En travaillant la lumière on peut transformer le sens du monde. Joanie Lermercier artiste visuel (membre du label Antivj) tente de reproduire la réalité grâce à ses projections lumineuses. Son Saint Graal à lui serait de trouver l’illusion d’optique ultime, celle qui ferait que l’on ne puisse plus faire la différence entre l’illusion et le réel. Si nous arrivons à dupliquer la réalité comment serons nous certains que celle dans laquelle nous sommes existe vraiment ?
- IDENTITÉ -
Age : 31 ans
Résidence : sans domicile fixe, vogue de pays en pays selon les projets.
Parcours : autodidacte, influencé par sa mère professeur de dessin et d’arts plastiques. Diplômé d’une école de webdesign et de développement, il se lance en freelance en Angleterre avant de tomber par hasard sur les arts visuels et le vjing puis de basculer dans les projections numériques.
Médiums : lumière, projections architecturales, dessin, land Art.
Projets marquants : de nombreuses projections numériques sur des grands bâtiments depuis quelques années avec le label Antivj, des expositions en galeries depuis plus d’un an : la galerie Muriel Guépin, New York représente son travail, du vjing et des projections pour des concerts.
Web : Joanie Lemercier - Antivj
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- INTERVIEW -
La lumière est au centre de ton travail ?
Je travaille essentiellement l’influence de la lumière sur la perception visuelle. Comment flouer la limite entre perception, réalité et illusion ? J’aime l’idée que l’on perçoive le monde uniquement avec la lumière, sans elle nous n’avons plus aucun repère. En travaillant la lumière on peut transformer le sens du monde. J’aime le trompe l’œil : comment remplacer un objet qu’on pense réel par une projection.
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