Le télescope spatialHubble (en anglais, Hubble Space Telescope : HST) est untélescope spatialen orbiteà environ 600kilomètresd'altitude, il effectue un tour complet de laTerretoutes les 100 minutes. Il est nommé en l'honneur de l'astronomeEdwin Hubble. Son lancement, effectué le 24 avril 1990 par une navette spatiale, est le fruit d'un long travail de recherche de laNASAet de l'Agence spatiale européenne.
Travailler en dehors de l'atmosphèrea des avantages parce que l'atmosphère obscurcit les images et absorbe lerayonnement électromagnétiqueà certaineslongueurs d'onde, principalement dans l'infrarouge. De plus les turbulences atmosphériques sont également évitées, même si actuellement les télescopes au sol peuvent les corriger à l'aide d'optiques adaptatives.
L'histoire du monde en à peine deux heures, est un documentaire (1h27) qui raconte une vision scientifique de la naissance du monde en nous entraînant dans un voyage dans le temps, des origines de l'Univers en partant du Big Bang, jusqu'à la Terre et l'humanité de notre époque actuelle.
Aujourd’hui, la science, et c’est peut-être l’un des plus grands acquis de ce siècle, dispose désormais d’un récit plus complet de nos origines qu'auparavant. Elle a reconstitué l’histoire du monde, mais c'est juste une synthèse des connaissances scientifiques actuelles qui peuvent évoluer et donc forcement, changer dans l'avenir.
Le documentaire commence à partir du Big Bang, de la formation du Système solaire puis de la Terre. Il explique comment les éléments issus du Big Bang ont favorisé la vie sur notre planète, comment celle-ci s'est développée, puis comment l'émergence des mammifères a mené à l'apparition de l'Homo Sapiens.
Ensuite, nous assistons à l'arrivée des premières civilisations, jusqu'aux conflits d'ampleur mondiale, et découvrons comment l'accélération des progrès techniques a mené au monde d'aujourd'hui. C’est cette histoire du monde qui est racontée, à la lumière de nos connaissances les plus avancées.
Les scientifiques actuels ont découvert que c’est la même aventure qui se poursuit depuis 15 milliards d’années et qui unit l’Univers, la vie, l’homme, comme les chapitres d’une longue épopée. La même évolution, du Big Bang à l’intelligence, qui pousse dans le sens d’une complexité croissante : les premières particules, les atomes, les molécules, les étoiles, les cellules, les organismes, les êtres vivants, jusqu’à ces curieux animaux que nous sommes. Tous se succèdent dans une même chaîne, tous sont entraînés par un même mouvement. Nous descendons des singes et des bactéries, mais aussi des astres et des galaxies. Les éléments qui composent notre corps sont ceux qui naguère fondèrent l’univers. Nous sommes vraiment les enfants des étoiles.
Les nouvelles théories scientifiques bouleversent encore certaines personnes, surtout lorsqu'elles s’en prennent aux anciennes certitudes ou qu'elles écorchent les préjugés, car c’est ainsi depuis l’antiquité, les progrès de la connaissance n’ont cessé de remettre l’homme à sa juste place.
Nous nous croyions au centre du monde, mais Galilée, Copernic et bien d'autres sont venus nous détromper, nous habitons en réalité une planète banale, située dans la banlieue d’une modeste galaxie, la Voie Lactée. Nous pensions être des créations originales, à l’écart des autres espèces vivantes, mais Charles Darwin nous a perché sur l’arbre commun de l’évolution animal comme dernière production de l’organisation universelle.
L'idée de donner un sens à l'histoire est à proprement parler universelle. On la retrouve à la base de tous les récits dits mythiques, qui sont une manière de domestiquer le temps, et d'inscrire l'existence humaine dans un cadre temporel défini.
Les connaissances d'hier ont donné les connaissances d'aujourd'hui, qui donneront les connaissances de demain.
« Ce qui est fantastique, c’est que pour la première fois dans l’histoire de l’étude des comètes, nous avons accès à la vérité du terrain.
Tout ce que nous savions jusqu’ici venait d’observations lointaines ou de survols par des sondes », s’enthousiasme Nicolas Altobelli, responsable de la mission Rosetta à l’ESA.
« Ce que nous apprenons sur cette comète est très éloigné de ce que nous imaginions.
C’est à cela que l’on reconnaît les découvertes importantes », renchérit Jean-Pierre Bibring, professeur à l’université Paris-Sud et responsable scientifique de Philae.
Des "briques de la vie". Les derniers résultats envoyés par le robot Philae à propos de la comète Tchouri ont permis de découvrir des caractéristiques jamais observées auparavant sur ces corps célestes.
La revue Science annonce jeudi la présence de molécules organiques dans le noyau cométaire de Tchouri.
Au total, seize composés ont pu être identifiés, se répartissant en six classes de molécules organiques, dont des alcools et des amines. Parmi elles, quatre - dont la méthyle et l'acétone n'avaient jamais été observées sur des corps célestes.
Ces molécule entrent dans une chaîne d'évolution chimique pouvant aboutir à la formation de briques élémentaires de la vie, souligne Jean-Pierre Bibring, professeur à l'Université Paris-Sud, responsable scientifique de Philae. Des sortes de molécules importantes pour la vie, comme les sucres et les acides aminés. "On est convaincu que Philae va nous faire avancer considérablement sur l'origine de la vie", souligne-t-il.