• Résultat de recherche d'images pour "l'essentiel est invisible pour les yeux"

     

    Le Petit Prince est un garçon aux cheveux d'or et au rire cristallin, qui ne répond pas aux questions qu'on lui pose mais ne renonce jamais à une question une fois qu'il l'a posée.

    Il habite sur une planète à peine plus grande que lui, l'astéroïde B 612, dont le sol est infesté de graines de baobab. Il possède une rose, née un matin en même temps que le soleil, orgueilleuse et capricieuse, qui l'accable de reproches.

    Il profite alors d'une migration d'oiseaux sauvages pour s'enfuir et visiter les planètes voisines. De rencontre en rencontre, il arrive sur Terre et découvre l'amitié avec le renard. Il apprend avec lui que l'essentiel est invisible pour les yeux et réalise à quel point sa rose lui manque.

    Il est temps pour lui de retourner auprès d'elle et d'en prendre soin. Sur le chemin du retour, en plein désert, à mille milles de toute terre habitée, il rencontre un aviateur...
     

    C'est l'aviateur qui va raconter son histoire.

     

    Antoine de Saint Exupéry - Le Petit Prince (raconté par Gerard Philipe)

     

     RACONTE MOI UNE HISTOIRE...

    Dans le cadre d'éveil de l'enfance, plusieurs artistes prêtaient leur voix pour raconter les plus grands contes. Revivez les plus grandes histoires à travers les plus beaux livres disques de notre enfance.

    Histoire n°1 : LE PETIT PRINCE (Antoine de Saint Exupéry) Raconté par Gerard Philipe Année : 1954 Retrouvez l'ensemble de votre playlist "Raconte moi une histoire..."

       • Raconte moi une histoire...  

    Retrouvez toute l'actualité de Luc Louis sur Facebook : https://www.facebook.com/groups/26351...


    votre commentaire
  •  

    Ecoute ton coeur

    Grand mère

    « Que fais-tu grand-mère, assise là, dehors, toute seule ? »
    Eh bien, vois-tu, j’apprends. J’apprends le petit, le minuscule, l’infini. J’apprends les os qui craquent, le regard qui se détourne.

    J’apprends à être transparente, à regarder au lieu d’être regardée. J’apprends le goût de l’instant quand mes mains tremblent, la précipitation du coeur qui bat trop vite. J’apprends à marcher doucement, à bouger dans des limites plus étroites qu’avant et à y trouver un espace plus vaste que le ciel.

    « Comment est-ce que tu apprends tout cela grand-mère ? »
    J’apprends avec les arbres, et avec les oiseaux, j’apprends avec les nuages.

    J’apprends à rester en place, et à vivre dans le silence.

    J’apprends à garder les yeux ouverts et à écouter le vent,

    j’apprends la patience et aussi l’ennui ;

     j’apprends que la tristesse du coeur est un nuage, et nuage aussi le plaisir ; j’apprends à passer sans laisser de traces, à perdre sans retenir et à recommencer sans me lasser.
    « Grand-mère,  je ne comprends pas, pourquoi apprendre tout ça ? »

    Parce qu’il me faut apprendre à regarder les os de mon visage et les veines de mes mains, à accepter la douleur de mon corps, le souffle des nuits et le goût précieux de chaque journée ; parce qu’avec l’élan de la vague et le long retrait des marées,

    j’apprends à voir du bout des doigts et à écouter avec les yeux.

    J’apprends qu’il faut aimer, que le bonheur des autres est notre propre bonheur, que leurs yeux reflètent dans nos yeux et leurs coeurs dans nos coeurs.

     J’apprends qu’on avance mieux en se donnant la main, que même un corps immobile danse quand le coeur est tranquille.   Que la route est sans fin, et pourtant toujours exactement là.

    « Et avec tout ça, pour fini, qu’apprends-tu donc grand-mère ? »
    J’apprends, dit la grand-mère à l’enfant, j’apprends à être vieille ! 

     

     Source: Joshin Luce Bachoux...

    www.lespasseurs.com


    votre commentaire
  • Image associée

    No tan distintos...: Como árboles - Mario Benedetti

     

    Souvent, il est de coutume de parler de son jardin intérieur.

     

    Ce terme est tellement utilisé, que l'on reçoit même des injonctions, nous priant de prendre soin de notre jardin intérieur.
    Longtemps, j'ai cru que mon jardin intérieur devait ressembler au jardin d'Eden. Un lieu étant une copie-conforme du paradis. Alors, j'ai pris consciencieusement soin de mon jardin intérieur. Enlevant les graviers qui se déposaient sur le bord des sentiers. Taillant les haies et m'affairant à de nombreux travaux afin d'en faire un lieu idéal.

     

    Après chaque effort, je me baladais dans mon jardin intérieur, afin d'en admirer la beauté et l'ampleur du travail accompli.
    Un jour, lors d'une de ces balades, alors que je marchais sur le sentier, je me suis pris les pieds dans des ronces bordant le chemin. J'ai ressenti une forte douleur et j'étais en colère.

    Quelque temps après, j'ai remarqué l'existence d'un puits dans mon jardin. Il était dissimulé et je ne l'avais jamais vu auparavant. Je me suis approché du puit et j'ai regardé à l'intérieur : tout était noir et des bruits mystérieux et angoissants en sortaient. Soudain, je me suis senti aspiré par la profondeur du puit. J'ai alors ressenti une immense peur.

    Des roseraies magnifiques ornent également mon jardin. Souvent, je suis attiré par ces roses et je les contemple, en les touchant je m'y suis piqué. Comment une chose si belle, comment quelque chose que j'aime autant a pu me faire du mal ? J'ai énormément pleuré suite à cette blessure, la tristesse fut grande. Suite à ces événements, j'ai voulu éliminer le puit, les épines de roses, et les ronces de mon jardin. J'ai alors entrepris de grands travaux pour les détruire. Malgré toute ma bonne volonté, je n'ai pas réussi à enlever le puit, les ronces ni les épines de roses de mon jardin.

     

     Puis, j'ai compris. J'ai compris que toutes tentatives de vivre dans un jardin paradisiaque étaient vaines. Alors, pour la première fois de ma vie, j'ai accepté l'existence du puits, des ronces et des épines de roses. Pour la première fois de mon existence, j'ai accepté qu'en mon jardin intérieur, la colère, la peur et la tristesse existaient elles-aussi .

     

    Depuis cet instant-là, je continue à me balader dans mon jardin intérieur. Jamais je ne sais où mes pas me mèneront. Vais-je rire et chanter sous des arbres luxuriants ? Vais-je me retrouver face au puit ? ou alors dans les ronces ?
    Je ne le sais pas et je n'ai aucun moyen de le savoir. Toutefois, aujourd'hui quand je remarque que mes pas me mènent vers le puit, les ronces ou que mes mains approchent les épines de roses, je l'accepte.

    Il est plus douloureux de vouloir résister à la colère, la peur, et la tristesse enfuit en nous que de les traverser.

    Oui mon jardin a des épines de rose, des ronces et un puits sans fond. Tout comme mon jardin regorge d'endroits merveilleux , de lieux sereins et des places où des rires s'envolent.

     

    Je ne lutte plus car tout cela est en moi ; la lumière comme l'ombre. Je ne lutte plus, car je sais que malgré tous les travaux que je peux entreprendre, mon jardin ne sera jamais le jardin d'Eden. Et là n'est pas l'enjeu !

     

     Luc

     

    L’image contient peut-être : texte


    votre commentaire
  • Cécile LANG et Yves MESNIL

     

    Le Jour approche ...


    Le jour où les Hommes se Réveilleront Et que tous, enfin, Réaliseront Qu'ils se sont perdus à cause de l'argent, Que seul l'Amour est La Vérité, Et que les Enfants sont tous Sacrés.

    Alors, les temps seront bien finis, Où  guerres et massacres étaient rois sur Terre, Laissant place, ainsi, au Respect de la Vie Quelle que soit la forme que prenne l'Harmonie. Tous se sont perdus, ignorants le fait, Que l'Homme est porteur du germe primordial.


    Manquant de cette Reconnaissance, Ils ne purent l'arroser comme tel Et mirent l'argent comme leur maître Etouffant  l'Essence de leur Être. Donc  au lieu d'entrer dans leur Règne, Où chaque Humain est couronné, Ils devinrent de pauvres esclaves D'un système perverti  ô dieux...

     

    Hommes, Femmes et Enfants sont de la même Essence. Ils sont tous Hument Un lorsqu'ils ouvrent leur Coeur. Et lorsque l'ego, l'Arrogant déchu , prend lui le pouvoir, C'est les races hument haines qui massacrent les vies.

     

    Si tous nous ressentons la Gloire d'être sur Terre, Que nous demandons la Justice Juste, Alors, tous les êtres humains se relèveront Et révèleront leurs trésors cachés.

     

     

    Ceux seront les riches qui donneront  l'argent Pour aider leurs frères à bien se nourrir, A bien s'endormir et bien se guérir...

     

    La Terre Intérieure de l'Humanité, Tant martyrisée par maître Arrogant, Fera le miracle de sa Guérison...

     
    Lorsqu'on a Conscience qu'on est tous Sacrés, On se réunit pour le Bien de Tous.   

                                   CECILE LANG

     

     

    ÊTRE HUMAIN

    Mode d'emploi ?!!  

    http://www.institut-repere.com/METAPHORES/institut-repere-etre-humain-mode-demploi.html  


    votre commentaire
  • LE GRAND SENS (Satprem)

    Un texte plus que jamais d'actualité (voir sa date de publication à la fin. vous serez surpris !)

    LE GRAND SENS (Satprem)

     

    C'est le temps du Grand Sens.

    Nous regardons à droite ou à gauche, nous construisons des théories, réformons nos Eglises, inventons des super-machines, et nous descendons dans la rue pour briser la Machine qui nous étouffe, nous nous débattons dans le petit sens. Quand le bateau terrestre est en train de couler, est-ce qu'il importe que les pas­sagers coulent à droite ou à gauche, sous un drapeau noir ou rouge, ou bleu céleste? Nos Eglises ont déjà coulé: elles réforment leur poussière. Nos patries nous écrasent, nos machines nous écrasent, nos Ecoles nous écrasent, et nous construisons davantage de machines pour sortir de la Machine. Nous allons sur la lune, mais nous ne connaissons pas notre propre cœur ni notre destin ter­restre. Et nous voulons améliorer l'existant - mais ce n'est plus le temps d'améliorer l'existant : est-ce qu'on améliore la pourriture ? - C'est le temps d'AUTRE CHOSE. Autre chose, ce n'est pas la même chose avec des améliorations.

     

    Mais comment procéder?

    On nous prêche la violence, ou la non-violence. Mais ce sont les deux visages d'un même Mensonge, le oui et le non d'une même impuissance : les petits saints ont fait faillite avec le reste, et les autres veulent prendre le pouvoir - quel pouvoir ? Celui des hom­mes d'Etat ? Est-ce que nous allons nous battre pour détenir les clefs de la prison? Ou pour construire une autre prison? Ou est-ce que nous voulons en sortir vraiment ? le pouvoir ne sort pas de la poudre des fusils, pas plus que la liberté ne sort du ventre des morts - voilà trente millions d'années que nous bâtissons sur des cadavres, des guerres, des révolutions. On prend les mêmes et on recommence. Peut-être est-il temps de bâtir sur autre chose, et de trouver la clef du vrai Pouvoir ?

    Voici ce que dit le Grand Sens :
    Il dit que nous sommes nés il y a tant de millions d'années - une molécule, un gène, un morceau de plasma frétillant - et nous avons fabriqué un dinosaure, un crabe, un singe. Et si notre œil s'était arrêté en cours de route, nous aurions pu dire avec raison (!) que le Babouin était le sommet de la création, et qu'il n'y a rien de mieux à faire, ou peut-être à améliorer nos capacités de singes et à faire un Royaume Uni des Singes... Et peut-être commettons-nous la même erreur aujourd'hui dans notre forêt de béton. Nous avons inventé des moyens énormes au service de consciences microscopiques, des artifices splendides au service de la médiocrité, et davantage d'artifices pour guérir de l'Artifice... Mais l'homme est-il vraiment le but de tous ces millions d'années d'effort - le baccalauréat pour tous et la machine à laver ?

     

    Le Grand Sens, le Vrai Sens nous dit que l'homme n'est pas la fin. Ce n'est pas le triomphe de l'homme que nous voulons, pas l'amélioration du gnome intelligent - c'est un autre être sur la terre, une autre race parmi nous.

     

    Sri Aurobindo l'a dit : l'homme est un être de transition.
    Nous sommes en plein dans cette transition, elle craque de tous les côtés : au Biafra, en Israël, en Chine, sur le Boul'Mich'. L'homme est mal dans sa peau.

     Et le Grand Sens, le Vrai Sens nous dit que la seule chose à faire est de nous mettre au travail pour trouver le secret de la transition, le « grand passage » vers l'être nouveau - comme un jour nous avons trouvé le passage du singe à l'homme - et de collaborer à notre propre évolution au lieu de tourner en rond et de prendre les faux pouvoirs pour régner sur une fausse vie.

     Mais où est le levier de la Transmutation?  Il est dedans.

    Il y a une Conscience dedans, il y a un Pouvoir dedans, celui-là même qui poussait dans le dinosaure, le crabe, le singe, l'homme - qui pousse encore, qui veut plus loin, qui se revêt d'une forme de plus en plus perfectionnée à mesure que son instrument grandit, qui crée sa propre forme. Si nous saisissons le levier de ce Pouvoir-là, c'est lui qui créera sa nouvelle forme, c'est lui le levier de la Transmutation. Au lieu de laisser l'évolution se dérouler à travers des millénaires de tentatives infructueuses, douloureuses, et de morts inutiles et de révolutions truquées qui ne révolutionnent rien, nous pouvons raccourcir le temps, nous pouvons faire de l'évolution concentrée - nous pouvons être les créateurs conscients de l'Etre nouveau.

     

    En vérité, c'est le temps de la Grande Aventure. Le monde est fermé, il n'y a plus d'aventures au-dehors : seuls les robots vont sur la lune et nos frontières sont partout gardées - à Rome ou à Rangoon, les mêmes fonctionnaires de la grande Mécanique nous surveillent, poinçonnent nos cartes, vérifient nos têtes et fouillent nos poches - il n'y a plus d'aventure au-dehors ! L'Aventure est Dedans - la Liberté est dedans, l'Espace est dedans, et la trans­formation de notre monde par le pouvoir de l'Esprit. Parce que, en vérité, ce Pouvoir était là depuis toujours, suprême, tout-puissant, poussant l'évolution : c'était l'Esprit caché qui grandissait pour devenir l'Esprit manifesté sur la terre, et si nous avons confiance, si nous voulons ce suprême Pouvoir, si nous avons le courage de descendre dans nos coeurs, tout est possible, parce que Dieu est en nous.

     

    SATPREM
    Pondichéry,
    le 27 juin 1969.

    Satprem


     
    PDF

    Satprem LE MENTAL DES CELLULES - Flamme d'Altérité


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique