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Par roda83 le 13 Décembre 2015 à 12:09
Le solstice d'hiver, 21 ou 22 décembre, est une des fêtes importantes de l'année: le soleil est au plus bas, il ne peut que remonter.
C'est donc la fête des optimistes qui en parlent quatre semaines à l'avance. Dans les villes, le sonneur de trompe parcourt les rues chaque soir pour annoncer la fête païenne-chrétienne : le solstice et la naissance du Christ. La famille est plus gaie, les beaux jours, même encore lointains, pointent. Mais une fête peut-être plus importante encore, c'est le 13 décembre, la Sainte Luce, la fête de la lumière. Les jours vont alors rallonger d'une petite minute pour commencer. Le proverbe dit "À la Sainte Luce, les jours allongent d'un saut de puce"..
En effet, la durée du jour augmente à la Sainte Luce le 13 décembre, alors que le soleil se couche toujours plus tôt pendant quelques jours, jusqu'au solstice d'hiver le 21 ou 22 décembre.
Pour les Aquitains c'est la résurrection de la nature, les druides clament : "Le blé germe", c'est la période des grands froids et pourtant l'année meilleure se profile, elle est là, bien que nous ne soyons pas au 1er janvier, date artificielle du calendrier.
Croyants et incroyants mélangent solstice, Sainte Luce et la Noël. C'est la fête : on prépare l'estoffat de Nadau, daube au vin rouge qui a mijoté dans un poêlon de terre sous la braise pendant un jour, et on place dans la cheminée la "soquet de Nadau", la bûche de Noël - qui n'est pas encore un gâteau - en bois bien sec, énorme, qu'on a pas pu débiter à cause de sa dimension et des nœuds; elle a été mise de côté dans le bûcher pour la Noël. Elle flambera toute la nuit jusqu'à l'aube et sera le point de mire durant la veillée précédant la messe; elle peut être un gage de fécondité car le proverbe dit : "Bûche bien brûlée, flamme déclarée".
Certains parent la maison de gui, survivance druidique. On mange quelques châtaignes grillées, les enfants vont dormir un moment et à minuit on se rend à l'Église. Des chants d'allégresse, le prêtre dépose dans la crèche une statuette de l'Enfant Jésus, des bergers apportent un mouton et des fromages **.
Souvenirs inoubliables pour les enfants qui pourtant n'avaient pas alors les cadeaux maintenant traditionnels. A la maison on déguste l'estouffat et quelques merveilles. Dans les villes, les jeunes parcourent les rues en chantant.
Source :
http://fmaquaire.free.fr/retourauxsources/listeretourauxsources.html
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Par roda83 le 29 Novembre 2015 à 10:27
Perdu dans la toundra, Newtok est un petit village de 370 habitants, à plus de 400 kilomètres de la première route.
Les changements climatiques, que les anciens avaient prédits, s’accélèrent depuis une vingtaine d’années.
En effet, le permafrost - le sol auparavant gelé toute l’année - fond. Et sous ces terres marécageuses, il n’y a rien que de l’eau.
Le village est donc régulièrement inondé et les habitants craignent l’engloutissement.
En Alaska, sur 213 villages autochtones, 150 sont gravement touchés par l’érosion et les inondations liées aux changements climatiques.
Un reportage de Sophie Bontemps et Nedjma Berder
Une production France 3 Thalassa - 2013
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Par roda83 le 9 Octobre 2015 à 07:23
Envoyé spécial. Femmes vitriolées la vie d'après, extraitDans cet extrait d'"Envoyé spécial" diffusé jeudi 8 octobre à 20h55, le témoignage d’une jeune Indienne de 20 ans aspergée d’acide par un voisin dont elle refusait d’être l’épouse.
elle refusait d’être l’épouse.
NICOLAS BERTRAND / FRANCE 2 Par Francetv info
L’équipe du magazine "Envoyé spécial" suit Abhilash, membre de l’association indienne Stop Acid Attacks, qui procure assistance médicale et aide à la réinsertion aux femmes victimes de violences à l’acide.
Ils partent dans un petit village, à 1 500 kilomètres de New Delhi, à la rencontre d’une jeune fille de 20 ans.
Elle ne peut toujours pas s’exposer au soleil, les douleurs sont trop intenses.
Il y a un an et demi, dans la rue, un jeune homme de son âge, un voisin, lui a jeté de l’acide par-derrière parce qu’elle ne voulait pas l’épouser.
Elle est défigurée. Elle n’a pas reçu tous les soins nécessaires malgré quatre mois passés à l’hôpital.
Abhilash et son association vont l’aider à faire valoir ses droits : selon la loi, les soins sont gratuits pour les victimes d’attaques à l’acide.
Un reportage de Nicolas Bertrand, Antoine Husser et Navodita Kumari, diffusé dans "Envoyé spécial"
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Envoyé spécial du jeudi 8 octobre 2015
Replay
(à voir ou à revoir)
(Et aussi d'autres articles, complément de retraite - Gare aux pièges - inondations le temps des questions)
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Par roda83 le 7 Septembre 2015 à 12:38
Alex Lutz, Guillaume Canet, Nicolas Canteloup et Isabelle Adjani font partie des signataires. (Reuters/Sipa/Abaca)
Emmenés par le comédien Alex Lutz, 66 artistes de tous bords politiques, dont certains n’apposent jamais leur nom au bas des pétitions, signent dans le JDD un texte qui témoigne de l'ampleur de l'émotion dans la société civile.
Line Renaud, François Cluzet, Daft Punk, Muriel Robin, Dany Boon, Isabelle Adjani, Florence Foresti, Michèle Bernier, Pierre Arditi, Évelyne Bouix, Bernard Murat, Carole Bouquet, Richard Berry, Chantal Lauby, Guillaume Canet, Nicolas Canteloup, Léa Drucker, François Berléand, Anne Roumanoff, Louis Chedid, Matthieu Chedid, Anna Chedid, Joseph Chedid, Laurent Lafitte, Mélanie Laurent, Patrick Chesnais, Charles Berling, Charlotte de Turckheim, Benjamin Biolay, Isabelle Carré, Jérémie Renier, Élodie Bouchez, Éric Judor, Malik Bentalha, Stéphane de Groodt, Géraldine Nakache, Anne Marivin, Audrey Dana, Camille Cottin, Bruno Sanches, Michel Fau, Stéphanie Bataille, Pascale Arbillot, Bérengère Krief, Dominique Besnehard, Joséphine Japy, Thierry Klifa, Ladislas Chollat, Pierre Lescure, Danièle Thompson, Yamina Benguigui, Sarah Lavoine, Lisa Azuelos, Amanda Sthers, François Morel, Lorànt Deutsch, Michel Boujenah, François-Xavier Demaison, Francis Huster, Elsa Zylberstein, Ludivine Sagnier, Laura Smet, Marc Lavoine, Marina Foïs, Michèle Laroque, Alex Lutz.
Ils sont 66 artistes à signer l’appel "La main tendue" dans le JDD, dont voici quelques extraits :
"Plus jamais d’Aylan sur les plages de Turquie, dans des embarcations de fortune coulées en Méditerranée ou dans des camions échoués sur des routes autrichiennes. Ces enfants sont les nôtres, leurs parents sont nos semblables, nous ne formons qu’une seule et même humanité. Voilà ce que nous avons pensé. Crié plutôt. Et la rage n’est pas retombée.
Nous ne pouvons pas rester claquemurés dans l’indifférence et le silence devant la tragédie de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui meurent faute d’être accueillis, victimes de la barbarie et de la guerre dans leurs propres pays et du repli sur soi dans les nôtres. N’avons nous donc tiré aucune leçon de nos lâches soulagements du passé et de ces tragédies que nous préférions ne pas voir?"
Pour lire cet article en intégralité, cliquez ici.
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Par roda83 le 24 Août 2015 à 08:43
Simone Coulon ne conteste pas les faits: «Je sais que ça attire aussi des pigeons, mais ce n’est pas le but. Moi aussi, je dois nettoyer leurs fientes dans ma cour.»-ÉdA – 30231877936
«Mon seul plaisir est de nourrir les oiseaux», avoue Simone Coulon, 80 ans, d’Arlon. C’est interdit, et des voisins se sont plaints.
L’amende est tombée.
Trois ans que ça durait! Finalement, cette semaine, Simone Coulon a cédé. Obtempéré, doit-on plutôt écrire. L’octogénaire arlonaise s’est acquittée de l’amende de 200€ que lui a infligée la Ville d’Arlon dans le cadre du règlement communal relatif aux incivilités environnementales. Et plus précisément parce que Simone, nourrissait les oiseaux de son petit jardin de la rue Scheuer, un quartier tranquille à un battement d’ailes du centre-ville: moineaux, mésanges, mais aussi, et c’est ici que le bât blesse, des pigeons.
À la suite d’une première plainte en 2012, la Ville d’Arlon a envoyé un agent constatateur. Depuis, d’autres voisins, incommodés par les déjections de pigeons, se sont manifestés. Échevin de l’Environnement, André Perpète parle de «plaintes à répétition» (lire aussi ci-dessous).
Dans un récent rapport, l’agent constatateur écrit que des voisins qu’il a rencontrés «se plaignent de dépôts de fientes de pigeons». Et ajoute: «Nous constatons que des pigeons se trouvent sur les corniches des toits des habitations. Nous disposons également d’une vidéo où l’on voit une personne qui semble être Mme Coulon jeter de la nourriture dans la pelouse du bâtiment à garages .»«Il est situé à l’arrière de mon jardin, précise Simone avant d’ajouter, offusquée: «Vous vous rendez compte: ils m’ont même filmée!» Qui? Vraisemblablement un voisin.
«L’amie des bêtes»
Ce n’était pas la première fois qu’elle était rappelée à l’ordre par la Ville, mais Mme Coulon, n’écoutant que son bon cœur, a persisté, en connaissance de cause. «Je suis âgée de 80 ans et mon seul plaisir depuis le décès de mon mari, il y a huit ans, est de nourrir les oiseaux», nous écrivait il y a quelques jours cette octogénaire alerte qui aime tant les animaux. Deux caniches, un yorkshire et un cocker trottinent à ses pieds. Passe un chat borgne qui clopine sur trois pattes. Sur la porte d’entrée, un ancien autocollant vert est frappé du panda-mascotte du WWF, et jusqu’à sa blouse, qui arbore la frimousse d’un chien, Simone Coulon se proclame «l’amie des bêtes».
«Je marque régulièrement mon soutien financier à Natagora et à Gaia, poursuit Simone, que le bras de fer qui l’oppose à la Ville a fini par miner. «C’est quand même triste de faire payer les gens parce qu’ils nourrissent les oiseaux de leur jardin. Je sais que ça attire aussi des pigeons, mais ce n’est pas le but. Moi aussi, je dois nettoyer leurs fientes dans ma cour.»
«Je trouve le montant de l’amende exagéré»
Simone Coulon n’est pas du genre à biaiser. Dès 2012, elle a reconnu l’infraction. Convoquée pour s’expliquer sur les faits qui lui étaient reprochés – des dépôts de déchets et le nourrissage d’oiseaux du ciel –, elle ne s’est jamais rendue aux auditions. «Non par mépris, mais parce que j’ai dû mal à me déplacer», justifie l’octogénaire qui, pour sa défense, a écrit à l’administration communale.
L’agent constatateur des infractions prend bonne note: «Mme Coulon nous informe qu’elle est d’accord pour un rendez-vous pour une audition si nous nous rendons à son domicile car c’est loin de chez elle (?) et qu’elle ne dispose d’aucun moyen de locomotion». Suit ce commentaire: «Il y a pourtant des taxis à Arlon.» Une phrase qui a choqué la vieille dame.
Le verdict est tombé mi-juillet, pour Simone Coulon: «Le fait de nourrir illégalement des animaux est un acte portant préjudice à la propreté et la salubrité publique». «Je ne le conteste pas, sourit tristement Simone. Il y a 48 ans que j’habite dans cette rue et jamais jusqu’ici, je n’avais eu le moindre problème avec mes voisins. Cette amende, dont je trouve le montant exagéré, je l’ai payée, pour en finir, mais je suis déprimée par la méchanceté du genre humain.»
Quand Simone referme sa porte, un refrain célèbre nous trotte en tête: «Elle met du vieux pain sur son balcon/Pour attirer les moineaux les pigeons…»
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