• Cargo au large de l'Australie

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    La croissance bleue face au défi du bon état écologique

    Tiré du rapport à télécharger en bas de page ...

     

    2. Introduction

    Par ailleurs, le Sanctuaire Pelagos reste en attente de mise en œuvre effective

    de mesures déjà identifiées de gestion efficaces pour la conservation des

    mammifères marins

    (systèmes anti-collisions, ZMPV, etc.).

     

    La pêche en Méditerranée contribue à la subsistance et la sécurité alimentaire des

    populations côtières et mérite une attention particulière car il sera le secteur le plus

    impacté par la politique de croissance bleue. Pour cela, le WWF recommande :

    Le soutien, voire la protection de la pêche artisanale aux petits métiers,

    dont les pratiques sont les plus compatibles avec une exploitation durable des

    ressources halieutiques ;

    La mise en œuvre de la réforme de la Politique Commune des Pêches

    au travers de plans de gestions à long terme et d’une approche écosystémique de la

    gestion des stocks ;

    La contribution de la France à une meilleure gestion des stocks partagés et

    aux plans de gestion régionaux soutenus par le Commissions Générale des Pêches pour la Méditerranée

    (CGPM)

    Une gestion des stocks de thon rouge fondée sur les suivis scientifiques

    par la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique

    (CICTA).

    >

    L’établissement d’aires marines protégées au-delà des eaux territoriales est

    un enjeu prioritaire.

     

    La mer Méditerranée : d’un espace de liberté vers un espace

    de développement Durant des millénaires et jusqu’au milieu de 20 ème

    siècle, les mers et les océans ont représenté des espaces infinis et prodigues, donnant l’illusion à l’humanité qu’elle

    pouvait s’y affranchir des contraintes et des limites. Des espaces sans propriétaires,

     

    resnullius

    plutôt que res communis

    , où la liberté est la règle et la règle l’exception.

    C’est avec la pêche, activité ancestrale, et ses développements massifs en intensité et

    en techniques, que les espaces maritimes ont montré leurs premières limites. Il a fallu

    organiser, réglementer, pour limiter la surexploitation des stocks et maintenir l’activité

    dont la production stagne au niveau mondial depuis les années 80.

     

    Activités de loisir, aquaculture, artificialisation du littoral, de nombreuses activités à

    l’origine terrestres se sont développées en mer, conduisant à la fin du siècle précédent

    à des approches de gestion intégrée de la zone côtière (Contrats de baie, Schémas de

    Mise en Valeur de la Mer, volet littoral des Plans d’Aménagement et de Développement

    Durable, SDAGE, etc.), afin d’en limiter les impacts négatifs sur les espaces littoraux.

    Plus récemment, les mers et les océans sont devenus le dernier espace à coloniser

    pour notre développement économique. Les activités anciennes comme le transport

    maritime s’intensifient au rythme d’un doublement tous les quarts de siècle, des

    activités plus récentes comme l’exploitation pétrolière et gazière repoussent leurs

    limites vers les grandes profondeurs, le tourisme côtier et de croisière se développent

    à un rythme soutenu, et de nouveaux secteurs enfin comme l’éolien ou l’extraction

    minière prennent pied en mer avec un solide appétit.

     

    C’en est fini de la prodigalité et de l’infini : les espaces maritimes doivent être

    organisés, spatialement planifiés, afin de limiter les impacts négatifs des activités qui

    s’y déroulent sur les ressources et les milieux marins. Ou bien, et c’est là tout l’enjeu

    des prochaines années et la raison du projet MedTrends, ne s’agit-il pas pour les

    tenants de la croissance bleue que de ménager un peu plus de place pour encore un peu

    plus de développement dans un cadre juridique stabilisé ?

    La mer Méditerranée est une excellente candidate pour un exercice de planification

    spatiale maritime.

    Elle conjugue une forte démographie associée à des pressions

    intenses générées par les activités humaines, et les conditions océanographiques d’une

    mer fermée (Méditerranée provient du latin mare medi terra

    «mer au milieu des terres») qui renforcent les impacts et les contraintes écologiques.

     

    Elle connait aujourd’hui une ruée vers l’or bleu inédite sous l’effet conjugué de

    plusieurs facteurs clés: le développement extrêmement rapide du nombre de contrats

    pétroliers et gaziers offshore, la stratégie « Croissance Bleue » de la Commission

    visant à soutenir la croissance durable des secteurs maritimes dans leur ensemble, le

    développement des échanges entre l’Europe et l’Asie, moteur de la croissance du trafic

    maritime international en Méditerranée, le développement d’une classe moyenne dans

    de nombreux pays qui sous-tend la croissance du tourisme international, notamment

    en Méditerranée, première destination mondiale


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    Plusieurs régions du monde observent des épisodes de chaleur extrême, et en particulier sur l’hémisphère Nord, où c’est actuellement le cœur de la saison chaude.

    Ces vagues de chaleur sont comme souvent liées à des « dômes d’air chaud » peu mobiles, pouvant parfois stagner sur une même zone pendant quelques semaines, voire des mois. Le plus exceptionnel d’entre eux est probablement celui qui touche la Scandinavie.

    Cela ne veut bien sûr pas dire qu’il fait chaud partout, car d’autres régions du monde connaissent en revanche des températures inférieures aux moyennes climatologiques, mais à l’échelle globale les anomalies chaudes sont prédominantes et plus intenses que les anomalies froides.

    L’Europe du Nord en surchauffe

    Un puissant dôme d’air chaud associé à des hautes pressions isolées à des latitudes plus septentrionales que d’ordinaire (phénomène appelé « situation de blocage » ou « blocage anticyclonique ») persiste de façon remarquable depuis plusieurs semaines. Il s’est en particulier renforcé depuis la mi-juillet sur la Fennoscandie. Du 16 au 19 juillet, la chaleur a atteint des records dans les fjords norvégiens, le nord de la Suède et de la Finlande.

    En Norvège, la température est montée jusqu’à 33,7 °C à la fois le 16 juillet à Frosta et le 18 juillet à Drag (record de juillet pour le comté de Nordland). Plusieurs stations ont observé un nouveau record absolu tous mois confondus (32,4 °C à l’aéroport de Trondheim-Vaernes, 30,4 °C à Bodo, en Norvège, 32,6 °C à Mo I Rana et à Namsskogan le 18/07). Plusieurs records de chaleur jusqu’à l’extrémité nord de la Scandinavie le 19 juillet parfois à plus de 70 °N de latitude comme par exemple les 33 °C à Lakselv ou 32,7 °C à Berlevåg, soit plus de 15 degrés au-dessus des moyennes climatologiques !

    Dans la nuit du 18 au 19 juillet, sous l’influence de vents de sud soufflant jusqu’au nord de la Scandinavie, la température n’est pas descendue sous 25,2 °C au phare de Makkaur (à une latitude de 70.7 °N sur la côte nord du Finnmark, au bord de la mer de Barents ! Il s’agit de la nuit la plus chaude jamais observée dans le nord de la Scandinavie et le record pour l’Arctique.

    Un record absolu a été battu près du cercle polaire à Kvikkjokk avec 32,5 °C le 17/07.

    En Finlande, le mercure est monté jusqu’à 33,7 °C à Vaasa le 18 juillet. En près de 60 ans de mesures, seule la vague de chaleur de fin juillet 2010 avait atteint des niveaux de température plus élevés en Finlande. Les 33,4 °C mesurés ce 18/07 à Utsjoki Kevo (à plus de 69°N de latitude !) sont un nouveau record absolu de chaleur pour la Laponie finlandaise.

    En Laponie russe, Mourmansk a dépassé la barre des 30 °C pendant 4 jours consécutifs du 17 au 20 juillet (jusqu’à 32,2 °C le 18/07) et ce seuil est de nouveau atteint ce 25 juillet.

    Cette chaleur est aussi associée à une sécheresse persistante, qui a favorisé le développement d’incendies en Suède. Une autre conséquence de ces excédents thermiques est une remontée assez spectaculaire des températures de baignade en mer Baltique : elles atteignent depuis une semaine entre 20 et 24 °C, voire localement plus de 25 °C au voisinage du golfe de Finlande !

    51,3° au Sahara algérien

    Températures exceptionnelles le 5 juillet avec 51,3 °C à Ouargla, record absolu pour l’Algérie mais aussi pour l’ensemble du continent africain (en tout cas depuis qu’on dispose de relevés fiables).

    Cette chaleur, principalement algérienne, a ponctuellement débordé sur la Tunisie : des niveaux records ont été observés à Tozeur (49,2 °C le 5/07) puis à Kairouan (48,3 °C le 14/07).
    De nouvelles pointes à plus de 50 °C sont encore attendues d’ici la fin du mois dans le Sahara algérien.

    Record national japonais battu avec 41,1 °C à Kumagaya

    Une intense canicule s’est mise en place sur le Japon à partir du 14 juillet et perdure encore à ce jour (au 25 juillet). La chaleur exceptionnelle s’est aussi propagée vers la Corée du Sud et du Nord après le 20 juillet.

    Le 23 juillet, la température a atteint un exceptionnel 41,1 °C à Kumagaya (50 km au nord-ouest de Tokyo), un nouveau record absolu national de chaleur pour le Japon dépassant les 41 °C du 12 août 2013 mesurés à Shimanto.

    Du 14 au 25 juillet, Kyoto a dépassé à 8 reprises son ancien record mensuel de chaleur (qui était de 38,3 °C) et à même égalé son record absolu tous mois confondus avec 39,8 °C le 19/07, le tout avec des températures minimales nocturnes comprises entre 25 et 29 °C !

    En Corée du Sud, Séoul a atteint 38 °C le 22 juillet (à 0,4 °C de son record absolu). La nuit suivante a été exceptionnellement chaude avec une minimale de 29,2 °C au plus « frais » de la nuit.

    En Corée du Nord, la température a atteint 39,7 °C à Wonsan le 22 juillet, un record absolu en plus d’un siècle de mesures.

    52,9 °C dans la « Vallée de la Mort » en Californie

    Une première vague de chaleur a frappé le sud de la Californie en début du mois : plusieurs records absolus ou mensuels ont été battus entre les agglomérations de Los Angeles et San Diego. En particulier 48,9 °C à Chino (banlieue est de Los Angeles) le 6 juillet, un record pour l’agglomération du Grand Los Angeles.

    Un nouvel épisode de chaleur intense a débuté le 23 juillet, d’ampleur géographique plus importante (chaleur remarquable s’étendant du nord du Mexique jusqu’à l’ouest du Canada en passant par l’ouest des USA) : le maximum provisoire de cet épisode a, comme souvent, été observé dans la célèbre « vallée de la Mort » avec 52,9 °C à Furnace Creek ce 24 juillet, record égalé pour une fin juillet et à 1,1 °C du record mondial fiable de chaleur (54 °C à Furnace Creek le 30 juin 2013 à égalité avec 54 °C à Mitribah, Koweït, le 21 juillet 2016). Ce 24 juillet, la température a aussi atteint 49,4 °C à Palm Springs et 50 °C à Thermal (sud-est de la Californie).

    36,6° à Montréal

    Une canicule a touché le sud du Québec en début de mois. On a relevé jusqu’à 36,6 °C à Montréal Mc Tavish le 2 juillet, record absolu pour l’agglomération de Montréal. La barre des 30 °C a ensuite été dépassée à plusieurs reprises au cours du mois.

    L’Asie centrale et le Caucase étouffent aussi

    Les trois capitales des pays du Caucase ont chacune successivement battu leur record absolu de chaleur :
    Azerbaïdjan : 42,7 °C à Bakou le 1er juillet
    Géorgie : 40,5 °C à Tbilissi le 4 juillet
    Arménie : 42,4 °C à Erevan le 12 juillet
    Au Turkménistan, la chaleur a été persistante tout au long du mois. Le mercure est monté jusqu’à 48,6 °C à Ekezhe le 20 juillet, un record pour cette localité. La capitale Achgabat a dépassé les 45 °C à trois reprises, avec des minimales nocturnes restant certaines nuits au-dessus de 30 °C, parfois 33 °C.

    Et même en Afghanistan, Kaboul a battu son record absolu de chaleur, avec 40,5 °C le 22 juillet (à 1.790m d’altitude).

    En Iran, un température de 53 °C a été mesurée à la station agrométéorologique d’Ahwaz le 2 juillet, égalant le record national mensuel de juillet.

    Emirats arabes unis (E.A.U.) : 51,4 °C à Saih al Salem le 11 juillet, record absolu pour la région de Dubaï et une des températures les plus élevées jamais mesurées sur les E.A.U.

    A noter aussi fin juin, une nuit étouffante sur les côtes du Sultanat d’Oman : à Qurayyat, la température n’est pas descendue en dessous de 42,6 °C pendant 24 h entre le 25 juin 18 h et le 26 juin 18 h UTC, un record mondial de température minimale élevée sur une période de 24h.

     

    https://reporterre.net/

     


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  • La liberté de la campagne est une chose si charmante et si commode ! — Les arbres même un peu effeuillés de l'automne offrent de si délicieux La liberté de la campagne est une chose si charmante et si commode ! — Les arbres même un peu effeuillés de l'automne offrent de si délicieux ombrages aux rêveries du naissant amour !

    Il est difficile de résister au milieu de la belle nature ! Les oiseaux ont des chansons si langoureuses, les fleurs des parfums si enivrants, le revers des collines des gazons si dorés et si soyeux ! La solitude vous inspire mille voluptueuses pensées que le tourbillon du monde eût dispersées ou fait envoler çà et là, et le mouvement instinctif de deux êtres qui entendent battre leur cœur dans le silence d'une campagne déserte, est d'enlacer leurs bras plus étroitement et de se replier l'un sur l'autre, comme si effectivement il n'y avait plus qu'eux de vivants au monde.

    Citation de Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)

     

    Juliette à la campagne - Vidéo COMPLETE Ce programme plein de poésie est à la fois distrayant et éducatif. Nous découvrons, avec Juliette - une petite fille de la ville en vacances chez ses grands-parents - la vie à la campagne. Retrouvez cette vidéo et des milliers d'autres en haute qualité, sans publicité, sur http://www.imineo.com

     


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  • Wolf vidéo musique Relaxation Celtique

    photo espéces menacées

     

    line samantha wolf samantha

     

    Chaîne Sur You Tube

    http://www.youtube.com/playlist?list=PLD5558F4E46983201&feature=plcp

     

    Site WWF

    http://www.wwf.fr/

     

     Dans cette vidéo, Catherine Larrère discute de la distinction qui peut être faite entre deux conceptions très différentes de la protection de la nature : la préservation et la conservation. Pour ce faire, elle s'appuie sur les oeuvre de John Muir et de Gifford Pinchot.

     

    UVED


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    « Les plantes sont beaucoup plus intelligentes que les animaux »

    Le «neurobiologiste végétal» Stefano Mancuso étudie les stratégies fascinantes et méconnues développées par les plantes pour survivre sans bouger

     

    Professeur à l’Université de Florence (Italie), Stefano Mancuso a fondé le Laboratoire international de neurobiologie végétale. Il est l’auteur, avec la journaliste Alessandra Viola, du livre Verde brillante qui, depuis sa ­publication en 2013, a été traduit en une vingtaine de langues. La version française vient de paraître sous le titre L’intelligence des plantes (Albin Michel).

     

    Le Temps: Vous expliquez dans votre livre que les ­plantes sont vues comme des êtres vivants de seconde zone. Qu’est-ce qui explique cela?

    Il y a une sorte d’aveuglement face au monde végétal. C’est inscrit dans notre fonctionnement cérébral, cela a été étudié, et il existe même une expression en anglais pour cela: plant blindness, la «cécité pour les plantes». C’est probablement dû au fait que notre cerveau n’est pas très bon pour traiter la quantité immense de données qui transitent par nos yeux. Il filtre donc tout ce qui n’est pas intéressant pour notre survie immédiate et se ­ concentre sur la détection des dangers que peuvent représenter les autres animaux ou les autres humains. Mais pas sur les plantes, au ­milieu desquelles nous avons toujours évolué.

     
    Au cours des dernières années, il y a eu ­beaucoup de découvertes sur la sensibilité des plantes à leur environnement. Mais que sont-elles capables de faire? 
     J’ai l’habitude de dire que les plantes ont les mêmes comportements que les animaux, mais qu’elles font les choses différemment, sans se déplacer. Elles ont suivi une sorte d’évolution parallèle à celle des animaux et c’est pourquoi nous avons tant de mal à les comprendre, parce qu’elles sont si différentes de nous. Prenons l’exemple de la mémoire. C’est quelque chose que, normalement, nous n’associons pas aux plantes. Mais elles sont ­capables de mémoriser divers stimuli et de faire la différence entre eux.

    Lire aussi: Comment les arbres discutent dans la forêt

     

    Article complet

    https://www.letemps.ch/sciences/plantes-beaucoup-plus-intelligentes-animaux


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