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Pour la libération immédiate du cyber-militant Raif Badawi, condamné à 1.000 coups de fouet ! - Le blogueur saoudien Raif Badawi lauréat du prix Sakharov
Les autorités saoudiennes ont donné le feu vert à la reprise de la flagellation de Raif Badawi.
À l'attention : du Premier ministre du Canada, du ministre des Affaires étrangères du Canada
Monsieur le Premier Ministre Harper, Raif Badawi est injustement condamné pour apostasie, ce qui est contraire au droit humain et à la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Cette pétition demande au Gouvernement du Canada de faire pression de toutes ses forces pour que Raif Badawi soit libéré immédiatement et sans conditions et que ne soit appliquée aucune autre peine de flagellation, de torture, de cruauté ou tout autre traitement cruel, inhumain ou dégradant à son endroit d'ici à sa libération.
Amnesty
Le blogueur saoudien Raif Badawi lauréat du prix Sakharov
Le blogueur saoudien Raif Badawi lauréat du prix Sakharov
Raif Badawi a été condamné à 10 ans de prison et 1000 coups de fouet © HAMMI MOHAMMED/SIPAPour insulte envers l'Islam, Raif Badawi a été condamné à 10 ans de prison et 1000 coups de fouet.
Il succède au palmarès de ce prix remis par le Parlement européen au médecin congolais Denis Mukwege. Le président du Parlement européen a aussitôt appelé le roi d'Arabie à libérer le nouveau lauréat.
Raif Badawi, un nom tristement célèbre dans le monde entier. Journaliste blogueur, il animait des forums sur un site internet Liberal Saudi Network. Pas vraiment du goût des autorités saoudiennes qui l’ont condamné en 2012 pour insulte envers l’islam. Jugé par le tribunal, une peine inique lui a été infligée. 10 ans de prison et 1000 coups de fouet à raison de 50 par semaine pendant 20 ans. Le 9 janvier dernier, il a reçu 50 coups de fouet provoquant la colère et une émotion vive dans toute la communauté internationale, sur les réseaux sociaux et les medias. Grâce aux interventions conjuguées de diplomates, d’hommes politiques et d’association des droits de l’Homme les séances ont été suspendues. Mais elles pourraient reprendre prochainement d’après son épouse, Ensaf Haidar, réfugiée au Canada avec ses trois enfants. Ce prix attribué à Raif Badawi est certes mérité, mais il pourrait aussi irriter les autorités saoudiennes partisanes du "surtout pas de bruits" ou préférant "l'ombre à la lumière".
http://www.franceinfo.fr/actu/europe/article/le-prix-sakharov-est-741843
Tags : raif, badawi, liberation
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