• Robert Badinter (/ʁɔbɛʁ badɛ̃tɛʁ/a) est un homme politique, juriste et essayiste français né le 30 mars 1928 dans le 16e arrondissement de Paris et mort dans la nuit du 8 au 9 février 2024 dans la même ville.

    Professeur de droit privé et avocat au barreau de Paris, il se fait connaître du grand public pour son combat contre la peine de mort dont il soutient l'abolition devant le Parlement en 1981.

    Proche de François Mitterrand et membre du Parti socialiste, il est successivement garde des Sceaux de 1981 à 1986, président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995 et sénateur des Hauts-de-Seine de 1995 à 2011.

    Tout au long de son engagement politique, il prend position pour la réinsertion des détenus, pour une série d'évolutions du Code pénal ainsi que pour la lutte contre l'antisémitisme et l'homophobie.

     

    C à vous

     

    Robert Badinter est mort, dans la nuit du 8 au 9 février, à l’âge de 95 ans. S’il y a un combat que l’on retiendra de lui c’est celui-là : l’abolition de la peine de mort. En faisant sien l’engagement pris par François Mitterrand, Robert Badinter était devenu le garde des sceaux le plus détesté de l’histoire. Mais il ne s’est pas arrêté là. Au cours de sa carrière politique, Robert Badinter a également pris fait et cause contre la discrimination des homosexuels. En 1982, il annule un alinéa, hérité du régime de Vichy, qui distinguait la majorité sexuelle des hétérosexuels, 15 ans et celle des homosexuels, 18 ans. Enfin, il passera des années à tenter d’améliorer les conditions de vie en prison. Certainement son combat le plus difficile. Devant toute forme d’injustice, Robert Badinter n’aura eu de cesse de se battre, quitte à ne pas plaire à tout le monde.


    votre commentaire
  • "LIBERTÉ, EGALITÉ, FRATERNITÉ" est le 4° clip extrait du nouvel album, volume 9, de la collection "Les Enfantastiques" :

    16 chansons sur les thèmes de la citoyenneté, la laïcité, l’éducation, la liberté d’expression, ... interprétées par 500 élèves d'école élémentaire.

    A découvrir sur

    www.lesenfantastiques.fr

     

    Chanson interprétée par les élèves de la classe de CM1 de Mme Marie-Pierre Mogicato et de la classe de CM2 de Mme Céline Sérazin de l’école élémentaire Marie Curie de St-Germain-en-Laye (78)

     

    ENFANTASTIQUES


    4 commentaires
  • François Crémieux, directeur de l’AP-HM estime qu’il peut devenir schizophrène en fonction des films qu’il voit. "Parfois je me sens proche des soignants d’autres fois, et c’est le cas dans ce film, je semble être l’incarnation des problèmes... " "Nous soignants" diffusion sur France3, mercredi 29 novembre

    Reportage Joël Barcy


    ENTRETIEN. « Nous, soignants » sur France 3 : « Le système de santé n’existe que par ses soignants » - Nous, soignants  Le métier d'une vie

    Diffusé sur France 3 ce mercredi 29 novembre à 22 h 40, le documentaire « Nous soignants » interroge médecins, infirmiers, sages-femmes sur le sens de leur métier et leurs conditions de travail. Il leur redonne leur humanité, eux qui sont contraints de s’adapter aux politiques publiques de réductions des coûts. Dans le cadre d’une soirée spéciale, ce documentaire est précédé d’un autre, dédié aux infirmières.

    La tournée d’avant-première de Nous, soignants a débuté par Laval (Mayenne). « Une terre qui souffre de son système de santé local », selon Claire Feinstein et Gilles Perez, coréalisateurs du documentaire. Une ville aussi où les étudiants infirmiers se sont déplacés en nombre pour assister à la projection. Un choix symbolique, alors que le duo a parcouru la France en long et en large trois mois et demi durant, à la rencontre des soignants dans leur diversité : médecins, infirmiers, auxiliaires de puéricultrice... 

    Durant deux épisodes de 52 minutes, Nous, soignants donne la parole aux principaux témoins du délitement du service de santé français, considéré en 2000 comme le meilleur du monde par l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Leurs témoignages prennent le pas sur les images, un parti pris rare dans un sujet fréquemment traité par les journalistes et documentaristes. Sous-titrée Santé en France : pronostic vital engagé ?, la production sera diffusée ce mercredi 29 novembre à 22 h 40 sur France 3 . La chaîne publique organise d’ailleurs une soirée spéciale et programme Infirmières, notre histoire dès 21 h 10.

    laire Feinstein et Gilles Perez (réalisateurs) : « Une photo Polaroid de l’état de santé des soignantes et soignants »

    Comment faire un documentaire original sur un sujet maintes fois traité, et qui revient sans cesse dans l’actualité ?

    Gilles Perez : Des documentaires sur le monde hospitalier ou celui des soignants, il y en a eu des milliers. Tous sont en immersion. Notre propos est différent. Il consiste à donner la parole à l’ensemble du monde soignant, public ou privé, pour lui permettre de dresser un portrait du système de santé en France d’aujourd’hui. Ce qu’on a découvert est effarant. Lorsqu’on leur donne la parole, pour qu’eux se saisissent de cette thématique, ils ont beaucoup de choses à nous dire. Or, ce fut un gros problème jusqu’à présent : on les a entendus lors de manifestations, mais on ne les a pas vraiment écoutés.

    Claire Feinstein : On a oublié que derrière ces paroles, il y avait des vies, des engagements, des vocations, des fragilités. Le système de santé n’existe que par ses soignants. Des humains qui ont un parcours qu’on connaît peu. On voulait rentrer dans leur intimité : leur première fois, leur rapport à la mort, la façon dont ils vivent la course au temps. L’idée était de lier ces particularités-là avec une narration sur l’état du système de santé.

    Au milieu de ces témoignages émergent des séquences fortes, comme celle à l’hôpital d’une patiente attendant de longues minutes qu’on l’emmène aux toilettes, ou cette secrétaire d’un cabinet médical qui refuse des patients...

    C.F. : Il fallait aussi que l’on respire par moments, et l’image permet d’être immergé. Le téléspectateur est avec nous, à côté de cette vieille dame qui attend dans le couloir et vit ce temps qui passe. C’était important de ne pas les oublier.

    G.P. : Ces séquences ont été compliquées à filmer. Il fallait ensuite sélectionner au montage celles qui avaient un caractère emblématique. La secrétaire médicale est symbolique de l’attente, du nombre de médecins traitants. On l’a tourné quasiment une demi-journée durant, ça n’arrêtait pas. Les rendez-vous sont pris deux mois et demi avant. Pour de la médecine générale, pas pour un dermato. C’est ahurissant. La secrétaire médicale elle-même commence à avoir des compétences ; elle peut trier les urgences. La mamie qui attend dans son siège, on avait des séquences encore plus longues avec des papys dans des brancards, mais ils ne disaient pas autant la douleur de l’absence de soin immédiat. Le terme est dur, et ne rend pas justice au dévouement du personnel soignant, mais c’est de la maltraitance que de devoir attendre huit heures. Ce n’est pas normal. Comment en est-on arrivé là ? On essaye d’y répondre dans le documentaire.

    https://www.ouest-france.fr/

     

     Au chevet d’un système de santé à bout de souffle et à bout de nerfs, porté par les témoignages de celles et ceux qui le font tenir.

    Des sages-femmes, des aides-soignants, des médecins, des infirmiers partout en France prennent la parole. "Nous, soignants" propose une immersion dans leur quotidien et dans leur intimité. De la première blouse enfilée aux souvenirs les plus forts traversés avec les patients, ces paroles racontent une vie consacrée au soin et permettent de dresser un état des lieux du système de santé. À bout de souffle, les soignants n'en sont pas moins attachés à leurs métiers et ont envie de dire la beauté de leur quotidien : les victoires sur la maladie, le premier cri d'un nouveau-né, le dernier souffle d'un patient accompagné dignement.

     
    (extrait) 
     

    votre commentaire
  • Extrait de l'album de Maëlle disponible ici : https://maelle.lnk.to/MAELLE 

    Nommée aux Victoires de la Musique 2020

    dans la catégorie Album Révélation Un clip réalisé par Daniel Brereton Chef opérateur : Aaron Reid Chorégraphe : Fanny Sage Production : HEKO Productrice : Elsa Philippe Directeur de production : Vincent Vève & Laetitia Snaoui 1er assistant réalisateur : Jules Tardif Steadicam : Teva Vasseur Chef électricien : Stéphane Hameras Chef machiniste : Clément Pautas Cheffe décoratrice : Delphine Richon Stylisme : Marion Brillouet Make-up Maëlle : Marie Gerbouin Directrice de casting : Marie Gervais Repéreur : Félicien Pinot Montage : Vincent Fleischmann Etalonnage : Florian Martiny Casting Boy : Tom Migné Bully : Jordan Boury Danseurs : Lory Baron, Julien Boclé, Margaux Colemonts, Ismaël Gueye-Delobbe, Thomas Greaux, Camila Halima Filali, Leslie Marfil-Damotte, Anthony Michelet, Jeremie Parent,

    Ires Pantera, Sean Scascighini, Sparrow Indigo Abonnez-vous à la chaîne:    / @maelleofficiel   Suivez l’actualité de Maëlle : Instagram : https://bit.ly/2E7Huls Facebook : https://bit.ly/2SDNBCT

    Twitter : https://bit.ly/2YogwQz Music video by Maëlle performing L'effet de masse. © 2020 Mercury Music Group http://vevo.ly/MN9UOp

     
    Le plan interministériel de lutte contre le harcèlement à l’école et le cyberharcèlement a été présenté mercredi 27 septembre. L’objectif est d’améliorer et de coordonner la réponse des services de l’État face à ce fléau.
     

    votre commentaire
  • Un cabinet de consultation, dans un hôpital public, en Belgique. Un médecin y reçoit des patients : des hommes et des femmes, souvent accompagnés d’un proche. La plupart sont gravement malades, et ils le savent. Envoyés par leur médecin traitant ou spécialiste, ils sont venus parler de leur fin de vie pour être éclairés par un second avis médical. Dans le huis clos du cabinet de cette consultation singulière, ils construisent en quelque sorte avec le docteur Damas leur propre scénario de fin de vie. Une leçon de vie, et d’humanisme…

    À la consultation "fin de vie" de l'hôpital public de Liège, des patients font part au docteur Damas de leur désir d'en finir avec les souffrances morales ou physiques.

    Un documentaire éclairant et poignant sur l'euthanasie. Depuis 2002, la Belgique s'est dotée d'une loi sur le droit des patients à disposer d'eux-mêmes et à demander l'euthanasie. Depuis, des hôpitaux ont ouvert une consultation "fin de vie".

    C'est le cas du CHR de la Citadelle de Liège où François Damas, médecin intensiviste (spécialiste en médecine intensive), reçoit des patients gravement malades ou en grande souffrance morale, qui ne souhaitent plus continuer à vivre.

    Il les écoute et les questionne, afin de mesurer leur détermination, leur état de santé, leur degré de lassitude,

    la façon dont ils ont mûri leur réflexion et dont ils y ont préparé leurs proches. Un contingent non négligeable d'entre eux vient de France, où l'euthanasie n'est pas autorisée. "Qu'est-ce que j'en veux à mon pays de ne pas le faire !", s'exclame un homme atteint de sclérose en plaques, qui déclare souffrir en permanence, et dont on suivra jusqu'au bout, à distance respectueuse, le cheminement vers la mort.

    Une détresse entendue Filmé en plans fixes, en un champ-contrechamp aussi délicat qu'implacable, ce documentaire capte les cruciaux "mots de la fin" entre les patients qui ont choisi de mourir et le médecin chargé de délivrer, ou non, un avis favorable. Celui-ci doit être convaincu que l'euthanasie "est le meilleur dernier service à leur rendre", d'autant qu'il lui incombera d'administrer, à l'issue d'un strict protocole, la substance létale.

    Au cours d'un dialogue sans faux-fuyants mais d'une grande douceur, le docteur Damas s'efforce de montrer aux patients que leur détresse a été entendue, quel que soit l'avis qu'il rendra à la fin. Ces séquences d'entretien sont ponctuées par les réunions interdisciplinaires permettant aux médecins d'échanger, de prendre collégialement des décisions et d'exprimer leurs questionnements. Faut-il accéder aux demandes de patients dont la maladie est mal prise en charge dans leur pays ? Quid des personnes âgées qui en viennent à souhaiter la mort car la société les considère comme "inutiles" ? Au côté d'un médecin d'une rigueur et d'une empathie extraordinaires, ce film poignant montre à la fois le déroulement concret de l'euthanasie, assez semblable à celui de l'anesthésie générale précédant une opération, les nombreux garde-fous qu'elle nécessite, et le chaleureux accompagnement des proches et du personnel soignant qu'implique une mort choisie. Documentaire d'Agnès Lejeune et Gaëlle Hardy (Belgique, 2020, 54mn)

    Sa mère a eu recours à la mort volontaire assistée
     
     
    Retrouvez les intégrales de l’émission sur FranceTV : https://www.france.tv/france-2/ca-com... Leur souffrance était telle qu’ils ont choisi de mourir…
    Kevin, Katherine et Francine ont décidé de programmer leur mort, une mort libre et digne, en ayant recours à l’euthanasie ou au suicide assisté, à l’étranger.
     
    Leurs proches, qui les ont accompagnés jusqu’à leur dernier souffle, vont nous raconter leur histoire, à travers, vous allez le voir, des récits bouleversants d’amour, de tendresse, et même de joie…
     
    « Fin de vie : la joie jusqu'au dernier souffle » diffusée le 29/09/2023 à 13h55 sur France 2. Tous les jours, Faustine Bollaert accueille sur le plateau de « Ça commence aujourd'hui » des hommes et des femmes qui évoquent des événements marquants de leur existence.

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique