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Par roda83 le 5 Septembre 2018 à 06:38
https://www.wwf.fr/champs-daction/ocean/economie-bleue
La croissance bleue face au défi du bon état écologique
Tiré du rapport à télécharger en bas de page ...
2. Introduction
Par ailleurs, le Sanctuaire Pelagos reste en attente de mise en œuvre effective
de mesures déjà identifiées de gestion efficaces pour la conservation des
mammifères marins
(systèmes anti-collisions, ZMPV, etc.).
La pêche en Méditerranée contribue à la subsistance et la sécurité alimentaire des
populations côtières et mérite une attention particulière car il sera le secteur le plus
impacté par la politique de croissance bleue. Pour cela, le WWF recommande :
Le soutien, voire la protection de la pêche artisanale aux petits métiers,
dont les pratiques sont les plus compatibles avec une exploitation durable des
ressources halieutiques ;
•
La mise en œuvre de la réforme de la Politique Commune des Pêches
au travers de plans de gestions à long terme et d’une approche écosystémique de la
gestion des stocks ;
•
La contribution de la France à une meilleure gestion des stocks partagés et
aux plans de gestion régionaux soutenus par le Commissions Générale des Pêches pour la Méditerranée
(CGPM)
•
Une gestion des stocks de thon rouge fondée sur les suivis scientifiques
par la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique
(CICTA).
>
L’établissement d’aires marines protégées au-delà des eaux territoriales est
un enjeu prioritaire.
La mer Méditerranée : d’un espace de liberté vers un espace
de développement Durant des millénaires et jusqu’au milieu de 20 ème
siècle, les mers et les océans ont représenté des espaces infinis et prodigues, donnant l’illusion à l’humanité qu’elle
pouvait s’y affranchir des contraintes et des limites. Des espaces sans propriétaires,
resnullius
plutôt que res communis
, où la liberté est la règle et la règle l’exception.
C’est avec la pêche, activité ancestrale, et ses développements massifs en intensité et
en techniques, que les espaces maritimes ont montré leurs premières limites. Il a fallu
organiser, réglementer, pour limiter la surexploitation des stocks et maintenir l’activité
dont la production stagne au niveau mondial depuis les années 80.
Activités de loisir, aquaculture, artificialisation du littoral, de nombreuses activités à
l’origine terrestres se sont développées en mer, conduisant à la fin du siècle précédent
à des approches de gestion intégrée de la zone côtière (Contrats de baie, Schémas de
Mise en Valeur de la Mer, volet littoral des Plans d’Aménagement et de Développement
Durable, SDAGE, etc.), afin d’en limiter les impacts négatifs sur les espaces littoraux.
Plus récemment, les mers et les océans sont devenus le dernier espace à coloniser
pour notre développement économique. Les activités anciennes comme le transport
maritime s’intensifient au rythme d’un doublement tous les quarts de siècle, des
activités plus récentes comme l’exploitation pétrolière et gazière repoussent leurs
limites vers les grandes profondeurs, le tourisme côtier et de croisière se développent
à un rythme soutenu, et de nouveaux secteurs enfin comme l’éolien ou l’extraction
minière prennent pied en mer avec un solide appétit.
C’en est fini de la prodigalité et de l’infini : les espaces maritimes doivent être
organisés, spatialement planifiés, afin de limiter les impacts négatifs des activités qui
s’y déroulent sur les ressources et les milieux marins. Ou bien, et c’est là tout l’enjeu
des prochaines années et la raison du projet MedTrends, ne s’agit-il pas pour les
tenants de la croissance bleue que de ménager un peu plus de place pour encore un peu
plus de développement dans un cadre juridique stabilisé ?
La mer Méditerranée est une excellente candidate pour un exercice de planification
spatiale maritime.
Elle conjugue une forte démographie associée à des pressions
intenses générées par les activités humaines, et les conditions océanographiques d’une
mer fermée (Méditerranée provient du latin mare medi terra
«mer au milieu des terres») qui renforcent les impacts et les contraintes écologiques.
Elle connait aujourd’hui une ruée vers l’or bleu inédite sous l’effet conjugué de
plusieurs facteurs clés: le développement extrêmement rapide du nombre de contrats
pétroliers et gaziers offshore, la stratégie « Croissance Bleue » de la Commission
visant à soutenir la croissance durable des secteurs maritimes dans leur ensemble, le
développement des échanges entre l’Europe et l’Asie, moteur de la croissance du trafic
maritime international en Méditerranée, le développement d’une classe moyenne dans
de nombreux pays qui sous-tend la croissance du tourisme international, notamment
en Méditerranée, première destination mondiale
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Par roda83 le 5 Août 2018 à 06:11
Plusieurs régions du monde observent des épisodes de chaleur extrême, et en particulier sur l’hémisphère Nord, où c’est actuellement le cœur de la saison chaude.
Ces vagues de chaleur sont comme souvent liées à des « dômes d’air chaud » peu mobiles, pouvant parfois stagner sur une même zone pendant quelques semaines, voire des mois. Le plus exceptionnel d’entre eux est probablement celui qui touche la Scandinavie.
Cela ne veut bien sûr pas dire qu’il fait chaud partout, car d’autres régions du monde connaissent en revanche des températures inférieures aux moyennes climatologiques, mais à l’échelle globale les anomalies chaudes sont prédominantes et plus intenses que les anomalies froides.
L’Europe du Nord en surchauffe
Un puissant dôme d’air chaud associé à des hautes pressions isolées à des latitudes plus septentrionales que d’ordinaire (phénomène appelé « situation de blocage » ou « blocage anticyclonique ») persiste de façon remarquable depuis plusieurs semaines. Il s’est en particulier renforcé depuis la mi-juillet sur la Fennoscandie. Du 16 au 19 juillet, la chaleur a atteint des records dans les fjords norvégiens, le nord de la Suède et de la Finlande.
En Norvège, la température est montée jusqu’à 33,7 °C à la fois le 16 juillet à Frosta et le 18 juillet à Drag (record de juillet pour le comté de Nordland). Plusieurs stations ont observé un nouveau record absolu tous mois confondus (32,4 °C à l’aéroport de Trondheim-Vaernes, 30,4 °C à Bodo, en Norvège, 32,6 °C à Mo I Rana et à Namsskogan le 18/07). Plusieurs records de chaleur jusqu’à l’extrémité nord de la Scandinavie le 19 juillet parfois à plus de 70 °N de latitude comme par exemple les 33 °C à Lakselv ou 32,7 °C à Berlevåg, soit plus de 15 degrés au-dessus des moyennes climatologiques !
Dans la nuit du 18 au 19 juillet, sous l’influence de vents de sud soufflant jusqu’au nord de la Scandinavie, la température n’est pas descendue sous 25,2 °C au phare de Makkaur (à une latitude de 70.7 °N sur la côte nord du Finnmark, au bord de la mer de Barents ! Il s’agit de la nuit la plus chaude jamais observée dans le nord de la Scandinavie et le record pour l’Arctique.
Un record absolu a été battu près du cercle polaire à Kvikkjokk avec 32,5 °C le 17/07.
En Finlande, le mercure est monté jusqu’à 33,7 °C à Vaasa le 18 juillet. En près de 60 ans de mesures, seule la vague de chaleur de fin juillet 2010 avait atteint des niveaux de température plus élevés en Finlande. Les 33,4 °C mesurés ce 18/07 à Utsjoki Kevo (à plus de 69°N de latitude !) sont un nouveau record absolu de chaleur pour la Laponie finlandaise.
En Laponie russe, Mourmansk a dépassé la barre des 30 °C pendant 4 jours consécutifs du 17 au 20 juillet (jusqu’à 32,2 °C le 18/07) et ce seuil est de nouveau atteint ce 25 juillet.
Cette chaleur est aussi associée à une sécheresse persistante, qui a favorisé le développement d’incendies en Suède. Une autre conséquence de ces excédents thermiques est une remontée assez spectaculaire des températures de baignade en mer Baltique : elles atteignent depuis une semaine entre 20 et 24 °C, voire localement plus de 25 °C au voisinage du golfe de Finlande !
51,3° au Sahara algérien
Températures exceptionnelles le 5 juillet avec 51,3 °C à Ouargla, record absolu pour l’Algérie mais aussi pour l’ensemble du continent africain (en tout cas depuis qu’on dispose de relevés fiables).
Cette chaleur, principalement algérienne, a ponctuellement débordé sur la Tunisie : des niveaux records ont été observés à Tozeur (49,2 °C le 5/07) puis à Kairouan (48,3 °C le 14/07).
De nouvelles pointes à plus de 50 °C sont encore attendues d’ici la fin du mois dans le Sahara algérien.Record national japonais battu avec 41,1 °C à Kumagaya
Une intense canicule s’est mise en place sur le Japon à partir du 14 juillet et perdure encore à ce jour (au 25 juillet). La chaleur exceptionnelle s’est aussi propagée vers la Corée du Sud et du Nord après le 20 juillet.
Le 23 juillet, la température a atteint un exceptionnel 41,1 °C à Kumagaya (50 km au nord-ouest de Tokyo), un nouveau record absolu national de chaleur pour le Japon dépassant les 41 °C du 12 août 2013 mesurés à Shimanto.
Du 14 au 25 juillet, Kyoto a dépassé à 8 reprises son ancien record mensuel de chaleur (qui était de 38,3 °C) et à même égalé son record absolu tous mois confondus avec 39,8 °C le 19/07, le tout avec des températures minimales nocturnes comprises entre 25 et 29 °C !
En Corée du Sud, Séoul a atteint 38 °C le 22 juillet (à 0,4 °C de son record absolu). La nuit suivante a été exceptionnellement chaude avec une minimale de 29,2 °C au plus « frais » de la nuit.
En Corée du Nord, la température a atteint 39,7 °C à Wonsan le 22 juillet, un record absolu en plus d’un siècle de mesures.
52,9 °C dans la « Vallée de la Mort » en Californie
Une première vague de chaleur a frappé le sud de la Californie en début du mois : plusieurs records absolus ou mensuels ont été battus entre les agglomérations de Los Angeles et San Diego. En particulier 48,9 °C à Chino (banlieue est de Los Angeles) le 6 juillet, un record pour l’agglomération du Grand Los Angeles.
Un nouvel épisode de chaleur intense a débuté le 23 juillet, d’ampleur géographique plus importante (chaleur remarquable s’étendant du nord du Mexique jusqu’à l’ouest du Canada en passant par l’ouest des USA) : le maximum provisoire de cet épisode a, comme souvent, été observé dans la célèbre « vallée de la Mort » avec 52,9 °C à Furnace Creek ce 24 juillet, record égalé pour une fin juillet et à 1,1 °C du record mondial fiable de chaleur (54 °C à Furnace Creek le 30 juin 2013 à égalité avec 54 °C à Mitribah, Koweït, le 21 juillet 2016). Ce 24 juillet, la température a aussi atteint 49,4 °C à Palm Springs et 50 °C à Thermal (sud-est de la Californie).
36,6° à Montréal
Une canicule a touché le sud du Québec en début de mois. On a relevé jusqu’à 36,6 °C à Montréal Mc Tavish le 2 juillet, record absolu pour l’agglomération de Montréal. La barre des 30 °C a ensuite été dépassée à plusieurs reprises au cours du mois.
L’Asie centrale et le Caucase étouffent aussi
Les trois capitales des pays du Caucase ont chacune successivement battu leur record absolu de chaleur :
Azerbaïdjan : 42,7 °C à Bakou le 1er juillet
Géorgie : 40,5 °C à Tbilissi le 4 juillet
Arménie : 42,4 °C à Erevan le 12 juillet
Au Turkménistan, la chaleur a été persistante tout au long du mois. Le mercure est monté jusqu’à 48,6 °C à Ekezhe le 20 juillet, un record pour cette localité. La capitale Achgabat a dépassé les 45 °C à trois reprises, avec des minimales nocturnes restant certaines nuits au-dessus de 30 °C, parfois 33 °C.Et même en Afghanistan, Kaboul a battu son record absolu de chaleur, avec 40,5 °C le 22 juillet (à 1.790m d’altitude).
En Iran, un température de 53 °C a été mesurée à la station agrométéorologique d’Ahwaz le 2 juillet, égalant le record national mensuel de juillet.
Emirats arabes unis (E.A.U.) : 51,4 °C à Saih al Salem le 11 juillet, record absolu pour la région de Dubaï et une des températures les plus élevées jamais mesurées sur les E.A.U.
A noter aussi fin juin, une nuit étouffante sur les côtes du Sultanat d’Oman : à Qurayyat, la température n’est pas descendue en dessous de 42,6 °C pendant 24 h entre le 25 juin 18 h et le 26 juin 18 h UTC, un record mondial de température minimale élevée sur une période de 24h.- Source : Météo France
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Par roda83 le 2 Août 2018 à 11:39
La liberté de la campagne est une chose si charmante et si commode ! — Les arbres même un peu effeuillés de l'automne offrent de si délicieux La liberté de la campagne est une chose si charmante et si commode ! — Les arbres même un peu effeuillés de l'automne offrent de si délicieux ombrages aux rêveries du naissant amour !
Il est difficile de résister au milieu de la belle nature ! Les oiseaux ont des chansons si langoureuses, les fleurs des parfums si enivrants, le revers des collines des gazons si dorés et si soyeux ! La solitude vous inspire mille voluptueuses pensées que le tourbillon du monde eût dispersées ou fait envoler çà et là, et le mouvement instinctif de deux êtres qui entendent battre leur cœur dans le silence d'une campagne déserte, est d'enlacer leurs bras plus étroitement et de se replier l'un sur l'autre, comme si effectivement il n'y avait plus qu'eux de vivants au monde.
Citation de Théophile Gautier ; Mademoiselle de Maupin (1835)
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Par roda83 le 24 Juillet 2018 à 05:53
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Site WWF
Dans cette vidéo, Catherine Larrère discute de la distinction qui peut être faite entre deux conceptions très différentes de la protection de la nature : la préservation et la conservation. Pour ce faire, elle s'appuie sur les oeuvre de John Muir et de Gifford Pinchot.
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Par roda83 le 5 Juillet 2018 à 06:18
« Les plantes sont beaucoup plus intelligentes que les animaux »
Le «neurobiologiste végétal» Stefano Mancuso étudie les stratégies fascinantes et méconnues développées par les plantes pour survivre sans bouger
Professeur à l’Université de Florence (Italie), Stefano Mancuso a fondé le Laboratoire international de neurobiologie végétale. Il est l’auteur, avec la journaliste Alessandra Viola, du livre Verde brillante qui, depuis sa publication en 2013, a été traduit en une vingtaine de langues. La version française vient de paraître sous le titre L’intelligence des plantes (Albin Michel).
Le Temps: Vous expliquez dans votre livre que les plantes sont vues comme des êtres vivants de seconde zone. Qu’est-ce qui explique cela?
Il y a une sorte d’aveuglement face au monde végétal. C’est inscrit dans notre fonctionnement cérébral, cela a été étudié, et il existe même une expression en anglais pour cela: plant blindness, la «cécité pour les plantes». C’est probablement dû au fait que notre cerveau n’est pas très bon pour traiter la quantité immense de données qui transitent par nos yeux. Il filtre donc tout ce qui n’est pas intéressant pour notre survie immédiate et se concentre sur la détection des dangers que peuvent représenter les autres animaux ou les autres humains. Mais pas sur les plantes, au milieu desquelles nous avons toujours évolué.
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