• Aujourd’hui dans le Journal de l’histoire, une histoire d’espionne.

     

     Marthe Hoffnung connue sous le nom de "Chichinette, la petite casse-pieds" Marthe Hoffnung connue sous le nom de "Chichinette,

    la petite casse-pieds" 

    Crédits : Urban Distribution

     Marthe Hoffnung-Cohn vit en Californie. Fringante et minuscule vieille dame, elle maîtrise parfaitement les technologies de l’information moderne et s’attriste quand son hôtel n’a pas la Wi-Fi. Nicola Hens la filme au fil de ses inlassables tournées de témoignage à travers le monde, toujours accompagnée de son mari, deux nonagénaires très "busy".  

     

    Metz 1945. Dans la Lorraine occupée, Marthe Hoffnung Cohn réussi à berner les nazis. Son nom de code : « Chichinette, la fauteuse de troubles ». 74 ans plus tard, âgée de 99 ans, elle fait le tour du monde comme une rock star et témoigne inlassablement de son histoire.

     

    Marthe a une mission à remplir, celle de raconter son histoire

    L'histoire du temps où on l’appelait Chichinette dans les services de l’intelligence de l’armée française qu’elle a probablement tourmentée pour mériter son surnom. Marthe est issue d’une famille juive de Metz et fait rapidement office de renseignement pour tous ceux qui souhaitent passer en zone libre dès le début de l’Occupation allemande en 1940. Sa sœur est arrêtée et déportée, son fiancé résistant est fusillé au Mont Valérien, elle passe en zone libre et devient infirmière, déçue de se voir refuser d’entrer dans la Résistance pour reprendre le flambeau de ses proches disparus. 

     

    Après la Libération de Paris, la revanche de Chichinette

    Engagée dans l’armée elle met à profit sa maîtrise de l’allemand pour passer en Allemagne et renseigner l’Etat-major sur les mouvements de troupes de la Wehrmacht sur la ligne Siegfried. Marthe, avec son espionnage modeste, à pied puis à vélo, est couverte de médailles à la fin de la guerre et disparaît. Mariée à un médecin américain, Major, qu’elle assiste pendant quarante ans, elle sort de son anonymat en répondant à l’appel à témoignage de la Fondation Steven Spielberg dans les années 1990 et commence une nouvelle vie faite de voyages aux quatre coins du monde. C’est désormais son mari qui l’assiste sans rechigner. 

     https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-lhistoire/saison-26-08-2019-29-06-2020

     

    « Tu reviens à la grâce des forêts de l’enfance ... Pensées pour nos chers disparus ... »

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