• Nikola Tesla (1856-1943)
     

    Il fût un savant et chercheur prolifique dans le domaine de l'électro-mécanique.
     

    Auteur de plusieurs centaines de brevets, on lui doit la bobine d'allumage de nos voitures, le moteur asynchrone, la radiophonie, le courant alternatif, la télécommande et électricité sans fil entre autre.

     

    Sa contribution pour notre monde actuel est sans conteste, malgré cela, il est mort dans l'oubli quasi général, sans le sou.

    L'unité de mesure du champ magnétique porte son nom: le TESLA.

    De nos jours, plusieurs poursuivent les recherches afin de réaliser un but que Tesla avait, soit de fournir une électricité gratuite pour tous partout sur la planète.

    Une rumeur circule comme de quoi il aurait fabriqué un moteur à courant alternatif de 80 chevaux installé dans une automobile (Pierce Arrow) fonctionnant sans aucune source d'électricité à son bord, puisant plutôt son énergie dans l'environnement (ou éther comme il disait)

     

    par Re-Informe.com

     

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    "Avant que bien des générations disparaissent, nos machines seront mises en marche par la force accessible à tous les endroits dans l`univers. Il y a de l`énergie dans l`univers entier."
     

    Nikola Tesla

     

     

    "Dr. Nikolas Tesla comptait parmi les gens les plus connus dans le monde entier. Aujourd'hui il a disparu de nos livres scientifiques et scolaires. Qu`est qu`il a découvert, pourquoi a-t-il été discrédité?"Nexus Magazine

     

    Vers la fin du XIX siècle personne de l`élite de New York n`était si célèbre que l`inventeur Nikola Tesla. Tesla, un Serbe qui a immigré aux Etats-Unis, a accueilli souvent ses hôtes au laboratoire où ses amis comme Samuel Clemens, plus connu comme Mark Twain, posaient pour les premières photos éclairées par des lampes électroniques à gaz de combustion.

     

    En restant bouche bée, ils se trouvaient au milieu de la pièce où les étincelles longues pétillaient des transformateurs à haute fréquence inventés par Tesla. Parfois, leur hôte se trouvait sous la pluie des étincelles du courant à haute fréquence tandis que le tube en verre brillait à sa main sans être lié par des câbles. La créativité et l`intellect de Tesla attiraient les autres stars de la scène culturelle aussi bien dans des salles de séjour d`hôtel que dans des salons privés. Parmi ces stars il y avait l`écrivain Rudyard Kiplin, architecte Stanford White, pianiste Ignace Paderevski, et écrivain John Muir. Tesla fut un homme contradictoire, abstinent et résérvé, mais charmant aussi. Bien qu`il ait vécu isolé, il a su attirer les gens. Mince et grand, toujours parfaitement habillé, il a attiré attention sur lui-même par son attitude aristocratique et son élégance. Sa caractéristique la plus remarquable fut sa force attractive magnétique, la combinaison d`une belle apparence d`un type noir aux yeux bleus et à l`aura mystérieuse. Il semblait que tout le monde tomberait devant lui.

     

    Lorsque Nikola Tesla est mort en 1943, après avoir eu 86 ans, ses inventions et ses théories ont été pour la plupart oubliées et examinées avec méconfiance.

     

    Son intention de donner de l`énergie libre à tout le monde a été considérée comme ad acta. Plus tard, bien des chercheurs dans le domaine de l`énergie, admirant Tesla, se sont heurtés aux mêmes problèmes comme la pénurie financière et l`opposition dominante qui a conduit à son écroulement.

     
     

    LE CONFLIT ENTRE TESLA ET EDISON

     

     

    Thomas Edison et Tesla se sont vus pour la première fois en 1884. A ce moment-là, Edison était déjà riche, un homme puissant, et Tesla, il est arrivé seulement en Amérique, avec un peu plus de vingt dollars et avec une lettre de recommandation dans son poche écrite par son chef de l`usine Continental Edison à Paris où Tesla avait travaillé. Charles Batchelor a écrit à Edison: «Je connais deux grands hommes, et vous etes l`un d`eux, l`autre est ce jeune homme». Edison a employé Tesla comme assistant. Au début, Tesla était ravi des succcs d`Edison r la base des essais et des erreurs, et tout cela ayant fini seulement l`école primaire. De l`autre côté, Tesla a acquis le respect r contre coeur d`Edison de sorte qu`il a travaillé dix-huit heures par jour et sept jours par semaines et résolvait des problcmes téchniques. Mais, trcs bientôt, Edison a perdu son assistant travailleur. Tesla a décrit comment il a pu améliorer le rendement du générateur d`Edison et Edison a répondu: «Voilr 50000 dollars si vous réussissez à le faire.” Mais, quand Tesla a commencé à avancer après plusieurs mois et qu`il a demandé de l`argent, il a été choqué par la déclaration d`Edison: “Tesla, vous ne comprenez pas l`humour américain.” Puisqu`Edison n`a pas payé, Tesla l`a abandonné. Trois ans plus tard, après avoir travaillé un certain temps comme ouvrier du bâtiment dans une rue à New York pour gagner de l`argent afin de survivre, la vie de Tesla a commencé à s`améliorer. Il a réçu l`occasion de développer son système du courant alternatif pour lequel il a élaboré un moteur, un générateur et un transformateur et il les a fait breveter. George Westinhouse, industriel et inventeur de Pittsburgh, a acheté tous les brevets de Tesla pour son système et s`est obligé par contrat de payer au comptant à Tesla le montant et les actions, y compris les indemnités pour trois licences de 2,50 dollars suivant le cheval-vapeur produit.

     

    Edison a lutté contre l`évolution du courant alternatif. Ses lampes fonctionnaient au moyen du courant continu et les électrons ne couraient qu`à une direction. Le courant continu peut être transmis dans les fils coducteurs à une distance de quelques kilomètres. De l`autre côté, le courant alternatif de Tesla qui oscille constamment peut être transmis au moyen des fils conducteurs à haute tension à des centaines de kilomètres. Chez le destinataire les transformateurs réduisent la tention pour l`utilisateur final. Edison n`a même pas voulu entendre parler des avantages du courant alternatif. Il a investi beaucoup d`argent pour le système du courant continu et il a considéré le courant alternatif comme une menace à son travail. Pendant cette guerre, il a introduit à sa stratégie les assassinats des chiens par le moyen du coup de courant et la publication des pamflets effrayants, tout cela en vue de présenter le courant alternatif comme un danger mortel. Mais, malgré les attaques d`Edison, Tesla et Westinghouse ont vaincu. Westinghouse a installé le système du courant alternatif pour éclairer l`exposition mondial à Chicago 1893. Tesla était la vedette de l`exposition. Vêtu d`une queue-de-pie blanche et d`une cravatte, et avec les chaussures aux semelles isolantes en liège, il se trouvait sur la scène avec une de ses Tesla-bobines, une machine qui produit du courant fort. Les étincelles éléctriques pétillaient et jetaient une faible lumière et faisaient briller les lampes étant aux mains de Tesla. Les masses ont été impressionnés par ce spectacle et le résultat de l`exposition a conduit à la construction du projet de la centrale hydroélectrique aux chutes du Niagara. Enfin, le réseau de courant de Tesla alimentait tout le continent en courant électrique par quantités importantes. Etant donné que le contrat avec Westinghouse a assuré à Tesla 2,50 dollars sur un cheval-vapeur, Tesla a du avoir un grand revenu pendant toute la vie. Mais, George Westinghouse avait des problèmes financières puisque les concurrents essayaient de l`exclure de l`affaire du courant. Tesla n`a pas oublié que Westinghouse était la seule personne qui lui croyait. Et, bien que Tesla n`ait eu rien contre la possession de l`argent, il s`intéressait plus à ce que la firme Westinghouse survive. A cause de cela, il a déchiré le contrat, a accepté l`indemnité et a renoncé à des milions de dollars qui lui avaient été assuré dans le contrat sur le cheval-vapeur.

     

     

    SOIF DU PROFIT – LA CAUSE PRINCIOALE DE LA REPRESSION DE L`ENERGIE LIBRE

     

     

    En ce temps-là, alors que Tesla déchirait le contrat pour aider son ami, les autres ne faisaient rien qu`accumuler les richesses. Les magnats ont su profiter avec les entreprises de l`alimentation en courant. Ces gens ont donné à tout le monde des piliers électriques, des transformateurs et des fils conducteurs. Enfin, les entreprises de la production de l`énergie électrique ont fait encombrer des rivières et ont stimulé les gens à “une meilleure vie avec l`énergie électrique”. Tesla a voulu encore construire le système énergétique qui, sans aucuns frais, devrait trasmettre du courant partout. Son système proposé n`était pas un système de “l`énergie libre” dans le sens actuel de l`énergie de la source inépuisable mais dans le sens qu`il fallait transmettre gratuitement du courant jusqu`à l`utilisateur. A la différence de la guerre de courant, c`était la guerre que Tesla n`a pas pu gagner.

     


    LES PROJETS DE TESLA POUR L`ÉNERGIE LIBRE

     

    L`énergie pour chacun qui perce un récepteur dans la terre? Oui, le projet de Tesla était de transmetre sans fil aussi bien des nouvelles que de l`énergie. Ce premier cas est connu aujourd`hui comme la radio. Ce projet a été assez radical pour obliger Wall Steet de refuser Tesla. A l`époque, les monopoleurs du courant ont été pleins d`argent, personne n`a voulu provoquer des changements. Les magnats financiers comme c`est le cas avec le banquier J. Pierpont Morgan, ont déjà acheté des mines de cuivre. On n`avait pas besoin de la multitude d`informations internes pour conclure qu`un jour la plus grande partie de la terre sera couverte par des fils conducteurs avec l` installation des câbles en cuivre. En rejetant les projets des monopoleurs, Tesla a continué à mettre en relief une nouvelle idée – la transmission du courant gratuit dans le monde entier. En 1893, la même année où il a fasciné la société en éclairant l`expositoin mondiale, Tesla a discuté sur la résonance dans la terre à l`institut célèbre Franclin de Philadelphie. La résonance dans la terre a été une partie de sa vision sur la trasmission du courant sans fil. En plus, il s`agissait que les impulsions électriques soient émises avec une fréquence convenable, c`est-à-dire avec la vitesse de vibration par terre pour produire des ondes d`énergie, de mème manière qu`une corde de piano commence à vibrer quand, à un autre instrument, dans la même pièce, on réalise le même ton auquel la corde est adaptée. Certains chercheurs de Tesla croient qu`il a pu attirer le rayon entre l`atmosphère de haut et la terre d`entrer dans la résonance comme le rayon le fait dans le corps sonore d`un violon. Cela émettrait les ondes d`énergie. Dans ce cas, cette énergie devrait être attrapée par une antenne. Cette résonance présenterait la réalisation des rêves de Tesla qu`il a exprimés en faisant des cours en 1897 où il a parlé sur la transmission du courant d`un endroit à l`autre sans aucune utilisation des fils. Dans sa vision il a vu l`arrivée du jour où ce système activera la transmission plus rapide des nouvelles, côntrolera le temps et transmettra de l`énergie illimitée. Sa gloire et une série des cours au plan international ne seraient pas atractives pour un homme ordinaire d`y réfléchir mais Tesla n`était pas ordinaire. Ses idées et ses inventions étaient sa passion, et au cours de quelques années suivantes il a demandé et a réçu les brevets pour le système de transmission sans fil de l`énergie et des nouvelles et risquant que ses propres inventions préalables deviennent excédantes.

     

     

    LE TEST DE L`ENERGIE SANS FIL

     

    En 1899, Tesla s`est retiré aux montagnes de Colorado Springs afin de faire des tests de ses nouvelles idées. Il a fait construire un laboratoire à haute tention à un haut pâturage. C`était un bâtiment simple construit autour de la plus grande bobine de Tesla dans le monde et d`où on voyait un mât remarquable. En bas, au pied de Pikes Peak, il s`occupait de son nouveau but, de diffuser des vibrations électromagnétiques à travers de la terre. On ne sait pas exactement ce que Tesla a réussi à faire pendant son séjour à la montagne. Parfois, il faisait des notes, mais la plupart des informations sur les principes du fonctionnement de cette machine ne sont restées que dans sa tête. Ses projets doivent être traduits en langue moderne d`électrotechnique. Mais les légendes de Tesla naissent des faits de ses expériments à Colorado Springs. Il a adapté sa bobine forte de 6 mètres de manière à atteindre le déchargement de 12 milions de volts et à faire sortir plus que 30 mètres de l`éclair long de la boule en cuivre au sommet de son mât. La population locale était à une distance puisqu`on disait que le célèbre inventeur pouvait faire des foudres qui puissent tuer des centaines de gens par un seul coup. Pendant l`expériment on pouvait entendre le tonnerre du déchargement électrique à une distance de 25 km au minimum. Content qu`il peut maintenant réaliser sa vision de la transmission sans fil, Tesla est revenu à New York en 1900. Il a engagé un architecte qui lui a fait un dessin de la tour en bois de 47 mètres au dessus du bâtiment construit en brique à Long Island. Avec une électrode de cuivre en forme de champignon au sommet, la tour devait être servie d`un émetteur immense. Tesla a appelé ce projet Wardencluffe et il a conçu une station de diffusion de l`énergie et des nouvelles au moyen de plusieurs canals à toutes les longueurs d`onde de radio-diffusion. En 1902, la tour et le bâtiment en forme de carré avec la longueur latérale de 30 mètres où il fallait installer la chambres à machines et le laboratoire, étaient presque finis. Mais, Wardencluffe n`a jamais été complètement términé.

     

     

    LE SEIGNEUR DES FOUDRES EST DÉFAIT

     

    La vision de Tesla de la transmission sans fil a tellement persuadé des magnats financiers comme Morgan qu`ils ont financé ses recherches, mais ils n`ont pas compris que son intention était de donner à tout le monde du courant à titre gratuit. Tesla a manqué de le proposer à Morgan, son principal financier, en lui parlant en 1990 sur le financement de Wardenclyffe. Au lieu de cela, il a mentionné des possibilités du contrôle monopoliste de toutes les stations de radio, les possibilités pour lequelles Morgan déposerait de l`argent. Mais, c`étaient des moyens limités que Morgan a donnés à la disposition de Tesla. Trois ans plus tard, après avoir demandé désespérément plus d`argent, l`inventeur a découvert au banquier ses vraies intentions. Il est probable que nous n`apprendrons jamais la réaction de Morgan ayant entendu ces nouvelles. En tout cas, ce magnat financier a investi dans les branches industrielles liées à la production de l`énergie et il est certain qu`il n`était pas connu d`après sa générosité. Il a laissé Tesla faire fiasco. Le travail n`avançait que sporadiquement, tandis que Tesla essayait désespérément de trouver des autres financiers et de développer des produits commerciaux afin de pouvoir payer ses factures. Les travaux du bâtiment sont suspendus en 1906 et onze ans plus tard, après que Tesla a perdu son hypothèque sur Wardencluffe, cette tour est détruite en l`évaluant comme un résidu.

     

    LE GÉNÉRATEUR BLEU DE L`ÉNERGIE LIBRE

     

    Il y a des insinuations que Tesla s`intéressait aussi à l`énergie libre dans la signification moderne des mots: à l`énergie de la source illimitée qui se transforme en forme utile. Au mois de juin 1902 à New York est publié un article d`un homme des Cannaries, Clemente Figueras, qui garantissait qu`il avait inventé un générateur électrique qui n`exigeait pas de force primaire, soit, il n`avait pas besoin de source externe d`énergie. Un jour, après la publication de cet article, Tesla a écrit à son ami Robert Johnson, rédacteur de Century Magazine, que lui-même avait déjà inventé cette machine. Et en 1934, on avait cité Tesla dans le “Times”: “J`espère que je vivrai assez longtemps pour pouvoir mettre une machine au milieu de cette pièce et la mettre en marche avec de l`énergie des medias en mouvement autour de nous.”

     

    A quelles inventions Tesla a-il pensé? Oliver Nichelson, savant et historien d`Utaha, a étudié au détail cette question. Il dit que la machine correspondant aux descriptions de Tesla, est un apareil d`exploitation d`énergie rayonnante pour laquelle est élaboré un brevet en 1901. Les études de Nichelson montrent qu`à l`époque Tesla avait déjà travaillé sur son générateur d`énergie libre avant de préparer un plus grand article pour le magazine Centry du juin 1900, où le transport d`énergie sans fil était expliqué. Il écrit que l`apareil qui prend de l`énergie directement du soleil n`est pas efficace, alors ce n`est pas la meilleure solution. Certains explorateurs ont considéré que Tesla avait compris de son expérience que le marché libre serait toujours fermé pour la machine à “énergie libre” comme son apareil à énergie rayonnante et que les magnats ne financeraient que des systèmes sans fils apportant un profit. Mais, l`article dans le Century est concentré quand même sur l`apareil qui ne devrait pas fonctionner tout seul mais qui puiserait de l`énergie de l`air aux environs pour éclairer des villes. Nichelsen a identifié la bobine speciale de Tesla à électroaimants comme un “candidat principal” de puisement de l`énergie de l`espace pour laquelle le brevet n. 512.340 était délivré à Tesla en 1894. Nichelson a expliqué que la forme de la bobine permettrait à ce système la production de quantités importantes de l`énergie tandis que le maintien de son propre fonctionnement aurait besoin d`une petite quantité de cette énergie. Il l`a comparé avec une voiture au grand réservoir combustible qui n`exploite que deux litres sur 100 km.

     

    LES HAUTS ET LES BAS DE TESLA

     

    Lorsque Nikola Tesla est mort, ses grands succès de la dernière décennie du XIX siècle ont été pour la plupart oubliés, et le monde se souvenait en général de son excentricité privée, comme par exemple de sa peur des bactéries ou de sa tendence d`être affectionné envers la colombe douce et d`observer dans ses yeux le reflet de vie pleine d`aspirations mystiques et cachées.

    Est-ce que l`élimination de Tesla des livres historiques est faite par ceux qui se sont sentis menacés de ses rêves de l`énergie libre? Certains croient que c`est la vérité. Les étudiants ont l`impression que lui-même a inventé la bobine de Tesla, qu`à une unité de mesure est donné son nom, et c`est tout. Le nom Tesla n`est pas connu au public.

    Si les puissants ont vraiment essayé d`effacer dans le public le souvenir du génie de Tesla, alors cette stratégie n`a pas vallu complètement la peine. Aujourd`hui, presque toutes les librairies possedent dans son offre la biographie de Tesla. Depuis la fin des années soixante, l`intérêt des inventeurs est renouvelé pour Tesla. Les informations techniques de ses théories et de ses inventions sont distribuées par fax ou par odinateur, et bien des chercheurs d`aujourd`hui considèrent Tesla comme initiateur du Mouvement moderne de la nouvelle énergie. Eux aussi sentent maintenant les difficultés que Tesla devait subir en regardant un adversaire puissant.

     

     

    TESLA LAISSÉ EN RADE

     

     

    Je crois que la saga des problèmes vertigineux financiers de Tesla se tourne autour de son monument du transport d`énergie librement disponible, autour de Wardencluffe. Margeret Cheney, dans sa biographie classique: Nikola Tesla - inventeur, magicien, prophète, écrit des causes diverses qui ont contribué que la chance quitte Tesla. Elle dit qu`avant le débacle Tesla a raconté à son collaborateur qu`une fois J. P. Morgan lui avait donné un chèque en blanc non signé et lui avait dit de donner tout seul le montant nécessaire. Après le fiasco de Tesla, ce banquier n`a répondu à aucune lettre de Tesla, et les autres financiers aussi à Wall Street lui ont tourné le dos jusqu`à la fin de sa vie. Peut-être l`ont-il considéré comme rêveur dangereux. Un des comentaires que Tesla a donné dans une lettre en demandant de l`aide financière à son collaborateur était: “Mes ennemis m`ont présenté avec succès comme un poète et un visionnaire.” D`autres auteurs ont donné des différentes explications du fiasco de Tesla. Un historien Stephen S. Hall suppose que l`écheque de Tesla a pu être la riposte de la communauté d`académie. Tesla n`a pas accepté leur jeu, il n`a pas montré intérêt de remettre aucun article à une publication académique. Hall croit aussi que le talent de Tesla par lequel il a attiré les gens, ses séances publiques et l`exposition mondiale de 1893 ont provoqué la jalousie de ses collègues. Deux autres historiens de nouvelles générations, Oliver Nichelson et Christopher Bird, estiment que Tesla était une devinette pour ses contemporains: “Ses présentions étaient tellement progressives que la science et l`industrie de son époque ne pouvaient pas comprendre leur essence et leurs dimensions”.

     

    LES INTERMEDIAIRES DE TESLA CONTRE L`INSTITUT SMITHSONIAN

     

    Tandis que certains partisans de Tesla continuent ses recherches, d`autres s`efforcent que les générations futures ne l`oublient pas. John Wagner, instituteur de Dexter, Michigan, s`engage que l`histoire ne se souvient pas seulement de la confusion de Tesla, la confusion qui, comme le savant devanait plus âgé, venait de plus en plus à la lumière. Jusqu`à sa mise à la retraite en 1993, Wagner a parlé pendant dix ans des réussites de Tesla au plus haut point de sa gloire au lieu de se concentrer sur les derniers jour de cet homme. Wagner a voulu que ses classes à la troisième année de l`école apprennent toute l`histoire, y compris le fait que Smithsonian Institute, le musée national des Etats-Unis à Washington, n`a pas présenté l`exposition permanante de Tesla. Ses élèves ont vu une double injustice non seulement dans le fait qu`il n`y avait pas d`exposition de Tesla au Smithsonian Institut, mais aussi que le générateur polyphasé, qui était en fait une des inventions de Tesla, a été présenté au cadre de la grande exposition durable de Thomas Edison. Sur ce générateur se trouve le numéro de brevet de Tesla, mais le public a l`impression que c`est Edison qui est son créateur. La révolte des enfants a conduit à la campagne “Faites Smithsonian sauter” – les mots ”Bust the Smithsonian” étaient sur les maillots vendus par les élèves de Wagner. Mais, quand ils ont offert de donner un buste de Tesla, Barnex S. Fin, chef d`électro-secteur du musée, a refusé d`accepter ce cadeau en disant: “Nous ne pouvons pas l`utiliser”. En 1979, Finn et son état-major ont écrit un livret “Edison-Lighting a revolution”. Un chapitre de dix-sept pages qui s`appelle “Le début de l`époque d`électrique” parle sur toutes les personnes importantes pour le début, même sur les techniciens qui travaillaient pour Edison, mais sur Tesla, il n`y a aucun mot.

     

    Les étudiants de Wagner ont réçu un allié inespéré dans le rock groupe Tesla dont les membres peuvent être vus à MTV agitant tout autour des confirmations des brevets de Tesla. L`instituteur a envoyé à ce groupe une lettre où il avait expliqué le but des élèves. En 1989, cette lettre a persuadé le rock groupe de Californie de venir à Michigan, et vingt huit jeunes filles et jeunes hommes se sont à peine entrés dans l`autobus des tournées de ce groupe pour faire l`excursion à l`Université Michigan à Ann Arbor. Dans la bibliothèque universitaire d`ingénierie et de science les enfants ont montré aux musiciens le buste de Nikola Tesla comme jeune homme fier, le buste fait grâce à l`argent que cette classe avait collecté l`année précédente. Le groupe s`est mis d`accord que cette oeuvre d`art devrait être en bronze et ils ont offert d`aider les enfants au sujet de ses intentions de mettre cette statue au Smithsonian Institut. Mais, l`institut a continué à les refuser et on ne rend pas encore hommage à Tesla et à ses succès au Smithsonian.

     

    C`EST EDISON QUI EST VANTÉ, NON TESLA

     

    Est-ce qu`on a pris la décision à un certain moment à ce siècle que non seulement Tesla soit rejeté quant aux finances, mais encore éliminé des actes historiques des Etats-Unis, et qu`Edison soit considéré comme le père officiel de l`époque d`énergie électrique? Je ne voudrais pas discréditer et faire du tort à Edison qui a été très productif et qui a beaucoup contribué à l`époque d`énergie électrique. Cependant, je crois que la différente manière de traitement de Tesla et d`Edison ne montre qu`une seule partie d`une image contenant un groupe qui essaie de manipuler l`opinion publique à cause de son intérêt personnel. Edison a été intronisé par tout le monde après de grandes actions dans le domaine des relations publiques. En 1929, plus de cinquante membres d`élites militaires et industrielles, comme par exemple John D. Rockefeller ml., Julius Rosen Wald, Henry Ford, Harvey S. Firestone, Herbert Hoover et général John H. Pershing, ont fondé un comité pour fêter le centenaire de la lumière et pour fêter ce qui a été nommé à ce moment-là “l`expression de reconnaissance de tout le monde à Thomas Alv Edison lors du cinquantenaire de l`invention de sa lampe.” Pour cette fête, l`écrivain préféré des textes des chansons George M. Cohan a écrit un poème consacré à Edison. Un magicien avec les vers suivants: “Oh, dites, vous pouvez voir au moyen de la lumière qu`il nous avait donnée. Quel grand homme, quel grand magicien.” Le comité a envoyé une lettre et le poème aux chefs des mairies et aux instituteurs. Dans cette lettre on a écrit que ce poème était une “dédicace au plus grand Américain vivant, et vous pouvez contribuer à cette dédicace en le récitant à toute occasion convenable”. L`opinion publique aurait pensé différemment si les gens avaient su que Nikola Tesla avait voulu leur permettre une disponibilité gratuite pour le courant électrique. Mais, à la différence des vantes d` Edison par le comité à l`occasion du centenaire de la lumière, Tesla n`a jamais été vanté par cette sorte de gens. Et, tandis que certain rapports se concentrent sur son oeuvre, d`autres s`occupuent plutôt de ses caractéristiques. Par exemple, l`encyclopédie biographique Isac Assimov “Biografic Encyclopedia of Science Tehnology” contient 25 ans de sa vie avec la phrase: ”Le dernier quart de la vie de Tesla est détruit par son excentricité.” (Un inventeur d`aujourd`hui a répondu: ”Il faudrait que tous soient tellement volcaniques”).

    Je pense qu`Edison n`est pas le seul inventeur qui est présenté comme grand pour le compte de Tesla. Pourquoi les livres scolaires négligent la décision de la Haute cour aux Etats-Unis contre Gugliem Marconi en faveur de Tesla? Lorsqu`en 1901 Marconi a envoyé son fameux radio-signal par l`océan Atlantique, Tesla a dit: “Qu`il continue. Il exploite 17 de mes brevets”. Après la mort de Tesla, la Haute cour a corrigé la faute en 1943 de manière qu`on a expliqué que Tesla avait été un de trois inventeurs à la fin du siècle qui, avant Marconi, avait breveté des cercles démontables de réception, mais, Marconi est présenté encore comme l`inventeur de la radio dans les livres scolaires et dans les autres documents historiques. Une brève publication de Smithsonian Institut “Book of Inventions” ( un livre des inventions) contient un chapitre de la radio. Malgré la décision de la Haute cour, on ne rend pas justice à l`oeuvre de Tesla.

     

     

    LA REDÉCOUVERTE DE TESLA

     

     

    Bien que Nikola Tesla se trouve dans les livres scolaires, la légende de lui est vivante encore. Cent ans après sa gloire, bien des nouveaux livres de la nouvelle énergie apparaissent avec des différents points de vue de ses inventions, et de nombreux jeunes chercheurs et inventeurs du monde entier trient ses actes de brevets en cherchant des arguments importants.

     

    Les sympathisants de Tesla se sont organisés en groupes divers. Le plus grand est International Tesla Society avec le siège à Colorado Springs, Colorado, qui vend des livres et des vidéocassettes et dirige le musée de Tesla. Ce groupe possède plus de 7000 membres. Tesla a également donné une stimulation à beaucoup d`inovations et de magazines. (Pour les autres renseignements, voir la liste de la littérature). Les Russes se sont intéressés beaucoup au travail de Tesla. Mais, cette exploration a été généralement faite dans les conditions de la guerre froide. Par suite il n`y a que plusieurs oeuvres publiées de ce sujet. On dit, par exemple, qu`un phisicien et gagnant du prix Nobel, Peter Kapitsa, a passé ses dernières années de la vie en étudiant constamment des actes de Tesla. Selon Margaret Cheney, Kapitsa a voulu écrire un ajout pour le travail de Tesla sur les foudres sphériques, sur une partie de ses expériments du transport d`énergie sans fil. Au début des années soixante-dix, les savants de l`ex U.R.S.S. se sont dépêchés de venir au Musée de Nikola Tesla à Belgrade afin d`étudier les notes et les machines de Tesla. Un explorateur de la nouvelle énergie dr.Andrew Michorovski d`Otawa a entendu parler des recherches en détail de l`Académie des sciences d`U.R.S.S. lors de la visite du musée en 1975. Le directeur du musée, professeur Aleksandar Marincic a montré à Michrovski un livre épais avec des petites lettres. “Voyez ce que vous avez trouvé. Ce n`était qu`un rapport temporaire”, dit Marincic. Michrovski croit que les Russes pouraient faire des expériments au moyen des techniques très futuristes suivant leurs propres explorations de Tesla. Il est arrivé par hasard un accident à un physicien russe, le même accident que Tesla avait eu 1899 lorsque le générateur de la centrale hydroélectrique de Colorado Springs avait brûlé. En 1971 Chernetskij et son collègue ont fait un expériment où ils ont créé une grande foudre sphérique de laquelle des étincelles pétillaient. Un coup de l`énergie électrique passant à travers des fils conducteurs du courant à l`Institut d`aviation à Moscou a conduit à la tension forte et a ruiné la sous-station électrique. Cela s`est arrivé lors de l`essai de construire, suivant le concept de Tesla, une machine qui produit plus d`énergie que de l`exploiter. Même aujourd`hui il existe l`intérêt pour le concept de Tesla du transport du courant sans fil. C`est un sujet des discussions aux conférences sur la nouvelle énergie et, les divers groupes comme Institute for New Energy avec le siège à Salt Lake City, Utah, continuent à rechercher. D`autres chercheurs s`intéressent au travail de Tesla sur la résonance de la Terre. Les successeurs de Tesla examinent avec un grand respect ses expériences des ondes électromagnétiques puissantes qui entourent la Terre et qui devraient être intensifiées. Le principal expérimentateur Ron Kovac de Colorado a appris que les équipements de Tesla avaient produit en effet des ondes très puissantes de résonance de la Terre, mais, il dit que les chercheurs actuels ne commencent qu`à comprendre le travail de Tesla.

     

     

    Une autre invention de Tesla que les autres chercheurs actuels ont continué à développer, est sa turbine sans aubes. Les turbines mises en marche par le courant d`air, d`eau ou de vapeur, sont des composants habituels des systèmes conventionnels de la production de courant. Mais, la turbine de Tesla est plus efficace, plus simple et plus forte. Elle peut avoir de l`énergie additionnelle en la recevant de la chaleur habituelle de la turbine inutilisée ou des autres sortes des énergies inutilisées qui existent par example dans les raffineries de pétrole et de gaz. Le chercheurs Jeff Hayes dit que les fabricants d`automobiles pourraient utiliser la turbine sans aubes pour remplacer des miliers des pièces mobiles dans le moteur à piston afin de doubler la durée du moteur. Jeff Hayes, initiateur de l`Association des constructeurs des moteurs de Tesla à Milwakee, Wiskonsin, dit que le moteur de Tesla contre l`énergie qui serait épargnée lors de la fabrication même d`automobiles, triplerait également l`exloitation de combustible. Il explique que la turbine s`intègre dans le concept de la super électro-automobile opérante: comme la turbine de Tesla sans aubes qui met en mouvement la machine de Tesla à haute fréquence à produire du courant alternatif qui met en marche l`électromoteur. Hayes dit que cette technologie pourrait être développée “presque sur place” s`il n`y avait pas de résistance politique contre l`installation de ce système. Pourtant, il préssent que le gouvernement ne stimulerait le système empêchant d`exploiter d`essence puisqu`une partie des revenus de l`Etat provient de l`impôt sur l`essence. La turbine de Tesla peut produire également du courant si elle est reliée à l`installation du générateur.

     

    Source :

    http://www.tesla.ch/francais/2-Tesla.html

     


    4 commentaires
  • Pourquoi l’automne ne commence-t-il pas chaque année à la même date ? Et comment se fait-il qu’il commence à un horaire aussi précis (21h21 et… 3 secondes) ? On fait le point.

     

    Photo Hubert Van Maele

    L’équinoxe, kézako ?

    L’équinoxe correspond à un instant astronomique bien précis, au cours duquel le soleil passe au zénith de l’équateur terrestre. Le mot vient du latin æquinoctium (nuit égale). C’est que le phénomène le plus évident de l’équinoxe pour tout un chacun est que la nuit et le jour ont la même durée à cette période de l’année. Chaque année, deux équinoxes se produisent. Le premier a lieu entre le 19 et le 21 mars, dans l’hémisphère nord, nous passons de l’hiver au printemps. Le second a lieu entre le 21 et le 24 septembre, dans l’hémisphère nord, nous passons de l’été à l’automne.

    Et pourquoi ça ne tombe jamais à la même date ?

    Dans notre calendrier grégorien, l’année dure 365 jours. Mais pour que la Terre fasse un tour complet du soleil, il faut environ 365 jours, 5 heures et 48 minutes. C’est pour rattraper ce décalage qu’il y a un jour supplémentaire tous les quatre ans, les années bissextiles. Et ça décale aussi l’équinoxe.

    Quand aura-t-il lieu cette année ?

    En 2021, l’événement astronomique de l’équinoxe d’automne débute officiellement le mercredi 22 septembre 2021 à 21h21 et 3 secondes heure française (19h21 en temps universel) selon l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Ephémérides (IMCCE).

     

    https://www.lavoixdunord.fr/

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    Pourquoi les saisons changent ? Jamy vous explique ! Pour tout savoir sur l'automne : https://www.youtube.com/watch?v=95Tp3... Retrouvez les émissions sur YouTube https://www.youtube.com/user/cestpass... Suivez-nous sur Facebook https://www.facebook.com/cestpassorcier/ et Twitter @cestpassorcier
     

    C'est pas sorcier

     

     

     

    Bel Automne à Tous * - Sissi Douceur


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  • S’il est un génie que l’on ne présente plus, c’est bien Albert Einstein. Physicien, philosophe, humaniste, prix Nobel… Il a tant marqué son époque que le journal « Time » l’a élu Homme du XXème siècle. Mais derrière l’un des cerveaux les plus brillants de l’histoire moderne, que sait-on vraiment de l’homme et de son cheminement personnel et scientifique ?

     

     

    Documentaire La lumière selon Albert Einstein

     


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  • Le pôle sud de la Lune est l'un des environnements les plus extrêmes du Système solaire. Certaines zones y sont constamment plongées dans l'obscurité. Des endroits rêvés pour y conserver de la glace d'eau. En très grande quantité, assurent aujourd'hui des chercheurs américains.

    Il y a quelques années, la sonde Messenger confirmait la présence de grandes quantités de glace d’eau sur Mercure -- la planète pourtant la plus proche du Soleil -- au fond de cratères situés aux pôles de la planète. Des cratères qui ne voient jamais la lumière du jour et qui, de fait, affichent une température moyenne extrêmement basse.

    Or il y a dix ans déjà, la sonde Lunar Crater Observation and Sensing Satellite (LCROSS) avait permis de détecter des traces d'eau et de glace dans un cratère du pôle sud de la Lune. Les données spectroscopiques de la sonde indienne Chandrayaan-1 avaient apporté une nouvelle preuve de la présence d’eau dans cette région l'année dernière. Alors, des chercheurs de l'université de Californie (États-Unis) ont eu l'idée de comparer les cratères ombragés de la surface de Mercure avec ceux de la Lune.

    Après avoir passé au crible les données disponibles pour quelque 12.000 cratères lunaires, ils ont noté, pour ceux du pôle sud, un « environnement thermique et une tendance morphologique similaires » à ceux des 2.000 cratères de Mercure qu'ils ont pu étudier. Une preuve, selon eux, que ces cratères recèlent d'épais dépôts de glace, de parfois plusieurs mètres d'épaisseur. Il pourrait ainsi y avoir jusqu'à 100 millions de tonnes de glace d'eau cachées à la surface de la Lune. Pas moins du double de ce qui avait été estimé à partir des seules données de LCROOS.

     
    Si certains cratères des pôles de Mercure — ici à l’image — ne sont jamais éclairés par la lumière du Soleil, c’est que l’inclinaison de l’axe de rotation de la planète est extrêmement faible. © Nasa, JPL, Northwestern University

    De l’eau, mais pour combien de temps ?

    Début juillet, des chercheurs de la Nasa avaient eux aussi abordé la question de l'eau que pouvaient contenir les cratères du pôle sud de la Lune. D'un point de vue plus dynamique cependant... Selon eux, de l'eau s'échappe lentement de la surface de la Lune. Le tout sous l'effet des particules de vent solaire et des impacts de météorites.

    « À chaque fois qu'une météorite frappe le pôle sud de la Lune, une fine couche de glace est potentiellement éjectée et exposée à la lumière du Soleil et à l'environnement spatial en général. Elle est alors sublimée ou éliminée par d'autres processus physiques », explique Dana Hurley, astronome à l'université John Hopkins (États-Unis). De quoi craindre, selon les chercheurs de la Nasa, que les couches de glace d'eau -- si elles sont plus fines que ce que supposent les astronomes de l'université de Californie --, présentes sur la Lune, ne disparaissent en quelques milliers d'années seulement.

    Nous devons nous rendre sur place

    À moins que quelques comètes glacées, notamment, ne viennent réalimenter la Lune en eau. Une bonne nouvelle quoi qu'il en soit pour l'avenir de l'exploration lunaire. Car, au lieu d'avoir à affronter l'environnement hostile du fond des cratères du pôle sud de la Lune, les futurs astronautes pourraient trouver de l'eau dans les régions ensoleillées voisines. « Pour en avoir le cœur net, nous devons nous rendre sur place et obtenir des informations de première main », conclut Dana Hurley.

    • Il y a dix ans, la sonde Lunar Crater Observation and Sensing Satellite détectait des traces de glace d’eau sur la Lune.
    • Selon des chercheurs, dans les cratères du pôle sud de notre satellite se cacheraient en réalité jusqu’à 100 millions de tonnes de glace d’eau.
    • De la glace qui pourrait, selon d’autres chercheurs, disparaître en quelques milliers d’années seulement.
    Pour en savoir plus :

    La Lune contiendrait bien plus d'eau que prévu

    Des colons lunaires auraient besoin d'eau pour boire bien sûr mais aussi pour produire l'oxygène de l'air à respirer et le carburant des lanceurs. Il est peut-être possible de la tirer du régolithe lunaire un peu partout sur la Lune selon les données de la sonde indienne Chandrayaan-1 et la sonde états-unienne LRO.

    Article de Laurent Sacco paru le 06/03/2018 

    Le succès du lancement du Falcon Heavy de SpaceX est encourageant pour ceux qui espèrent qu'Elon Musk finira par réussir son pari d'ouvrir Mars à la colonisation dans les quelques décennies à venir. L'entreprise reste formidable et on peut légitimement se demander s'il ne vaudrait pas mieux commencer par coloniser la Lune en y établissant une base permanente. Les astronautes y sont certes nettement plus près de la Terre en cas de problème, mais il y a certainement moins d'eau sur notre satellite que sur la Planète rouge.

    Comme on envisage de coloniser la Lune, et ce déjà avant le programme Apollo, les ingénieurs et les sélénologues se sont penchés sur ce problème depuis longtemps. On sait qu'il est au moins possible de fabriquer de grandes quantités d'oxygène à partir du régolithe lunaire qui est riche en oxyde métallique. Il suffit de mobiliser l'énergie solaire pour chauffer ce régolithe en combinaison avec des réserves de méthane apportant des atomes d'hydrogène. Mais il resterait à combiner l'oxygène produit avec de l'hydrogène, ce qui ne fait donc que déplacer le problème même si l'on dispose, au moins de cette façon, d'une source appréciable de comburant pour un propergol.

    On s'est donc tourné vers certains cratères polaires de la Lune que l'on sait partiellement plongés dans l'obscurité pendant des millions voire des milliards d'années. On peut espérer que les chutes de comètes, qui ont dû se produire pendant l'histoire de la Lune après le Grand bombardement tardif, ont conduit lentement mais sûrement des molécules d'eau apportées sur la surface de la Lune à s'y trouver piégées en se condensant. La mission LCross a fourni des indications en ce sens.

    Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l'écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © NASA Goddard

    De l'eau piégée sous forme de radicaux OH dans le régolithe lunaire

    Il semble maintenant qu'il y ait une autre source d'eau possible qui, bien que pas aussi facile d'accès, soit disponible partout sur la surface de la Lune. Il s'agirait de radicaux hydroxyle OH qui se trouveraient partout associés aux minéraux lunaires. Les données fournies par le détecteur Moon Mineralogy Mapper de la sonde indienne Chandrayaan-1 l'avaient déjà laissé supposer voilà presque dix ans. Aujourd'hui une équipe de chercheurs états-uniens vient de publier un article dans Nature Geoscience qui renforce cette conclusion. Ils se sont basés au départ sur les données fournies cette fois-ci par la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO).

    La présence d'eau dans les roches, fût-elle sous forme de radicaux OH, se traduit en particulier par une signature spectrale particulière dans la lumière infrarouge réfléchie par le sol lunaire. Le problème est que ce signal est mélangé à celui provenant par émission de ce sol en réponse à son chauffage par le rayonnement solaire. Ce qui compliquait et rendait problématique les estimations précédentes de la présence des radicaux OH.

    Les chercheurs ont trouvé un moyen de mieux résoudre ce problème en utilisant l'instrument Diviner de LRO. La méthode a ensuite été transposée aux données du détecteur Moon Mineralogy Mapper conçu et fabriqué aux États-Unis par les membres du célèbre Jet Propulsion Laboratory à Pasadena.

    L'analyse de ces données conduit à penser que de l'eau, piégée sous forme de radicaux OH associés aux minéraux, est largement répartie sur la surface de la Lune et qu'elle n'est pas confinée à une région particulière et un type de terrain, même si la quantité présente n'est pas la même. Ces résultats contredisent certaines études antérieures, qui avaient suggéré que davantage d'eau était détectée aux latitudes polaires de la Lune et que la force du signal variait périodiquement selon le jour lunaire (29,5 jours terrestres).

    Reste à prouver que l'on peut bien exploiter en quantité suffisante l'eau dans le régolithe lunaire. La Nasa a quelques idées sur le sujet comme elle l'a prouvé il y a quelques années avec le projet de rover lunaire Artemis équipé de la charge utile Resolve (Regolith & Environment Science, and Oxygen & Lunar Volatile Extraction).


    Il y aurait beaucoup d'eau sur la Lune

    Article de Laurent Sacco, publié le 25 juillet 2017

    En janvier 2018, les astronomes découvraient que Mars contient des sortes de gisements d'eau sous la surface. En 2017, les données collectées par la sonde indienne Chandrayaan-1 ont démontré que la Lune contient de l'eau en importance. Une observation en contradiction avec le scénario de la collision entre la Terre et Théia.

    Depuis une dizaine d'années, plusieurs équipes de chercheurs (souvent de l'université Brown, à Providence, dans l'État de Rhode Island, aux États-Unis) accumulent des preuves de l'existence d'importantes quantités d'eau dans le manteau de la Lune. En voici un nouvel exemple avec la publication d'un article dans Nature Geoscience. Or, la présence de cette eau est particulièrement surprenante, à tel point qu'elle pourrait bien nous conduire à revoir quelque peu le scénario de la formation de notre satellite.

    En effet, nous avons de très bonnes raisons de croire que la Lune s'est formée par accrétion des produits éjectés par la collision entre la jeune Terre et une petite planète de la taille de Mars baptisée Théia (une variante faisant intervenir plusieurs collisions avec des planètes naines a toutefois été proposée récemment). Or, ces produits devaient être à hautes températures. L'eau qu'ils pouvaient contenir aurait donc dû s'évaporer avec d'autres éléments volatils.

    En 2008, dans une publication du journal Nature, le géochimiste Alberto Saal avait montré, avec des collègues, qu'il y avait bel et bien de l'eau dans le manteau lunaire, au moins dans certaines régions (voir article ci-dessous). Prudent à l'époque, et parce qu'il ne disposait pas des données nécessaires, il n'avait pas avancé d'estimation précise de la quantité d'eau présente dans la totalité du manteau de la Lune.

    Lancée le 14 septembre 2007, la mission japonaise Selene (rebaptisée Kaguya du nom d'une princesse d'un célèbre conte) a fourni une moisson extraordinaire de résultats et, surtout, des vidéos stupéfiantes de la surface de notre satellite. Voici une compilation des plus remarquables d'entre elles. © Astroclubul

    Des roches lunaires 100 fois plus riches en eau

    Quelques années plus tard, Alberto Saal et d'autres chercheurs se sont intéressés à des inclusions vitreuses découvertes dans des échantillons du fameux « sol orange » de la mission Apollo 17. Les géologues lunaires pensent qu'il s'agit des restes d'une éruption explosive, avec des fontaines de lave, s'étant produite il y a 3,64 milliards d'années. Ces inclusions étaient, à l'origine, des petites gouttelettes de magma ; elles ont été piégées par la suite dans un minéral. Elles constituent un outil puissant pour quantifier l'abondance d'eau dans les magmas aux stades pré-éruptifs.

    Stupéfaits, les géochimistes avaient découvert que certaines inclusions étaient 100 fois plus riches en eau qu'on ne l'imaginait ! Leur contenu en autres éléments volatils était également très semblable à celui des basaltes des rides médio-océaniques sur Terre. Cela indiquait donc que certaines parties de l'intérieur de la Lune contenaient autant d'eau que le manteau supérieur de notre planète. Mais de nouveau, on ne pouvait rien conclure quant à la présence de l'eau dans tout le manteau lunaire.

     
    Les fausses couleurs sur cette image indiquent le contenu en eau des dépôts volcaniques lunaires. Le contenu est maximal dans les zones jaune et rouge et minimal dans les zones bleues. © Milliken lab, Brown University

    Les chercheurs ont trouvé le moyen de contourner le problème de la rareté des échantillons de roches lunaires provenant de la surface de notre satellite en utilisant les données spectroscopiques collectées par la sonde indienne Chandrayaan-1 alors qu'elle était en orbite autour de la Lune. La lumière mesurée par les instruments de la sonde permet en effet de remonter à la composition minéralogique du sol lunaire. Il est donc possible de déterminer, dans une certaine mesure, le contenu chimique des dépôts pyroclastiques laissés par des éruptions volcaniques un peu partout sur la surface de notre satellite naturel.

    Ces roches nous donnent des renseignements sur la composition du manteau lunaire puisque les laves refroidies qui les constituent sont des échantillons du magma qui s'est formé dans ce manteau à partir de la fusion partielle des roches présentes. Le verdict est tombé : ces laves avaient des contenus en eau similaires à ceux des roches ramenées sur Terre par les missions Apollo 15 et 17. Cela suggère bien que le contenu en eau de tout le manteau de la Lune est nettement plus élevé que ce qui est prévu par la théorie de la collision avec Théia. Reste à expliquer pourquoi...


    Il y a de l'eau dans la Lune !

    Article de Jean-Luc Goudet, publié le 12/07/2008

    Une analyse fine des échantillons lunaires ramenés par les missions Apollo a montré la présence de petites quantités d'eau incluses dans le basalte vitrifié. La thèse de la formation du couple Terre-Lune né d'un formidable impact s'en trouve renforcée.

    En utilisant une variante récente de l'analyse par spectrométrie de masse, une équipe américaine a décelé des traces d'eau dans de minuscules grains vitreux d'origine volcanique ramenés de la Lune par les astronautes des missions Apollo 11, 15 et 17. Les résultats, qui viennent d'être publiés dans la revue Nature, apportent des précisions au scénario de la formation de la Lune et démontrent sans ambigüité que de l'eau est bien présente dans les couches profondes de la Lune.

    Alberto Saal et son équipe (Department of Geological Sciences, Brown University, État de Rhode Island) sont partis à la recherche de produits volatiles (gaz carbonique, eau, fluor, soufre et chlore) inclus dans le basalte lunaire. La technique utilisée est la spectrométrie de masse à ionisation secondaire (Secondary ion mass spectrometry, SIMS). Son principe est de bombarder l'échantillon avec des faisceaux d'ions pour vaporiser le matériau à étudier sous forme d'ions, dits secondaires, dirigés vers un spectromètre de masse classique. On peut ainsi analyser précisément la structure chimique d'une surface et même répéter l'opération pour étudier l'échantillon en profondeur. De conception ancienne, la SIMS a bénéficié de progrès récents.

    Cette nouvelle a mis en évidence la présence d'eau -- 46 parties par millions (ppm) --, à l'intérieur même du basalte, ce qui exclut une contamination par de l'eau terrestre depuis le retour des échantillons. Les auteurs affirment également que cette eau ne peut provenir d'une pollution par l'hydrogène du vent solaire.

    Des billes de magma vitrifié ramenées par les missions lunaires du programme Apollo. À l'intérieur, de l'eau attend les spectromètres de masse depuis 4,5 milliards d'années. © Nasa

    De l'eau dans le manteau lunaire

    L'eau était donc bien présente dans les magmas surgis des profondeurs lors d'éruptions volcaniques que l'on date à plus de trois milliards d'années. Selon les auteurs, compte tenu de la quantité d'eau qui se perd dans l'espace au moment où la lave est éjectée, le magma, avant son éruption, devait contenir environ 750 ppm, c'est-à-dire la même teneur que celle des magmas issus du manteau terrestre au niveau des dorsales médio-océanique.

    Voilà, si l'on ose dire, de l'eau apportée au moulin de l'hypothèse désormais classique de la formation du couple Terre-Lune. Selon ce scénario, il y a 4,5 milliards d'années, une planète de la taille de Mars aurait percuté la Terre primitive. Après choc, les parties centrales des deux corps se sont mises à tourner l'une autour de l'autre, entourées des débris arrachés, qui ont fini par retomber pour former la Terre et la Lune. L'eau aurait donc déjà été présente dans le manteau supérieur terrestre dès la formation de notre planète, qui en contiendrait autant que le manteau lunaire.

    Toutefois, les auteurs se gardent bien de prédire combien la Lune contient d'eau ni, surtout, si notre satellite pourrait porter quelque part de l'eau sous forme de glace. L'hypothèse est avancée depuis longtemps. La sonde franco-américaine Clementine (1994) et Lunar Prospector (1998) avaient détecté la présence d'hydrogène qui pouvait plaider pour la présence de glace dans les cratères polaires éternellement à l'ombre. Mais en 2006, une analyse radar depuis la Terre avait montré que cet hydrogène résiduel n'est pas confiné dans ces cratères obscurs. Il ne peut donc provenir de glace exposée à la surface puisqu'elle se sublimerait aux premiers rayons de soleil. Les deux prochaines missions lunaires de la Nasa, Lunar Reconnaissance Orbiter et Lunar Crater Observation and Sensing Satellite, qui doivent être lancées l'an prochain, étudieront cette question, entre autres expériences.

    Mais qu'il y ait de la glace ou non, on sait maintenant qu'il y a de l'eau sur la Lune ou plutôt dans la Lune...


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  • Le soir du 27 juillet 2018, la Terre s'interposera entre la Lune et le Soleil. Depuis la France, il sera possible d'observer cette éclipse, qui transformera notre satellite en Lune rousse pendant plus d'un heure.

    Quelques mois après la « super Lune bleue de sang », que l’Europe n’avait malheureusement pas pu observer, notre satellite naturel sera une fois encore impliqué dans un ballet céleste le 27 juillet 2018. Lors de la deuxième éclipse lunaire de l’année, les observatrices et observateurs du ciel pourront voir une éclipse totale — la deuxième d’une série de trois, espacées d’un intervalle de 6 mois.

    Pendant cet événement, la Lune devrait passer au centre de l’ombre de la Terre : ce sera la première éclipse lunaire centrale depuis celle survenue en juin 2011. Fait encore plus notable : le 27 juillet 2018, nous assisterons à la plus longue éclipse lunaire du vingt et unième siècle, car elle devrait durer près de 103 minutes.

    Si toutes ces raisons vous ont donné envie de lever le nez vers les cieux pour admirer le passage de la Lune dans notre ombre, voici quelques informations qui pourront vous guider pour savoir où la regarder la « Lune rousse », et pour mieux comprendre le phénomène qui se produira devant vous.

    Levez les yeux à partir de 21h30

    Depuis le continent européen, nous assisterons aux différentes phases de cette éclipse après le coucher du Soleil, tout comme le Nord-Ouest de l’Afrique et l’Amérique du Sud. Le meilleur point de vue sur l’éclipse sera réservé à l’océan Indien, car il sera tourné vers la Lune.

    Autrement dit, si l’on imaginait que nos pouvions aller sur la Lune pendant cette éclipse, et nous y poser de manière à pouvoir regarder la Terre en face, nous aurions la vue sur cet océan, ainsi que sur une large partie de l’Afrique et de l’Asie.

    Levez les yeux à partir de 21h30

    Depuis le continent européen, nous assisterons aux différentes phases de cette éclipse après le coucher du Soleil, tout comme le Nord-Ouest de l’Afrique et l’Amérique du Sud. Le meilleur point de vue sur l’éclipse sera réservé à l’océan Indien, car il sera tourné vers la Lune.

    Autrement dit, si l’on imaginait que nos pouvions aller sur la Lune pendant cette éclipse, et nous y poser de manière à pouvoir regarder la Terre en face, nous aurions la vue sur cet océan, ainsi que sur une large partie de l’Afrique et de l’Asie.

    u maximum de l’éclipse, voici ce que nous verrions depuis la Lune. Wikimedia/CC/SockPuppetForTomruen

    La France aura surtout le loisir de contempler la deuxième partie de cette éclipse. Au moment où nous verrons apparaître la Pleine Lune, elle sera déjà en train de prendre des couleurs rougeâtres.

    Concernant l’heure à laquelle vous devrez regarder l’éclipse, elle dépendra de l’endroit où vous vous trouvez. En France métropolitaine, il faudra commencer à lever les yeux à partir de 21 heures 30 (soit au moment où le Soleil commencera à se coucher). L’éclipse devrait atteindre son apogée à 22 heures 20, et prendre fin aux environs de 1 heure 30 le lendemain.

    Bien entendu, il est conseillé de privilégier un endroit où les nuages ne masqueront pas la visibilité de l’éclipse. Si jamais vous êtes équipé d’un télescope, de jumelles ou de lunettes astronomiques, vous pourrez les sortir pour profiter du spectacle. En cas de ciel dégagé, vous ne courrez pas de risque à observer l’éclipse à l’oeil nu.

     

    Pourquoi la Lune devient-elle rousse ?

    Comme lors de chaque éclipse, la question qui se pose est de savoir, de tous les astres impliqués, lequel passe entre les autres. Le 27 juillet, nous serons littéralement au centre de l’attention puisque c’est la Terre qui va se frayer un chemin entre le Soleil et la Lune. C’est pour cette raison qu’une ombre sera projetée sur la Lune.

    Si vous êtes suffisamment patientes et patients pour attendre le moment où le satellite naturel passera au centre de la zone d’ombre, vous pourrez observer la Lune prendre une couleur rougeâtre. Ce phénomène est également connu sous le nom de « Lune rousse », et parfois inexactement surnommé « Lune de sang ».

    Cette particularité vient du fait que nous assisterons à une éclipse lunaire totale. Pendant une éclipse solaire totale, c’est la Lune qui se retrouve entre le Soleil et la Terre, et projette donc son ombre sur nous directement. Dans cette situation, l’éclipse ne change pas la couleur de la Lune, qui n’a aucune atmosphère.

    La Terre, elle, possède une atmosphère, riche en azote. Comme l’explique Trust My Science, cette lumière — une combinaison des différentes couleurs du spectre — est dispersée en couleurs bleues, d’où le fait que nous voyons le ciel en bleu. Lorsque le Soleil se lève et se couche, notre vision photonique (en condition d’éclairage important) captent des ondes lumineuses dont la diffusion est plus importante : nous les voyons alors rouges, oranges et vertes.

    Si nous revenons à notre éclipse lunaire totale, nous comprenons donc que la lumière du Soleil, qui passe par l’atmosphère terrestre, va être projetée sur la Lune. En diffusant la lumière solaire, l’atmosphère de la Terre va projeter une ombre colorée sur la Lune. La fine couche de poussière présente à la surface du satellite va alors se charger de faire le reste, puisqu’elle possède la particularité de renvoyer cette lumière reçue.

    Autrement dit : la Lune va renvoyer à la Terre la lumière du Soleil, préalablement passée par l’atmosphère terrestre. Et si cette couleur tend vers le rouge, cela est directement dû à nos activités humaines (incluant la pollution) et à d’autres activités naturelles (comme les particules renvoyées en hauteur au moment d’une activité volcanique).

    Vous savez désormais pourquoi la Lune sera rouge le soir du 27 juillet. Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter une bonne observation du ciel — si possible dégagé de tout nuage à partir de 21 heures.

     

    Crédit photo de la une :Max Pixel/CC0

     

     

    https://www.numerama.com/sciences/


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