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Par roda83 le 28 Juillet 2016 à 08:46
Dame Nature a des pouvoirs magiques,
Ceux de te purifier
De te consoler,
De te guérir,
De te ressourcer,
De regards, sur les paysages à admirer,
De sentir la douceur, de l'air à respirer,
Pouvoirs des couleurs, apaisantes à regarder,
Pouvoir d’y puiser la Paix, et de se ressourcer,
La nature est une amie,
Qui fait aimer la vie.
DanyAngel
Dany DanyAngel Jeantet
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Par roda83 le 23 Juillet 2016 à 08:29
Le renard et le fermier
Mon ami le renard
Est toujours en retard.
Il invente à chaque fois une excuse
Pour ne pas que je l’accuse
D’aller chaparder la volaille,
Dans le but de ne supporter aucunes représailles,
Que l’éleveur pourrait lui faire supporter.
« Balivernes ! » je crie : le fautif sais comment se comporter
Pour apaiser ses craintes.
Mais je me dois de le punir
Et bientôt les plaintes
Jaïssent. Il faut bien à l’honnêteté parvenir !
Le fouet se tait et le goupil s’enfuit,
Humilié par la correction.
Pourtant malgré elle, il « tente » un nouveau fruit.
Et de nouveau ce délit enchante la punition !
« Dis-moi, dis-je au renard,
Des coups de fouet n’en à tu pas marres ? »
Le coupable réfléchit à la question
Et dubitatif
Nous propose au fermier et moi une suggestion
Qui loin de nous satisfaire, attise l’actif
Agacement en plus du désir
De prendre le « délinquant »
Par les pattes et de le faire obéir
Une ultime fois. Alors, convainquant,
J’élabore une hypothèse
Dont la thèse
Rend unanime les deux protagonistes.
L’animal fera « fi ! » de ses instincts « sauvagistes ! »
Et le fermier, bon prince,
Accordera une volaille sans que sa dentition ne grince !
Depuis, la fable du renard et du fermier
C’est effacé des scolaires cahiers…
AlejandroSource
http://www.lespoetes.net/accueil.php
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Par roda83 le 10 Juillet 2016 à 08:02
D’une rive à l’autre… Poursuivre !
Apprendre à marcher au pas de l'autre :
Que les plus agiles ne découragent pas les plus lents
Que les plus craintifs n'empêchent pas les plus créatifs d'avancer
Que nous allions ensemble et non pas divisés
Que nos déroutes séculaires nous soient salutaires
Qu’elles fondent en nous la vision de ceux qui nous ont précédés
Que nos étrangetés nous deviennent promesse
Assurance d'une force qui nous mènera loin
Capables de rester aimantés par nos rêves
Même si nous devons prendre le temps d'accorder nos rythmes
D'écouter la voix plaintive de ceux qui n'y croient plus
Et s’il nous faut leur redonner confiance
Et le courage de ne pas abandonner
De ne pas jeter l’éponge
De ne pas sortir du jeu
Mais de croire malgré tout qu'ensemble
Nous percerons des voies nouvelles
Dont pourront être fiers ceux-là qui avant nous
Ouvrirent dans la nuit du monde
Des chemins de fraternité et de paix.
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Par roda83 le 25 Juin 2016 à 11:54
Et si …
Une histoire de Marylise GRAND'RY
Il était une fois deux jeunes Sapiences
Que tout opposait à commencer par leur conscience.
Ils habitaient des appartements voisins,
Dans la résidence Corps Humain.
L'un s'appelait Être et l'autre Avoir.
Avoir roulait en Jaguar.
Être prenait le train.
Mais régulièrement, ils se croisaient sur le chemin
Qui les conduisait sur leur lieu de travail "La Vie",
Une maison ancienne qui éditait de la poésie.
Ils ne fréquentaient pas les mêmes endroits
Et n'avaient aucun ami en commun, de surcroît.
Avoir sortait avec Orgueil, Jalousie, Acquérir, ...
Être trainait avec Plénitude, Respect, Devenir, ...
Un jour, alors que Etre prenait d'habitude les escaliers,
Elle décida, vu son retard, de prendre l'ascenseur par facilité.
Avoir s'y trouvait déjà, comme tous les matins.
A la vue de la belle Sapience
Il se redressa avec prestance
Et la salua d'un signe de la main.
Les portes fermées, ils n'eurent pas le temps
De prononcer des mots sans grande ingéniosité,
Quand un son tonitruant
Leur perça leurs tympans,
Annonçant une panne d'électricité.
Instantanément, le noir régna,
Le silence s'installa.
Au bout de 30 secondes, on entendit une petite voix apeurée.
-"Etes-vous là ? "
Avoir la rassura.
Il lui parla de tout, de rien pour la rassurer.
Au bout d'un quart d'heure,
Ils piaillaient avec bonheur.
Au fond d'eux, ils se réjouissaient de cette situation
Qu'ils n'auraient jamais espérée dans leur for intérieur.
Cela faisait déjà un moment qu'ils ressentaient des émotions,
Quand le destin les faisait se croiser à toute heure.
Ils se rapprochèrent, se touchèrent pour se rassurer.
Où était-ce leur opposé
Qui les poussait dans cette intimité ?
A l'extérieur, des personnes travaillaient à les libérer
Alors qu'ils ne souhaitent qu'à la prolongation
De ces heures inespérées
Qui faisaient croitre leurs émotions.
Le baiser qui s'ensuivit,
Les surprit.
Être, qui était moins audacieuse,
Avait peur des conséquences de leur amour naissant
Sur leurs amis et parents.
Avoir qui agissait de façon plus présomptueuse,
S'amusait et s'imaginait leurs futurs soirées
Qui réuniraient leurs deux modes de vie opposée.
Ils présenteraient Jalousie à Partage…
Tous deux aimaient déjà le potage.
L'éternel conquérant Acquérir,
Flirterait avec Devenir
Et Orgueil philosopherait avec Respect
Qui étudiera ce dernier sous tous ses aspects.
Avoir et Être riaient de bon coeur
Devant ce tableau de bonheur.
De quoi faire parler les bouddhistes, les sages et les savants
Durant un long moment.
A cet instant, les portent s'ouvrirent.
Tous deux se relevèrent prestement
Heureux de découvrir
Ce qui les attend
Dans leur nouvelle Vie.
Derrière eux, les passants souriaient
A la vue de ces deux Sapiences
Que tout opposait
Dans leur existence.
Leur futur lentement s'écrit.
Mais cette histoire fait partie d'un autre récit.
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