• Alerte ! Nouvelle catastrophe nucléaire en Norvège – Un Fukushima bis ?

     

    Le 12 mars, nous avons appris (par la bande) que la Norvège contamine toute l'Europe avec de l'iode 131 radioactive depuis plusieurs semaines (on évoque même fin octobre).

    Un accident nucléaire sur le réacteur de recherche atomique de Halden en est à l'origine.

    Le risque de contamination des populations du nord et jusqu'à la France n'est pas négligeable notamment pour les enfants et adolescents.

    Les autorités norvégienne comme française pratiquent la rétention d'informations (comme d’habitude).

    Le cœur de réacteur atomique expérimental serait, comme à Fukushima, hors de contrôle...

    De l'hydrogène radioactif s'accumulerait dans son enceinte.

    L'exploitant et l'équivalent de notre ASN procèdent à des rejets radioactifs dans l'atmosphère pour éviter l'explosion et la catastrophe atomique européenne. Il s'agirait du réacteur de Halden.

    La Norvège exploite 4 réacteurs de recherche à Kjeller :

    - NORA (activé en 1961, arrêté en 1967),

    - JEEP I (activé en 1951, arrêté en 1967),

    - JEEP II (activé en 1966) et à

    - Halden : HBWR - Halden Boiling Water Reactor (activé en 1959) à la frontière suédoise, une ville d'environ 30 000 habitants et de 640 km2.

    C'est depuis janvier 2017 qu'à été détectée une présence anormale d'iode 131 dans l’air ambiant en Europe.

    Ce radionucléide artificiel, émetteur de rayonnements bêta et gamma, de période dite courte de 8,02 jours (c’est à dire d'une durée de contamination effective d'au moins... une année) se fixe sur la thyroïde.

    Les nourrissons et très jeunes enfants, ainsi que les adolescents, y sont particulièrement sensibles concernant leur croissance.

    C'est un des produits de fission les plus redoutés lorsqu'il est relâché dans l'environnement.

    Très mobiles car volatiles, les isotopes radioactifs de l’iode se dispersent puis se déposent un peu partout, puis sont captés par les feuilles des végétaux, puis absorbés par les racines, puis ingérer par les animaux ou les humains qui consomment alors des aliments contaminés.

    La teneur en iode 131 doit être surveillée dans la chaîne alimentaire durant plusieurs semaines, le temps que ce radioélément cesse d'irradier.

    Des contrôles de radioactivité du lait et des végétaux sont primordiaux en particulier les légumes à grandes feuilles comme les épinards et les laitues.

    L'eau doit être également surveillée, d'autant que très radioactif,  l'iode 131 va voir sa radioactivité divisée par 1.000 tous les 80 jours seulement.

    Autrement dit la quantité d’iode 131 est divisée par 2 tous les 8 jours, par 2500 tous les trimestres et il faut attendre une année pleine pour qu'il n’en reste plus trace dans les aliments.

    LAXISME ET LANGUE DE BOIS

    Si l'alerte avait été lancée suffisamment tôt par les autorités, des irradiations inutiles auraient pu être évitées dans la population par la prise de mesures de protection.

    Mais dès le début les autorités européennes sont restées dans une incapacité à identifier l'origine de cette contamination radioactive et, comme lors des catastrophes nucléaires de Tchernobyl et Fukushima, ont privilégié le mensonge par omission et la poursuite de l'activité économique et financière.

    Ce n'est que le 13 février 2017 que l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) français a confirmé que ;

    « De l’iode 131, radionucléide d’origine artificielle, a été détecté, courant janvier 2017... en Europe”, dont la France.

    Déjà cette contamination radioactive avait été mesurée sous forme d'aérosol (gaz) en Norvège, Finlande et Pologne (5,92 µBq/m microBecquerel par mètre cube) du 9 au 16 janvier, puis du 17 au 23 janvier en Tchéquie, en Allemagne du 16 au 30 janvier, puis du 18 au 26 janvier en France (0,31 µBq/m par exemple dans le Puy-de-Dôme) et du 17 au 24 janvier en Espagne.

    Comme bon nombre d'installations nucléaires européennes sont autorisées à rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactive au quotidien, les conditions météorologiques des semaines de début d'année, à l’origine d’une forte pollution par les particules fines et propices à la stagnation des poussières dans les couches inférieures de l’atmosphère, furent alors mises en accusation.

    Tout serait dans la normalité mortifère, seule la météo serait coupable.

    Il n'y aurait pas d’augmentation des rejets radioactifs mais une diminution des possibilités de dilution !

    ORIGINE TECHNIQUES DE L’ACCIDENT

    Finalement c'est un physicien nucléaire proche du NRPA (Autorité norvégienne de protection contre les rayonnements) qui le 3 mars a indiqué qu'ont eu lieu des rejets d'iode radioactif au coeur du réacteur de HALDEN, lorsque l'IFE [Institut de technologie de l'énergie] intervenait sur du combustible endommagé dans la salle du réacteur.
    L'opération a généré la libération de substances radioactives au travers du système de ventilation et s'est poursuivi le jour suivant.

    Alors que le NRPA (équivalent de l'ASN française) effectuait une inspection inopinée, les rejets radioactifs se poursuivant, la décision a été prise de fermer le système de ventilation pour limiter les rejets dans l'environnement.

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    Mais cette disposition a, à son tour, engendré des problèmes encore plus graves.

    L'air pressurisé a bloqué les vannes du système de refroidissement du réacteur en position d'ouverture, ce qui a empêché la circulation de l'eau de refroidissement.

    Les jours suivants la sécurité du réacteur était dans un état plus que préoccupant.

    UNE  SITUATION IDENTIQUE A CELLE DE FUKUSHIMA, LA FRANCE IMPLIQUEE

    Le CEA fait partie des organismes associés à la gestion du réacteur Norvégien de Halden.

    Fonctionnant à l’uranium moyennement enrichi, le "combustible" (produit de fission atomique) de Halden est du MOX enrichi à 6% (comme celui du réacteur nucléaire n° 3 en perdition de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi).

    Il est modéré à l’eau lourde, il suffit donc de 9 assemblages fissiles pour obtenir sa divergence.

    Toutes les autres positions dans le cœur sont libres pour accueillir des assemblages « expérimentaux ».

    Contrepartie de cette structure "légère" : le pilotage du cœur est très délicat (tout comme les 28 réacteurs nucléaires français chargé en Mox).

    Il arrive que le coefficient de vide devienne positif.

    C’est probablement ce qui est arrivé : fusion d’au moins un assemblage du fait d’une caléfaction intempestive.

    Des fluctuations de température dans le réacteur ont mis en évidence une augmentation du flux de neutrons dans le noyau et le danger de formation d'hydrogène.

    La même situation de formation d'hydrogène dans le noyau du réacteur qu'à Fukushima-Daïchi qui a engendré l'explosion et la catastrophe atomique.

    Comme au Japon, il ne restait plus pour les techniciens qu'une solution désespérée :

    - ouvrir à nouveau les vannes même si cela signifiait libérer la radioactivité sur le reste du pays et plus loin.

    Tout comme à Fukushima les spécialistes de l'IFE n'ont pas compris la gravité de la situation.

    Selon les responsables de cette unité atomique de recherche ce serait une banale panne technique pendant la manutention du combustible qui a engendré l'accident nucléaire et la libération d'iode131 mais aussi d'iode132 radioactifs.

    Une alarme a alors retenti et le personnel de la salle des machines a été évacué immédiatement après le début de l'incident.

    Puis ils y sont revenus pour tenter d'identifier la cause et l'ampleur du volume de radioactivité.

    Mais le mal était fait.

    La NRPA fulmine.

    Et impuissante, tout comme l'ASN l'est en France, de déclarer par la voix de son chef de la sécurité, Per Strand :

    « Nous allons étudier comment cela a pu se produire et pourquoi nous n'avons été avertis que le lendemain ».

    Les autorités sanitaires des pays concernés dont la France vont-elles encore garder un mutisme complice quitte à porter atteinte à la santé et à la vie de la population ?

    NOTA : Un rejet d’iode radioactif de 300 + 324 GBq soit 624 GBq tel que celui déclaré par Izotop Intezet pour l’année 2011 est 28 300 fois supérieur aux rejets d’iode radioactif effectués en 2009 par la centrale atomique EDF du Tricastin (France) déjà attentatoire à la santé (et 130 fois supérieur à ceux effectués par l’usine Areva de retraitement de la Hague).

    MESURES PREVENTIVES ET SECURITAIRES

    On nous a rabâché qu’en cas d’alerte nucléaire, il fallait saturer notre thyroïde en iode afin qu’elle ne puisse plus absorber de l’iode radioactif.

    Alors pourquoi a-t-on soudain réglementé la vente de la teinture d’iode en pharmacie à une peau de chagrin après un siècle et demi de vente libre –

    Quels dangers ?

    Quels accidents ?

    Nos grands-mères en mettaient même une goutte dans le biberon des bébés pour développer leur intelligence.

    N’y aurait–il pas là une mesure de malveillance alors que nous avons 52 centrales nucléaires qui nous menacent à tout moment ?

    Attendez-vous à une nouvelle vague de nodules thyroïdiens, de cancers de la thyroïde et de leucémies comme cela a été le cas après l’accident de Tchernobyl !

    http://url.snd36.ch/visu-3A970647-3C04-4989-BFA5-9690E2553D44-890850149-1064867-20032017.html

     

    Source

     

    http://stopmensonges.com/

     

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