• https://www.msn.com/fr-fr/voyage/actualite/les-photos-gagnantes-du-concours-national-geographic-travel-photographer-of-the-year-2017/ss-AApjIgM#image=1

     

     

    La revue National Geographic a annoncé les gagnants de son concours Travel Photographer of the Year 2017 (« photographe de voyage de l'année »). Voici les meilleures photos dans les catégories « Nature », « Cities » et « People » (« nature », « villes » et « personnes »). Le grand prix a été attribué au Mexicain Sergio Tapiro Velasco, qui gagne un voyage de dix jours pour deux personnes aux îles Galápagos, offert par National Geographic Expeditions. Les trois premiers de chaque catégorie remportent les sommes de 2 500, 750 et 500 $ américains.

    Découvrez les gagnants et les mentions honorables du concours dans cette galerie.

    Gagnant du grand prix : La force de la nature (« The power of nature »), de Sergio Tapiro Velasco

    Une puissante éruption du Volcan de Colima au Mexique, le 13 décembre 2015. Le temps était froid et sec, cette nuit-là ; la friction des particules de cendres a généré un éclair gigantesque de 600 mètres de long (1 968,5 pieds), connectant la cendre au volcan et illuminant ainsi la majeure partie de la scène. L'activité éruptive du volcan était particulièrement intense dans les derniers mois de cette année-là, avec des explosions montant jusqu'à 2 à 3 kilomètres (1,24 à 1,86 mile) au-dessus de son cratère. La plupart des explosions nocturnes produisaient des chutes de pierres incandescentes et des éclairs, qui ne dépassaient pas les 100 mètres (328 pieds) en moyenne.

    Toutes les légendes sont extraites du National Geographic.


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  • L’EFFET GUERISSEUR DE L’ARBRE

     

    La nature nous veut du bien ! Aujourd’hui, il est en effet démontré que la simple vision d’arbres offre un soutien actif à la guérison du corps et de l’esprit. À notre insu, les végétaux communiquent avec notre système immunitaire et le renforcent. Après une journée en forêt, le corps produit 30 % de cellules d’immunité en plus. En deux jours, il en produit 50 % de plus et 50 % plus efficaces. Promenons-nous dans les bois...
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    1984. La revue Science publie un article avant-gardiste relatant les travaux de Roger Ulrich. L’auteur y démontre que le fait d’avoir une chambre à l’hôpital avec une vue sur la nature accélère la guérison. En approfondissant ses recherches, Ulrich découvre que les patients ayant une vue sur les arbres ont moins besoin d’antidouleurs et que s’ils en ont besoin, leur dosage est moins fort. Les complications post-opératoires s’avèrent également moins importantes.

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    Une mise au vert salutaire
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    Dans L’effet guérisseur de l’arbre (1), livre « touffu » paru en octobre, Clemens G. Arvay, biologiste autrichien, nous emmène à la rencontre de la thérapie de la forêt. « Les plantes communiquent directement avec notre système immunitaire et notre inconscient, sans que nous ayons besoin de les toucher, ni de les manger », explique-t-il. Cette interaction nous protège des maladies psychiques et corporelles, et nous maintient en bonne santé. Au fi l de cet ouvrage, on apprend, entre autres, que l’air de la forêt est rempli de terpènes (molécules volatiles, aromatiques, des plantes, ayant diverses fonctions, NDLR) anticancérigènes qui renforcent le système immunitaire. Ainsi, une prise de sang effectuée après quelque temps passé en forêt montre-t-elle que le niveau de protéines anticancérigènes qui aident le système immunitaire à nous protéger contre le cancer ou à combattre le cancer, si l’on est malade, a augmenté. « Lorsque vous respirez l’air d’une forêt, vous inspirez un cocktail de substances bioactives qui ont été libérées par les plantes avec, parmi elles, les terpènes. Lorsque nous marchons en forêt, nous rencontrons les terpènes de la communication des plantes qui sont à l’état de gaz. Nous les absorbons par la peau, mais surtout par les poumons. Les terpènes que j’absorbe par l’air viennent des feuilles et des aiguilles des arbres. Ils se diffusent par les troncs des arbres ainsi que par les écorces de certains arbres, buissons, plantes sauvages, arbustes.


    Les champignons, les mousses et les fougères les diffusent également
    », précise le biologiste. Quelques terpènes qui interagissent avec nous boostent très fortement notre système immunitaire ; ce sont donc les terpènes anticancérigènes. En respirant ces fameux terpènes, le nombre de cellules tueuses naturelles (2) augmente, et elles deviennent aussi plus actives. L’air de la forêt est donc comme une potion magique à respirer !

     .

    La forêt enchantée
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    Le bénéfice pour la santé est tellement grand qu’on a créé, en 2012, dans les universités japonaises, une nouvelle branche d’étude, la médecine de la forêt, à laquelle collaborent des scientifiques du monde entier. Au pays du Soleil-Levant, se promener en forêt est une tradition qui porte un nom : shinrin-yoku . Il s’agit, ni plus ni moins, de prendre un « bain de forêt », en toutes saisons. Cette thérapie répandue est recommandée, non seulement pour s’accorder (en beauté) à Dame Nature et aux saisons, mais aussi pour ses vertus relaxantes. Pour profiter également des essences volatiles boisées et du contact avec des bactéries présentes en milieu forestier, qui augmentent donc l’immunité. Ainsi, le professeur Qing Li, « médecin de la forêt » à Tokyo, a-t-il fait des tests à partir de l’urine de ses patients ; il a constaté que l’atmosphère de la forêt réduit le taux d’hormones du stress. Il a également démontré que la forêt active le nerf vague, responsable de la paix et de la détente. La nature serait donc notre alliée naturelle. Notre meilleure thérapeute ! Au point que Clemens G. Arvay lance un plaidoyer :

    « Il ne doit plus y avoir d’hôpitaux sans jardin ou accès à un pré ou une forêt, plus de zones urbaines sans nature et plus de villes sans espace vert », écrit-il. Puissent les graines qu’il a semées dans son livre prendre racine et fleurir dans les milieux hospitaliers, dans nos villes. Dans nos vies !

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    (2) Forme spéciale de globules blancs qui éliminent les virus de notre corps, empêchent la formation des cancers et combattent les tumeurs .

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    POUR ALLER PLUS LOIN

    (1) L’effet guérisseur de l’arbre. Les bénéfices émotionnel, cognitif et physique de la biophilie. Clemens G. Arvay (Le Courrier du Livre, 2016).

     

     

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    PRATIQUE

    Comment renforcer votre système immunitaire en forêt ?

    Le professeur Qing Li, spécialiste de la médecine de la forêt à Tokyo, nous conseille :

    • Restez au

    moins deux heures en forêt et marchez environ pendant 2,5 km. Si vous avez quatre heures devant vous, marchez pendant environ 4 km (l’idée est de ne pas se fatiguer). Pour renforcer vos défenses naturelles, comme les cellules tueuses et les protéines anticancérigènes, de façon durable, il est recommandé de séjourner trois jours de suite dans une région forestière.

    • Pour maintenir ce taux élevé stable, passez deux à trois jours par mois dans une région de forêt, et promenez-vous au moins quatre heures par jour.

    • Trouvez un endroit dans la forêt qui vous plaît. Asseyez-vous pour lire, méditer, pour profiter de l’atmosphère de l’endroit et vous détendre.

    Le biologiste Clemens G. Arvay complète ces conseils :

    • Le taux de terpènes anticancérigènes qui se trouvent dans l’air de la forêt change au cours des saisons. Plus haut en été, plus bas en hiver, il augmente rapidement en avril et en mai et atteint son taux le plus élevé en juin et en août. Moment où votre système immunitaire peut en absorber le plus.

    • On trouve le plus de terpènes dans le cœur de la forêt. C’est là qu’il y a le plus d’arbres et que les feuilles et les aiguilles sont les plus riches. La densité des arbres empêche la substance gazeuse de s’échapper. Il est donc recommandé de s’enfoncer dans la forêt.


    • Il y a beaucoup de terpènes lorsque le temps est humide (après une averse, brouillard). Une promenade nous fait donc du bien après une pluie !

     

    Pour plus de conseils, lire « L’effet guérisseur de l’arbre » (voir ci-dessus) .
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    Rédaction - Carine Anselme

    Source originelle - NeoSanté n°61

    Novembre 2016

    .Article complet et écouter

     

    http://www.choix-realite.org/8973/langage-des-arbres-4-a-notre-insu-il-guerit-notre-systeme-immunitaire-et-linconscient

     

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    ARTICLES CONNEXES :

    - Langage des Arbres

    - Langage des Arbres – 2

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  • Cette année en Drôme Provençale, accompagnée d'enfants, nous sommes partis découvrir les prémices du printemps et le photographier. Un vrai plaisir pour les enfants qui ont découvert de près le début de la nature qui se réveille... Des petits bonheurs dans la joie de vivre....

    Musique :
     

    Anemone
    -Fly3Project
    (200 Celtic Legend)

     


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  • Avec Thomas Constantinesco, la relation intellectuelle et amicale entre Emerson et Thoreau, nous permet d'aborder l'acte de naissance de la philosophie américaine, et de s'écarter sur des sentiers inexplorés en ces temps d'agitation politique.

     

    Ecouter

     

     

     

    Henry David Thoreau 

    Henry David Thoreau Crédits : Benjamin D. Maxham active 1848 - 1858

     

    "A travers la tranquillité du paysage [...] l'homme contemple quelque chose d'aussi magnifique que sa propre nature", écrivait Emerson. Thoreau, arpenteur et praticien de la nature, marche sur les traces d'Emerson, en naturaliste et poète expérimentant la symbiose de son être avec la nature. Mais il découvre aussi la nature dans sa complexité, parfois inhospitalière et inhabitable, la solitude étant tantôt harmonie, tantôt désolation.

     

    Le texte du jour

    Quand j’ai atteint le sommet de la crête, dont ceux qui l’ont vu par beau temps disent qu’il fait cinq miles de long et est constitué d’un plateau d’une centaine d’acres, je me suis retrouvé au beau milieu des rangs hostiles des nuages, qui m’obscurcissaient tout. […]

    On avait parfois l’impression que le sommet serait dégagé dans quelques instants et resplendirait au soleil, mais ce que l’on gagnait d’un côté se perdait dans l’autre. C’était comme d’être assis devant une cheminée et d’attendre que la fumée se dissipe.

    En fait, c’était une usine à nuages : il s’agissait de matière nuageuse que le vent extrayait des rochers froids et nus. De temps à autre, je pouvais apercevoir rapidement un à-pic sombre et humide à droite ou à gauche, la brume ne cessant de passer entre lui et moi. […] Nul doute qu’Eschyle avait visité un paysage semblable à celui-ci.

    C’était immense, titanesque et de ceux qu’aucun homme n’habite jamais. Une partie de celui qui le contemple - et même une partie vitale - semble s’échapper entre ses côtes flottantes à mesure qu’il monte.

    Il est plus seul qu’on ne peut l’imaginer. Ses pensées ont moins d’envergure et son intelligence est moins affûtée que dans les plaines où habitent les hommes. Sa raison est sombre et dispersée, plus ténue et plus imperceptible, comme l’air.

    La Nature immense, titanesque et inhumaine l’a pris au dépourvu, piégé quand il était seul et lui a barboté un peu de ses facultés divines.

    Elle ne lui sourit pas comme dans les plaines.

    Elle semble demander sévèrement : Pourquoi es-tu venu ici avant ton heure? Ce terrain n’est pas encore prêt pour toi. Cela ne te suffit donc pas que je sourie dans les vallées ? Je n’ai jamais créé ce sol pour tes pieds, cet air pour ton souffle, ces rochers pour être tes voisins. […]

     

    Les sommets des montagnes comptent parmi les parties inachevées du globe, où c’est un peu comme insulter les dieux que d’y grimper, de s’immiscer dans leurs secrets et d’éprouver l’ascendant qu’ils exercent sur notre humanité. Les hommes audacieux et insolents sont sans doute les seuls à y aller.

     

    - Henry David Thoreau, Les forêts du Maine, 1864, trad. Thierry Gillyboeuf, Payot, 2012

     

    Lectures

    - Ralph Waldo Emerson, La nature, 1836, trad. Patrice Oliete Loscos, éd. Allia, 2009.

     

    - Henry David Thoreau, De la marche, 1862

     

    - Henry David Thoreau, Les forêts du Maine, 1864, trad. Thierry Gillyboeuf, Payot, 2012

     

    - Henry David Thoreau, The Correspondance of Henry David Thoreau, p.86-87, 1958, Lettre de Thoreau à Emerson, Cahier de l'Herne, trad. Maurice Gonnaud.

     

    Références musicales

     

    - Louis Armstrong The star spangled banner. Live from Newport

     

    - Mica Levi BOF Jackie. .Jackie Vanity

     

    - Ella Fitzgerald , A beautiful friendship

     

    Thomas Constantinesco

     

    Intervenants

    • Thomas Constantinesco : Maître de conférences en litttérature américaine et traduction littéraire à l'université Paris Diderot

     

    Bibliographie

    .

    Les forêts du Maine Rivages, 2012 Henry David Thoreau

     

    Adèle Van Reeth

    Philosophe, ancienne élève de l’école normale supérieure de Lyon, Adèle Van Reeth travaille sur Stanley Cavell, le cinéma et la pensée de l’ordinaire.

     

    https://www.franceculture.fr/personne/adele-van-reeth

     

    2/4 Walden ou la Vie dans les bois

    https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/henry-david-thoreau-24-walden-ou-la-vie-dans-les-bois

     

    La désobéissance civile

    Henry David Thoreau (3/4)

     

    Journal d’une vie ordinaire

    Henry David Thoreau (4/4)

     

     

     

     

    À découvrir

     

    Henry David Thoreau (2/4) : Walden ou la Vie dans les bois

     

     

    Les anti-Lumières (1/4) : Les romantiques contre les Lumières

     
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    Journée Mondiale de la Terre

     

    Journée Mondiale de la Terre

     

    Cet évènement a été célébré pour la première fois le 22 avril 1970. le Jour de la Terre est aujourd'hui reconnu comme l'événement environnemental populaire le plus important au monde.

     

    Le fondateur de cet événement est le sénateur américain Gaylord Nelson. Il encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l'environnement dans leurs communautés. Aujourd'hui, le Jour de la Terre est célébré, à travers le monde, par plus de 500 millions de personnes dans 184 pays.

    Notre planète en danger

    Le 30 mars 2005, l'Unesco publiait la première évaluation des écosystèmes pour le millénaire, un rapport accablant sur l'impact de l'homme sur la planète. Au cours des dernières années, les activités humaines ont modifié les écosystèmes pour satisfaire une demande croissante de nourriture, d'eau douce, de bois, de fibre et d'énergie...
    Une dégradation irréversible aux conséquences désastreuses puisque le bien-être de l'homme est menacé d'ici à quarante ans.

    Un site à visiter : www.earthday.net

     

    En lien

    http://roda.eklablog.com/notre-mere-la-terre-a98232115


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