• Le Balbuzard Pêcheur est classé “espèce protégée” depuis Juillet 1976 et si aujourd’hui l’espèce n’est plus considérée comme menacée, sa survie reste fragile en raison de l’accroissement de la fréquentation et de l’activité humaine dans les zones de prédilection de l’oiseau.

    En Corse, en 1974, il restait seulement quatre couples. Aujourd’hui on en compte une vingtaine.

    C’est le seul rapace diurne qui pêche des poissons en plongeant sous la surface de l’eau.
    Il plonge d’une altitude pouvant varier de 5 à 40 m et il touche l’eau à la vitesse de 30 à 70 km/h, le temps d’immersion est d’une seconde. Pour ne pas trop s’immerger, il possède des tarses longs et solides. Pour saisir ses proies visqueuses, ses doigts ont des aspérités et des griffes longues et acérées. Comme les rapaces nocturnes, le doigt extérieur de chaque patte s’articule.
    Son plumage, brun dessus, blanc dessous, est bien huilé grâce à des glandes uropygiennes développées, des valves nasales qui empêchent l’eau de rentrer quand il plonge et un masque autour des yeux destiné à atténuer les effets aveuglants des reflets de l’eau.

    De taille moyenne, sa silhouette en vol rappelle celle d’un goéland. Les femelles plus grandes que les mâles ont des ailes plus développées.

    Il se nourrit exclusivement de poissons et vit sur les zones humides et les côtes maritimes. Il construit son nid sur des promontoires (pinacles rocheux).
    S’il vit près de la mer ce n’est pourtant pas un oiseau marin. Le Balbuzard est plutôt sociable. Cela lui permet de nicher malgré parfois des densités importantes.

     

    Le balbuzard atteint la maturité sexuelle a environ 5 ans.
    Sa longévité est en moyenne de 13 ans en Corse. La principale cause de mortalité est l’électrocution.

    C’est un oiseau migrateur qui a perdu en partie cette caractéristique en Méditerranée en raison de la faiblesse de sa population, ce qui atténue les effets de la compétition.

    Noms donnés au balbuzard dans les différentes régions de Corse :


    Acula (Centuri) , Acula di mare (Macinaghju, Bastia, Stagnu di Diana, Porti Vecchju) Acula marina (Bonifaziu, San Fiurenzu), Alpana (Aiacciu, Calvi, Galeria) Alpaghjina (Calvi, Isula Rossa, Savone), Buzzaiu (Porti Vecchju), Falcu (Carghjèse), Piddasalpi (Prupià)

    Source : Roger Miniconi

     

    http://www.parc-corse.org/balbuzard/accueil.html

     

     


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     Mémoires vives : les oiseaux 

     

     

    Episode 5/5- Colette et les moineaux : souvenir inédit de 1948

     

    Dans ce souvenir inédit, l’écrivain Colette (1873-1954) fait le récit ému d'un séjour au bord du lac de Genève en compagnie des moineaux. 

     

    Voir et écouter 

     

    http://www.franceculture.fr/2015-10-19-memoires-vives-les-oiseaux#xtor=EPR-32280591


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