• Renard:

     

    Le renard et le fermier


    Mon ami le renard
    Est toujours en retard.
    Il invente à chaque fois une excuse
    Pour ne pas que je l’accuse
    D’aller chaparder la volaille,
    Dans le but de ne supporter aucunes représailles,
    Que l’éleveur pourrait lui faire supporter.
     

     

    « Balivernes ! » je crie : le fautif sais comment se comporter

    Pour apaiser ses craintes.
    Mais je me dois de le punir
    Et bientôt les plaintes
    Jaïssent. Il faut bien à l’honnêteté parvenir !
    Le fouet se tait et le goupil s’enfuit,
    Humilié par la correction.
    Pourtant malgré elle, il « tente » un nouveau fruit.
    Et de nouveau ce délit enchante la punition !

     

    « Dis-moi, dis-je au renard,
    Des coups de fouet n’en à tu pas marres ? »

     

    Le coupable réfléchit à la question
    Et dubitatif
     

    Nous propose au fermier et moi une suggestion
    Qui loin de nous satisfaire, attise l’actif
    Agacement en plus du désir
    De prendre le « délinquant »
    Par les pattes et de le faire obéir
    Une ultime fois. Alors, convainquant,

     

    J’élabore une hypothèse
    Dont la thèse
    Rend unanime les deux protagonistes.
    L’animal fera « fi ! » de ses instincts « sauvagistes ! »
     

     

    Et le fermier, bon prince,
    Accordera une volaille sans que sa dentition ne grince !
     

     

    Depuis, la fable du renard et du fermier
    C’est effacé des scolaires cahiers…


    Alejandro

     

     

    Source

    http://www.lespoetes.net/accueil.php

     

    Renard:  

     

    ouais c'est ça...:

     

    Plus d'images sur Pinterest

     

    https://fr.pinterest.com/pin/425097652309236784/


    votre commentaire
  • Elle était hier soir

    à Toulon 83200

    Afficher l'image d'origine

    Elle a terminé son tour de chant sur une chanson émouvante, au piano

     

    Chanteuse aux influences multiples, le style de Robin McKELLE est régulièrement rapproché de celui d’Ella Fitzgerald pour son registre de voix alto mais c’est surtout des chanteuses comme Aretha Franklin et Janis Joplin qui reviennent dans la comparaison aujourd’hui.

     

    Robin est à la fois une voix mais aussi une prestance scénique saisissante, toujours en quête d’horizons musicaux nouveaux.
    Nous la connaissions experte de la Soul, du Blues, du Jazz et c’est finalement avec une légèreté trompeuse qu’elle nous entraîne vers une Pop Soul raffinée.

     

    Robin n’est jamais là où on l’attend, elle aime prendre des risques et c’est exquis.

     

    Discographie sélective : « The looking glass » (2016)

     

    La distribution

     

    Robin McKelle (voc), Eli Menezes (g), Jake Sherman (p, keyboard), Matt Brandau (b), Adam Jackson (dr)

     

    Chanteuse aux influences multiples, le style de Robin McKELLE est régulièrement rapproché de celui d’Ella Fitzgerald pour son registre de voix alto mais c’est surtout des chanteuses comme Aretha Franklin et Janis Joplin qui reviennent dans la comparaison aujourd’hui.

     

    Robin est à la fois une voix mais aussi une prestance scénique saisissante, toujours en quête d’horizons musicaux nouveaux.
    Nous la connaissions experte de la Soul, du Blues, du Jazz et c’est finalement avec une légèreté trompeuse qu’elle nous entraîne vers une Pop Soul raffinée.

     

    Robin n’est jamais là où on l’attend, elle aime prendre des risques et c’est exquis.

     

    Discographie sélective : « The looking glass » (2016)

    La distribution

     

    Robin McKelle (voc), Eli Menezes (g), Jake Sherman (p, keyboard), Matt Brandau (b), Adam Jackson (dr)

     

     

    Jazz à Toulon

     

     Music video by Robin McKelle performing Like a River. (C) 2014 Doxie Records

     

     

     

    ROBIN McKELLE

     

    Chanteuse de Jazz, Robin McKelle est née en 1976 à Rochester

    (Etats-Unis).

      
     

    Elle est une révélation du Jazz Vocal féminin. McKelle étudie le piano classique, avant de jouer du clavier dans un groupe de Jazz au lycée. Elle fait ensuite des études à l'Université de Miami et obtient un diplôme de musique du "Berklee College of Music", avant de s'envoler pour Los Angeles.

     

    Jazz, Blues, Soul, Pop font partie de son répertoire musical. Elle est régulièrement comparée à Ella Fitzgerald pour son registre de voix alto, par ses fans de jazz de la première heure, mais c'est surtout Aretha Franklin, Tina Turner et Janis Joplin qui reviennent plutôt régulièrement aujourd'hui. Sa prestance scénique couplée à son timbre font d'elle une artiste.

    La critique unanime la compare sans complexe aussi à Sarah Vaughan. C'est une voix remarquable, un contralto aux inflexions soul, habitée par les échos envoûtants des grands chanteurs jazz de l'après-guerre.

     

     C'est le phénomène jazz vocal du moment aux USA.


    votre commentaire
  • Il y avait une fois une goutte d’eau.blanchisseuse
    La plus jolie goutte d’eau que vous ayez jamais vue, pure, transparente, brillante comme une perle liquide. Elle était tombée du ciel, avec beaucoup d’autres gouttes, un soir d’hiver qu’il pleuvait. Elle s’était arrêtée sur une feuille de rosier sauvage et se tenait là, immobile, toute ronde. Un vent froid avait dissipé les nuages ; la pluie avait cessé. Dans le ciel pur et glacé, la lune brillait, et ses pâles rayons faisaient étinceler notre goutte.


    « Quelle froide nuit ! pensa la pauvrette. Je me sens geler ! »


    Elle gelait en effet. Et, quand vint l’aurore, quand le pâle soleil d’une matinée d’hiver éclaira la terre toute blanche de givre, la petite goutte d’eau était devenue une perle de glace, dure et limpide comme du verre.
    Cependant, à mesure que le soleil montait sur l’horizon et versait sur la nature entière ses rayons tièdes, le froid devenait moins vif, l’air moins âpre.


    « Tiens ! se dit la petite goutte d’eau, il me semble que je me dégourdis, que je redeviens une jolie gouttelette, libre de rouler, de courir où bon me semble. »
     

    En effet, le givre craquait de toute part, il fondait et s’égouttait de partout. Notre goutte d’eau toute joyeuse se pénétrait de chaleur, achevait de fondre. La voilà fondue, la voilà libre !
    D_cembre2012_002La première chose qu’elle fit, fut de se laisser rouler le long de la feuille du rosier et de tomber à terre. Elle avait aperçu, à quelques pas, une jolie mare pleine d’eau claire, où barbotaient les canards d’une ferme voisine. C’est là qu’elle voulait aller.
    Tantôt roulant le long des brins de gazon, tantôt serpentant à travers les pierres, après mille détours, notre voyageuse finit par arriver sur le bord. Elle se laissa aller à la pente, et la voilà mêlée, confondue parmi les millions de gouttes qui formaient la petite mare.


    Combien d’heures, combien de jours passa-t-elle dans cette paisible retraite ? Elle ne l’a jamais su. Les petites gouttes d’eau ne savent pas compter. Elles ne savent que courir joyeusement au gré du hasard.
    Un matin, la fermière apparut au bord de la mare, un baquet à la main. Elle le plongea dans l’eau, le remplit et l’emporta : notre goutte d’eau y était prisonnière.


    La fermière trempa dans le baquet un paquet de linge sale, le lava, le savonna, puis, quand il fut bien propre, elle alla l’étendre sur la haie du jardin, pour qu’il séchât. Notre amie la gouttelette était justement cachée dans la trame d’une grande nappe blanche.D_cembre2012_003
    Le soleil donnait en plein sur la haie, ses rayons frappaient le linge, qui s’échauffait peu à peu et commençait à fumer.

    « C’est singulier, se disait notre goutte d’eau. Je me sens devenir plus grande et plus légère et je ne tiens pas en place, il me semble que je vais m’envoler.

     

    C’est ce qu’elle fit en effet. La chaleur du soleil séchait le mouchoir. Chacune des gouttes d’eau que renfermaient les mailles se changeait en une légère buée, en une vapeur semblable au brouillard et se perdait dans l’atmosphère. Notre petite amie faisait comme les autres. Elle s’élargissait, elle devenait une petite vapeur, elle quittait le mouchoir et la haie et la terre, elle montait dans le ciel bleu comme un fin brouillard.

     

    Comme elle monta haut ! Plus haut que le toit de la ferme, plus haut que le clocher de l’église, plus haut que ne volent les hirondelles, toujours plus haut.

     

    A force de monter, elle arriva près d’un grand nuage gris qui flottait dans le ciel et se promenait doucement, poussé par la brise.

    La petite goutte, en approchant, vit qu’elle était dans un pays de connaissance : ce gros nuage était fait d’un multitude de petites gouttes d’eau que le soleil avait changées, comme notre amie, en de légères vapeurs, et qui étaient montées comme elle dans le ciel.

     

    Toute heureuse, elle se mêla à la troupe de ses compagnes, elle devint un petit morceau du nuage et commença à planer tranquillement, dans le ciel immense, au-dessus des champs, des collines et des bois.
     

    Que devint-elle ensuite ?
     

    C’est ce que nous verrons une autre fois.

     

    Dr Elie PECAUT.

     

     Source

    http://planete.qc.ca/


    votre commentaire
  • Chems Akrouf, expert en renseignement et en intelligence stratégique, estime que la montée du rejet des musulmans en France est une victoire pour le groupe Etat islamique.

    L'interphone de l'immeuble où résidait Mohamed Lahouaiej Boulhel, le tueur au camion de Nice.

     

    Expert en renseignement et en intelligence stratégique, Chems Akrouf a travaillé à la direction du renseignement militaire de 2002 à 2011 et est désormais enseignant à l'université Panthéon-Assas. Pour francetv info, il aide à mieux cerner les motivations du tueur de Nice.

     

    Comment caractériseriez-vous le profil du tueur de Nice ?

    Chems Akrouf : Depuis janvier 2015, j’ai constaté une récurrence de trois profils type de terroristes ayant agi sur le sol français.

    Tout d’abord, le "convaincu idéologique". Il ne présente en général aucune pathologie mentale, peut présenter quelques troubles de la personnalité mais il est relativement intégré dans la réalité. Son passage à l’acte par les armes est, pour lui, légitime et donc une continuité logique de son engagement qui passe par la mort.

     

    Ensuite, les profils présentant des troubles de la personnalité, voire même des troubles psychiatriques lourds. Ce sont des personnalités vulnérables psychologiquement, elles ont donc pu facilement être manipulées et se retrouvent idéologisées. Ce profil est donc identifié par des recruteurs afin de l’employer comme arme une fois conditionnée.

     

    Enfin, dernière catégorie : les copycats. Ce sont des personnalités très fragiles, à la limite du trouble psychiatrique et qui n’ont aucun contact réel avec une organisation terroriste. Ils présentent eux-mêmes une incapacité à s’organiser et à être en lien avec un groupe. Ce qui les conduit à agir seuls, dans la reproduction d’actes terroristes qu'ils ont vu dans les medias. Et ceci afin de signer leur appartenance à une mouvance terroriste, en passant à l’acte.

    Mohamed Lahouaiej Bouhlel dont on découvre peu à peu le profil peut être classé soit dans le groupe 2, soit dans le groupe 3.

     

    Comment s'organise la propagande de Daech et peut-on s'en servir pour lutter contre l'organisation terroriste ?

    Les propagandistes sont devenus si importants au sein de l’Etat islamique qu'ils ont même acquis un statut très enviable, au cœur de l’organisation. Les responsables de ces cellules médiatiques sont traités comme des émirs et les égaux des chefs militaires du groupe terroriste. Un ancien caméraman de l’EI a expliqué qu’il était payé 700 dollars par mois (sept fois plus que le salaire d’un fantassin), voyait ses frais pris en charge, et était exempté d’impôts…

     

    Nous entendons régulièrement des gens dire qui nous conseille d'écouter ce que nous dit Daech, afin de savoir comment répondre de manière appropriée et stratégique… Le faut-il vraiment ? Nous savons tous que l’état-major de Daech est constitué d’anciens militaires baasistes issus de l’armée irakienne de Saddam Hussein, qui était tout sauf islamistes, voire même très laïcs. Ces militaires intégrés dans les troupes de Daech utilisent la religion musulmane et le califat comme un "pot de miel" grâce auquel ils légitiment leur combat et promettent la terre sainte.

     

    Aussi, l’idée que la solution est dans l’écoute attentive de la revendication des communicants de l’Etat islamique, pourrait être comparé au fait d’écouter une marionnette déguisée en djihadiste, sans savoir ce que veulent vraiment ceux qui tiennent les ficelles…

     

    N'y a-t-il pas un risque que les actions de Daech créent un sentiment de rejet vis-à-vis des musulmans ?

    C’est exactement ce que recherche cette organisation. Pour déstabiliser les sociétés occidentales, elle tente de diviser les populations et monter les communautés les unes contre les autres. Le rejet de l'islam ne cesse de monter en Europe et aux États-Unis. Cela a commencé en 1989 avec l'affaire Salman Rushdie au Royaume-Uni et avec le débat sur le port du foulard en France.

     

    La défense de la laïcité est associée à une réponse de stigmatisation conditionnée par la propagande de Daech et qui permet à la classe politique de surfer sur du populisme latent. Aujourd'hui, les partis politiques qui prospèrent sur le rejet de l'islam représentent partout entre 20 et 30% de l'opinion.  

     

    L’objectif de Daech est presque atteint. Le sentiment antimusulman progresse fortement en France et la hausse des indicateurs de racisme est pour le moins préoccupante.

     

    La question posée aux musulmans, après chaque attaque, par cette organisation est simple et ressemble à la question posée à l’époque par Georges W. Bush lui-même : êtes-vous pour ou contre nous ?

     

    La mauvaise perception de la religion musulmane qui menacerait la laïcité et un certain modèle d’intégration sociale en difficulté est perceptible au quotidien. Rarement la défiance envers l'islam aura été aussi clairement exprimée par la population française. Daech semble donc en passe de parvenir à ses fins.

     

     

     

    Source :

    http://www.francetvinfo.fr/


    votre commentaire
  • s

     

    Au regard de l'état critique de la biodiversité et des relations exclusivement mercantile et réifié d'une grande partie des sociétés humaines à la nature, est-il envisageable d'espérer un changement de paradigme ?

     

    Peut-on espérer tirer enseignement des rapports très intégrés et égalitaires que les sociétés améridiennes entretiennent avec la Nature ?

     

    L'éthique et les solutions scientifiques proposées pourront-elles faire évoluer les prééminences économiques et politiques ?

     

    Intervenants

    • Vincent Devictor : chargé de recherche au CNRS, Institut des sciences de l’évolution de Montpellier (ISEM)
    • Philippe Descola : Professeur d'anthropologie au Collège de France

    Planète terre

     
     
     
    Sur France Culture

     

     


    votre commentaire