouton video

    POUR VOIR LA VIDEO MERCI DE CLIQUER ICI


    Très cordialement,

    L'équipe de la Ligue de Défense des Conducteurs

     

    Si vous faites partie de ces millions de Français qui n'ont pas une conduite dangereuse, mais qui conduisent dans l'angoisse de se faire piéger par des radars situés à des endroits absurdes ou cachés dans des voitures banalisées en circulation...

    ...qui ont peur de perdre des points et payer une amende pour quelques km/h de plus que la limite autorisée, …

    … alors ce que je m'apprête à vous révéler est de la plus haute importance.

    Beaucoup de Français supposent qu'en mettant des radars partout, de plus en plus sophistiqués et indétectables, nos dirigeants ont à cœur de nous protéger, d'assurer notre sécurité. D'autres pensent aussi que l'argent des radars sert à renforcer la sécurité routière, à payer la police ou les routes.

    On en est bien loin. Et je vais vous le prouver, chiffres à l'appui.

    Dans quelques secondes, vous allez découvrir que, lorsque vous vous faites flasher, vous alimentez la cash-machine la plus juteuse depuis l'invention de Las Vegas… Où d'énormes entreprises privées encaissent des bénéfices gigantesques sur votre dos.

    Et comment, derrière le  mythe de la "sécurité grâce aux radars", le gouvernement a cassé la dynamique de ce qui avait fait le succès de la sécurité routière depuis les années 70, …

    ... au point de faire repartir à la hausse le nombre de tués sur les routes depuis début 2014.

    Pourquoi les autorités acceptent-elles de sacrifier ainsi notre sécurité sur les routes tout en faisant mine d’en faire une grande cause nationale ?

    C'est que la répression routière est devenue un incroyable business. Qui rapporte, chaque année, 1,7 milliard d'euros.

    Et l’État n’est pas le seul à profiter de ce jackpot : au fil des années, des dizaines d’entreprises nationales et multinationales sont parvenues à s’approprier une part grandissante de ce juteux marché.

    C’est ce business que je vais vous détailler dans quelques instants. Un business très lucratif pour certains, et absolument dévastateur pour les conducteurs et les familles qui perdent l’un des leurs sur la route.

    Mais avant cela, permettez-moi de me présenter : je m'appelle Antoine, je fais partie de la Ligue de Défense des Conducteurs.

    C'est une association de citoyens qui ont décidé de s'organiser pour résister ensemble aux dérives de la répression routière, et pour restaurer enfin une politique de sécurité routière juste et efficace.

    Vous avez peut-être entendu parler de notre association dans les médias, lors de nos différents combats contre la frénésie répressive des gouvernements successifs, ou par le biais de nos manifestations et actions auprès des hommes politiques, comme notre colloque au Sénat.

    Nous avons par exemple réussi, grâce à notre mobilisation, à empêcher la généralisation du 80 km/h sur route, et, avant cela, du 110 sur autoroute.

    Ou peut-être tout simplement recevez-vous nos messages d'information.

    Si c'est le cas, vous savez que chaque fois que le gouvernement sort une nouvelle sanction injuste envers les conducteurs, il nous trouve sur sa route. Nous avons à plusieurs reprises obtenu gain de cause, comme lorsque nous avons réussi, avec d'autres associations, à empêcher le retrait des panneaux des radars.

    Mais pour sortir une bonne fois pour toutes de ce système de répression injuste et déshumanisé, et revenir à une politique de sécurité routière qui sauve vraiment des vies, notre association doit pouvoir informer un maximum de conducteurs.

    Ne vous y trompez pas : je ne viens pas faire l'apologie de la violence routière. Je ne suis pas là pour défendre les conducteurs dangereux.

    Comme tout le monde, je souhaite du fond du cœur qu'il y ait moins d'accidents chaque année.  Et c'est justement pour ça qu'il est grand temps que tous les Français connaissent la vérité sur les radars.

    La vérité, la voici : 

    Contrairement à ce que le gouvernement répète en boucle depuis des années, les radars n’ont jamais sauvé de vie.

    Je suis conscient pour que de nombreuses personnes, cette vérité est difficile à entendre. Comment pourraient-elles soupçonner que les pouvoirs publics font de la propagande mensongère sur un sujet aussi grave ?

    Pourtant, les faits sont là :

    Les chiffres fournis par l’ONISR, l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière, montrent clairement que le nombre de tués sur les routes baisse de façon quasi-continue depuis  40 ans.

    Il y a cinq fois moins de tués sur les routes aujourd’hui qu’en 1972, alors que la circulation a augmenté de près de 80 % dans le même temps. C’est un formidable succès. Mais il ne doit rien aux radars.

    Au contraire.

    La baisse de la mortalité s'est même infléchie depuis leur mise en place à la fin de l’année 2003 et la répression aveugle qui s’en est suivie.

    Les raisons de ce recul de la mortalité routière depuis plus de 30 ans sont bien  connues :

    - amélioration constante des routes et des carrefours

    - amélioration des véhicules : airbags, abs, aide à la conduite, port de la ceinture...

    - campagnes de sensibilisation et de prévention efficaces

    - lutte contre l’alcool au volant, répression ciblée et mesurée des conduites dangereuses.

    Pourtant, à partir de la fin de l’année 2003, la politique de prévention routière qui avait si bien fonctionné jusque-là, est progressivement abandonnée.

    L’État commence à investir dans les radars :

    Ils deviennent la pierre angulaire d’un système de répression de masse qui frappe essentiellement les petits excès de vitesse. Pourtant, rouler à 3 ou 4 km/h au-dessus de la limite autorisée, ce n'est pas ce qu'on peut appeler une conduite dangereuse.

    Le système du « tout radars » punit aveuglément le plus grand nombre sans réduire pour autant le nombre d’accidents et de morts sur les routes.

    Treize ans après, la situation est catastrophique :

    Les petits dépassements de vitesse représentent 95 % des retraits de points.

    Chaque année, 230 000 personnes perdent leur permis.

    Et environ un tiers d’entre elles - près de 77 000 - perdent leur emploi par la suite. Des VRP, des livreurs, des infirmières libérales, des médecins qui ne peuvent plus exercer.

    Malgré cette hécatombe, le gouvernement s’acharne à diaboliser la vitesse.

    Cela permet de verbaliser les gens qui conduisent raisonnablement, et ont d’ailleurs 50% de bonus sur leur assurance, mais qui ont le malheur de dépasser de quelques km/h la limite autorisée.

    C’est un réservoir gigantesque de nouvelles rentrées fiscales déguisées.

    Rien d’autre ne justifie cette frénésie anti-vitesse.

    Aujourd’hui encore, aucune étude scientifique n’établit de lien direct entre vitesse et mortalité routière.

    Je sais que ça paraît invraisemblable, mais c’est la stricte vérité : aucune étude scientifique n’a jamais été menée en France pour vérifier le bien-fondé ou l’efficacité des mesures répressives anti-vitesse prises depuis 2003.

    Les statistiques officielles de l’ONISR  tendent même à prouver que les accidents de la route n’ont rien à voir avec la vitesse.

    Prenons juste quelques exemples :

    -  2012 : la vitesse moyenne augmente en France. Et pourtant, le nombre de tués sur la route diminue de presque 8%.

    - Entre 1998 et 2002, la mortalité diminue de 15 %, alors que, sur cette période, la vitesse moyenne de circulation augmente sur tous les types de réseaux : autoroutes, Nationales et réseaux urbains.

    -  2003 : alors que le nombre de tués sur les routes baisse de 26 %, de façon "historique" juste avant l’implantation des premiers radars, la vitesse de circulation reste stable cette année-là.

    - Et en 2015, bien que la vitesse moyenne ait diminué, cela n'a pas empêché la mortalité sur les routes d'augmenter de 2 %...

    Non, vraiment, aucun lien entre vitesse et mortalité.

    Pourtant, le discours du gouvernement et des associations anti-vitesse qu’il subventionne à 100 % est toujours le même. A chaque fois qu’il faut justifier une nouvelle mesure répressive, ils nous ressortent la même litanie : 

    "1 % de vitesse en moins, c’est 4 % de morts en moins"

    C’est un dogme absolument infondé. Notre association a d'ailleurs publié une étude d'un mathématicien indépendant, qui a longtemps travaillé pour la Défense nationale, qui démontre clairement que cette formule ne s'appuie sur aucun fondement mathématique.

    Mais pour le gouvernement, ce dogme, imprimé dans les esprits à grands coups de campagnes publicitaires, est très pratique : il permet de s’acharner sur la vitesse, et de faire passer le moindre petit dépassement de la limite autorisée pour un acte criminel.

    Ce qui, bien sûr, légitime la multiplication débridée des radars.

    Le système est bien ficelé :

    un impôt vitesse camouflé derrière un dogme pseudo scientifique …

    Et l’État peut tranquillement faire fructifier le pactole des radars, et le partager avec quelques entreprises bien implantées et proches du pouvoir.

    Car derrière les radars, c’est tout un business qui s’est développé pour orchestrer le racket des conducteurs...

    Dès l’origine, le gouvernement fait appel à des sociétés privées pour mettre en place sa nouvelle politique de répression routière.

    Excellente affaire pour quelques entreprises triées sur le volet. Le gouvernement leur ouvre du jour au lendemain des marchés colossaux totalement garantis. Une situation de rente pour quelques privilégiés – beaucoup d’argent, aucun risque.

    C'est ce qui se passe notamment pour la gestion des PV.

    Au départ, c'est Atos, la société d'un ancien ministre des Finances, qui règne en maître sur ce marché pendant 12 ans.

    2015 : soupçons d'entente sur Atos. Le marché change de mains.

    Capgemini remporte le morceau pour 4 ans. Montant du pactole ?
    15 millions d'euros, pour cette entreprise dont le PDG est un proche du président de la République.

    D'autres entreprises profitent allègrement de ce jackpot :

    -Docapost, filiale de La Poste, qui achemine chaque année des dizaines de millions de PV.

    -Morpho, qui fabrique et entretient une grosse partie des radars en France depuis 2003.

    -Et, au fil des ans, de nouvelles entreprises qui inventent en permanence de nouvelles techniques répressives toujours plus perfectionnées : Parifex et ses radars double sens, Gatso avec les voitures radars, Vitronic pour les radars autonomes…

    Désormais, plus de 4 200 radars sont installés sur le territoire français.

    Et chaque année, ces grosses boîtes se partagent un gâteau de plus de 200 millions d’euros que le gouvernement investit pour avoir des appareils de plus en plus sophistiqués :

    Radars fixes, radars mobiles, radars tronçons qui calculent la vitesse moyenne sur plusieurs kilomètres ; radars discriminants capables de distinguer les poids-lourds des véhicules légers ; radars double sens qui flashent dans les deux sens de circulation ; radars feux rouges, qui vont maintenant pouvoir flasher aussi la vitesse ; radars autonomes, qui flashent jusqu'à 7 500 voitures par jour ; radars embarqués dans des voitures se fondant dans le flot de la circulation...

    Sans parler des dernières technologies qui arrivent chaque jour sur le marché : l'un des derniers radars mis au point, le Mesta Fusion, est capable de flasher sur six files en même temps en distinguant les véhicules, de détecter un changement de file lorsqu'on s'est trompé de voie...et peut même voir ce qui se passe à l'intérieur des voitures, pour verbaliser le conducteur qui a mal bouclé sa ceinture !

    Encouragé par les entreprises qui exploitent les radars, les gouvernements successifs ont mis en place un système de répression routière et de contrôle des citoyens, à une échelle encore jamais vue.

    Un système où la répression est massifiée, robotisée, automatisée.

    Avez-vous déjà entendu parler du Centre National de Traitement des Infractions, le CNT, à Rennes ?

    C’est une pièce maîtresse du dispositif de flicage à grande échelle que le gouvernement et les sociétés exploitant les radars ont mis en place pour mieux nous racketter.

    Chaque petit dépassement de vitesse enregistré par un radar n’importe où en France est traité dans cette énorme « usine à PV ».

    Sur ce plateau, les opératrices saisissent 500 plaques d’immatriculation par heure. Un supérieur les valide à la chaîne. Puis tout est imprimé, mis sous enveloppes, et envoyé directement dans votre boîte aux lettres.

    Plus de 24 millions de PV sont ainsi expédiés chaque année : près de 66 000 PV par jour.

    Ce système est tellement lucratif que le centre s’est agrandi au fil des ans. Après le premier CNT de 3 500 m2, un CNT2 de 11 000 m2 a été construit, trois fois plus grand que le premier.

    Et depuis que le centre traite aussi les PV électroniques, les recettes de la répression ont quasiment été multipliées par deux.

    Ils redoublent d'imagination pour augmenter encore le pactole : on parle même désormais de contrôler les conducteurs directement depuis l'ordinateur de bord de leur voiture, ou d'envoyer des drones traquer vos écarts de conduite.

    Vous l'avez compris : plus la répression est automatisée et systématique, et plus les grandes entreprises qui entretiennent ce système profitent de l'argent des conducteurs.

    Mais il y a plus grave : en misant tout sur les radars et la répression automatique, l'État ne s'attaque pas seulement à votre portefeuille : il sacrifie votre sécurité sur la route.

    Ces dernières années, alors qu'il dépensait des centaines de millions dans l'achat et l'entretien des radars, le gouvernement a décidé de "faire des économies" en coupant dans les budgets d’entretien des routes.

    Peut-être n’avez-vous pas entendu parler de ce scandale ? En 6 ans, le gouvernement a amputé de plus de 20 % le budget alloué à l'entretien des routes nationales et départementales. C'est pourtant sur ce type de routes qu'ont lieu 3 accidents mortels sur 4 !

    Combien de vies auraient pu être épargnées si l'État avait entretenu les routes au lieu de mettre de l'argent dans l'achat de nouveaux radars ?

    Des conducteurs sont envoyés dans le décor à cause d'un nid-de-poule ou d'une chaussée déformée. Des familles entières sont ainsi brisées.

    Mais tout cela est laissé de côté par le gouvernement, qui préfère diaboliser la vitesse.

    Si, aujourd'hui, je vous révèle toutes ces vérités sur la répression routière, ce n'est pas pour vous démoraliser. Au contraire : je veux vous proposer d'agir, ensemble, contre ces dérives intolérables de la répression routière.

    Le but de notre association, la Ligue de Défense des Conducteurs, est d'alerter l'opinion publique, les médias, les hommes politiques, et faire entendre la voix des conducteurs.

    Notre objectif :

    En finir avec le business des radars et l'inconscience du gouvernement qui sacrifie notre sécurité sur les routes, et revenir à une politique de sécurité routière qui sauve vraiment des vies.

    Ce n'est pas en laissant faire le racket par les radars qu'on empêchera les accidents sur la route.

    Bien entendu, une personne seule ne peut rien contre ce système.

    Mais des dizaines, des centaines de milliers de citoyens organisés, faisant front commun, peuvent faire changer les choses !

    Par expérience, je sais que, lorsque les conducteurs se mobilisent massivement, ils peuvent obtenir gain de cause

    Il y a cinq ans, après une manifestation et une forte mobilisation des conducteurs à travers toute la France, le gouvernement a dû renoncer à ne plus signaler les radars fixes...

    Et si vous pouvez encore rouler à 90 km sur route, c'est parce qu'en 2014, la mobilisation des conducteurs face à l’annonce de la généralisation du 80km/h a été immédiate et massive.

    Aujourd'hui, si vous recevez cette vidéo, c'est parce que les membres de la Ligue de Défense des Conducteurs ont réuni les fonds nécessaires pour la concevoir et la diffuser et vous demander de participer à notre Enquête nationale sur la Sécurité Routière.

    Les résultats de cette Enquête seront communiqués aux médias, ainsi qu'aux députés, au gouvernement et au Président de la République. Nous devons les submerger d'Enquêtes pour qu'ils prennent conscience de l'ampleur du ras le bol des conducteurs.

    C'est pourquoi la participation de chacun est cruciale.

    Après avoir rempli votre Enquête, vous aurez la possibilité de faire un don à notre association.

    Cela peut vous paraître superflu, mais c'est en réalité essentiel pour le combat que nous devons mener ensemble.

    En effet, pour obtenir des résultats, nous devons multiplier les actions qui demandent un énorme travail en amont :

    **Information et sensibilisation des parlementaires : de nombreux députés prêtent une oreille attentive à nos arguments, et nous multiplions les rendez-vous à l'Assemblée nationale pour faire voter des lois qui vont dans le sens des conducteurs. C'est grâce à ce type de travail continu que nous avons pu, en 2016, obliger 169 députés de tous bords à prendre position sur les radars invisibles.

    **Mobiliser l'opinion publique : la Ligue de Défense des Conducteurs organise des campagnes nationales de pétitions à chaque fois que le gouvernement veut encore resserrer l'étau autour des conducteurs. Contre la généralisation du 80 km/h, notre pétition "Non à la baisse des limitations de vitesse" a rassemblé plus d'1,5 million de signatures dans toute la France !

    **Faire passer nos idées dans les médias : nous devons mener un travail intense auprès des journalistes pour qu'ils citent nos travaux, reprennent nos arguments en faveur des conducteurs et donnent la parole à nos experts. Pour développer notre mouvement, il est indispensable de créer un débat public sur la répression routière.

    **Études et recherches sur la sécurité routière : notre association a constitué, au fil des ans, un réseau d'experts (avocats, assureurs, ingénieurs...) que nous avons pu rassembler lors d'un colloque au Sénat pour combattre les idées reçues sur la vitesse.

    Maintenant, nous voulons continuer ce travail en créant un véritable comité d'experts pour étudier en profondeur les causes d'accidents. Nous pourrons ainsi, non seulement démolir une bonne fois pour toutes le dogme anti-vitesse qui justifie la répression insensée que le gouvernement nous fait subir, mais surtout proposer des réformes qui permettraient vraiment de sauver des vies sur la route.

    A tout ceci s'ajoutent les frais de dépouillement des Enquêtes, des courriers, l'envoi d'informations régulières aux membres de l'association, ainsi que les frais de téléphone, d'internet, et le loyer de nos bureaux.

    Sans le soutien financier des membres de l'association, nous ne pourrions jamais financer tout cela.

    Mais si nous voulons étendre notre mouvement, nous allons avoir besoin de l'aide du plus grand nombre de citoyens possible.

    La Ligue de Défense des Conducteurs ne reçoit aucune subvention publique, ni d'aucune autre organisation d'ailleurs. Cela nous permet de garder notre indépendance et de pouvoir contester librement la politique répressive du gouvernement.

    C'est pourquoi je me permets de vous demander d'aider à financer tout ce travail. Notre association ne peut compter que sur des citoyens responsables comme vous pour agir.

    C'est vous, et vous seul, qui déciderez du montant utile pour nous aider.

    Votre don peut être de 5 ou 10 euros. Vous pouvez aussi donner 50 ou 100 euros. Souvent, les gens donnent 20 ou 30 euros. Chacun participe en fonction de ses possibilités, et c'est ça qui est important.

    Si les conducteurs ne s'organisent pas dès aujourd'hui pour faire front commun contre la politique de répression routière scandaleuse qu'on nous impose, au détriment de notre sécurité sur la route, le gouvernement continuera dans sa lancée.

    Maintenant, c'est à vous de décider.

    Vous pouvez laisser le gouvernement continuer son racket sur les conducteurs raisonnables pour le plus grand profit d'un business florissant.

    Vous pouvez le laisser sacrifier votre sécurité en n'entretenant plus les routes, et en focalisant sa politique routière sur la répression au détriment de la prévention et de la formation.

    Si c'est votre choix, vous pouvez fermer cette vidéo et laisser la situation sur les routes se dégrader.

    Si au contraire, vous décidez qu'il est grand temps que les conducteurs de ce pays s'organisent pour faire barrage, tous ensemble, aux dérives de la répression routière.

    Si vous êtes prêt à rejoindre un grand mouvement de résistance, organisé de façon professionnelle, regroupant déjà 48 000 citoyens, pour qu'ensemble on fasse changer les choses.

    Pour participer à l'Enquête nationale sur la sécurité routière organisée par la Ligue de Défense des Conducteurs, et faire un don à notre association :

    http://www.liguedesconducteurs.org/consultation-nationale/

    Après avoir répondu à votre Enquête, vous pourrez faire votre don à l'association en toute sécurité, sur une page bancaire de paiement en ligne.

    Ce don est parfaitement libre. Il n'est pas obligatoire.

    C'est vous qui décidez, ou non, de soutenir notre travail pour organiser la résistance aux excès de la répression routière. En tout cas, si vous décidez de nous aider à financer ce mouvement, votre contribution sera un apport précieux.

    Notre mouvement a été créé il y a sept ans. Depuis, 48 000 citoyens sont venus grossir nos rangs et soutenir nos actions. Grâce à leur générosité, nous avons pu faire de la Ligue de Défense des Conducteurs le premier grand mouvement national de résistance aux dérives de la répression routière.

    C'est grâce à eux que notre organisation acquiert chaque jour un peu plus de notoriété, auprès des médias comme source d'information et auprès des hommes politiques comme force de proposition.

    Il n'y a pas de miracle : si un grand nombre de conducteurs ne se mobilisent pas maintenant pour dire STOP à la répression insensée qu'ils subissent sur les routes, et soutenir financièrement notre mouvement, alors notre association n'aura pas les moyens de continuer le combat.

    Tout dépendra de ce que vous décidez maintenant.

    Je vous remercie d'avance.

     

    CLIQUEZ ICI POUR ACCEDER A LA CONSULTATION NATIONALE

     

    Antoine 

    Ligue de Défense des Conducteurs

     

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  •  

    En France, dans un pays connu pour ses fortes mobilisations sociales, l’état d’urgence a été détourné pour restreindre les libertés de manière disproportionnée. Le droit fondamental de manifester n’est pas respecté : interdictions individuelles de manifester, manifestations et rassemblements interdits, aggravation du recours à la violence par les forces de l’ordre…

    C’est pourquoi nous rappellons que l’état d’urgence ne doit pas servir à réprimer le droit de manifester et demande qu’il soit levé si sa nécessité n’est pas démontrée. Les auteurs des violences doivent être poursuivis et l’emploi de la force utilisée qu’en dernier recours.

    Pour en savoir plus : https://www.amnesty.fr/liberte-d-expr...

    Interview de Nicolas Krameyer, responsable du programme Libertés, Amnesty International France
    Témoignages d’Aubépine Dahan et Laurent Theron

    Production et réalisation : CAPA Corporate
    Crédits images :
    © Amnesty International France
    © AFP
    © Martin Barzilai

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