Camille Allary, jeune écrivain provençal, journaliste, romancier, poète est né à Marseille en 1852. Il est décédé en 1889, âgé d’à peine 37 ans, alors qu’il était promis à un avenir brillant… Émile Zola avait rapidement reconnu son talent et lui avait conseillé de venir à Paris.

« Un naturaliste, un réaliste – le gros mot est lâché -, me semble grandir en vous. N’est-ce pas, le livre d’aujourd’hui est une poignée de fleurs que vous donnerait public, pour le fêter ? Mais la maturité du talent s’annonce déjà, et vous allez maintenant cueillir des fruits, dans cette Provence aux fruits d’or, empourprée de ses oranges et de ses grenades. On devine jusque dans votre grâce une force, une puissance qui s’affirment. Vous êtes un observateur et un peintre. Vous avez les nerfs d’un sensitif, ce qui est le don par excellence, en ces temps d’analyse exacte et colorée. Demain, il faut quitter le conte pour le roman et apporter votre page, votre document, à l’universelle enquête que notre génération fait sur l’homme et sur le monde. Toutes mes amitiés. Émile Zola, 28 mai 1876. »

Les Amours buissonnières : un recueil de contes provençaux, sentant bon le thym, la lavande, textes qu’on lit ou qu’on écoute avec, en arrière-plan, le cricri des cigales et le bon soleil du Midi.

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