•  Au-delà des horreurs de la guerre vécues par les soldats, ce documentaire dévoile la vie ordinaire des enfants, alors que la Seconde Guerre mondiale sévit.

    La 2e Guerre Mondiale

     (voir si je retrouve le film)

    Regarder l’histoire en face demande parfois un peu de courage. Pourtant, l’aventure est au coin de l’écran et l’éclairage de notre quotidien souvent plus contrasté grâce à des documentaires lumineux. La Guerre des enfants est de ceux-là. 

    Ce film sur la Seconde Guerre mondiale vécue au travers du regard des enfants devrait être vu par tous les hommes et femmes politiques, militaires et surtout chefs d’État actuels.


    Enfants de prisonniers de guerre, orphelins, vagabonds, déportés, Alsaciens... Ils avaient une dizaine d’années en 1940. Mais la Blitzkrieg jette les familles sur les routes, et des enfants se perdent. À Paris, les femmes « oublient » parfois leur progéniture entre des bras étrangers, les pères ne reviennent pas et les mères sont emmenées dans des camps.

    Les témoins ont aujourd’hui plus de 80 ans ; leurs souvenirs indélébiles remontent à la surface, les blessant à nouveau. Leurs récits prennent vie grâce à une voix d’enfant, à des reconstitutions discrètes, au commentaire dit par Céline Salette, aux films d’époque tournés dans les écoles, aux dessins animés produits par le collectif « Souviens Ten-Zan ». 

    L’enfance volée de ces personnes âgées s’y exprime comme un cri : celui de la faim, de la douleur, du manque, de l’abandon, de l’insécurité... qu’on ne voudrait plus jamais avoir à entendre.

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    Mention spéciale et Prix du public pour le meilleur documentaire

    au Festival de Luchon 2018

     

    Documentaire (90 min - 2017)
    Réalisation Julien Johan et Michèle Durren
    Écriture en collaboration avec Manon Pignotet et Frédéric Gazeau
    Animation Olivier Patté & le collectif « Souviens Ten-Zan » 
    Production Compagnie des Phares et Balises, en coproduction avec Réseau Canopé
    Avec la participation de France Télévisions, de Planète+, RTBF, ICI RDI, RTS - Radio Télévision Suisse
    Avec le soutien du Centre national du cinéma et de l'image animée de la PROCIREP - Société des Producteurs et de l’ANGOA

    © Compagnie des phares et balises

    Avec “39-45 : la guerre des enfants”, un documentaire diffusé sur France 3, Julien Johan donne la parole à neuf témoins qui n’étaient encore que des enfants lors de la Seconde guerre mondiale. Une œuvre poignante sur laquelle il revient.

    Elles sont neuf. Neuf personnes, aujourd’hui âgées, que le récit de leurs souvenirs d’enfance replonge dans l’effroi. Dans 39-45 : la guerre des enfants, diffusé sur France 3 ce soir à 20h55 (1), neuf témoins racontent l’emprisonnement d’un père, l’arrestation d’une mère, les bombardements, la faim, la survie dans la délinquance, l’endoctrinement, l’antisémitisme et toutes sortes de maux sur lesquels ils n’ont, pendant très longtemps, pas mis de mots. Le conflit, pourtant, ne les a pas épargnés : « Quatre-vingt-dix mille enfants perdus sur les routes de l’exode, 650 000 orphelins, 120 000 jeunes délinquants, 11 500 enfants juifs déportés… » nous dit ce documentaire, réalisé par Michèle Durren et Julien Johan. Ce dernier nous explique la genèse de ce film poignant, enrichi d’images d’archives (officielles et amateurs) et d’images dessinées, mention spéciale et Prix du public au dernier Festival des créations audiovisuelles de Luchon, en février.

     

    La guerre de 39-45 avait-elle déjà été abordée au travers de l’histoire des enfants qui l’ont subie ?

    Je ne crois pas. Cette question de l’irruption de la violence et de la barbarie dans le monde de l’enfance nous est venue tout de suite après les attentats du 13 novembre 2015 : comment mettre des mots sur ce qui s’était passé ? En cherchant à déterminer la dernière fois où, en France, ce sujet s’est posé, on est rapidement tombés sur la Deuxième Guerre mondiale… et c’est sans doute l’un des rares angles par lequel 39-45 n’avait pas encore été abordé.

     

    Devant les images d’enfants portant des masques à gaz, ou celles de destructions d’écoles, on pense instantanément aux récentes attaques en Syrie...

    Les images de l’exode évoquent les migrants, oui, bien sûr. J’espère que les téléspectateurs y penseront, eux aussi.

     

    Dès que Massin, Raymonde, Jean, Robert, etc., racontent ce qu’ils ont vécu il y a soixante-dix ans, on a le sentiment qu’ils redeviennent instantanément les enfants qu’ils ont été.

    C’est la force du trauma : ça vous fige pour l’éternité dans l’état où vous avez été plongé... Tomi, l’enfant alsacien [Tomi Ungerer, ndlr], raconte d’ailleurs qu’il fait encore des cauchemars toutes les nuits. Ces personnes, cependant, sont allées de l’avant. Elles se sont construites, ont fondé des familles, eu un travail, réussi leur vie. C’est souvent au moment de la retraite que tout a ressurgi. Pendant leur vie active, ils n’ont rien raconté à leurs enfants. Devenus grands-parents, au moment où, peut-être, ils ont eu le temps de réfléchir et de regarder dans le rétroviseur, ils se sont dit « iI faut que je parle ». 80 % de nos témoins ont écrit leur autobiographie (publiée ou non) à ce moment-là. Il ne faut pas oublier, par ailleurs, qu’au sortir de la guerre, on ne parlait pas de ce qui s’était passé. Il fallait se consacrer à la reconstruction, et chacun de nos personnages était lui-même dans la survie.
     

    Tomi Ungerer dans le documentaire 39-45: la guerre des enfants.

     Vous attendiez-vous à une telle variété de traumatismes vécus par les enfants ?

    De fait, il fallait que nous trouvions un panel de témoins susceptible de rendre compte de chaque type de violence subie. Il fallait avoir un enfant sans son père, un enfant qui a lutté pour sa survie, un enfant embrigadé dans une école nazie, un enfant déporté, un enfant résistant… A cet égard, le récit de Loïc, à la fin du film, qui a reçu la croix de guerre pour son action alors qu’il avait 16 ans, fait énormément de bien !

    L’introduction d’images animées parmi les témoignages et les images d’archives avait de quoi dérouter. Pourquoi avoir pris ce risque ?

    On disposait de beaucoup d’archives officielles pour raconter la grande Histoire, de beaucoup d’archives d’amateurs pour montrer la vie dans les foyers français, mais d’aucune image capable de restituer les histoires intimes de nos témoins. On aurait pu se contenter des témoignages eux-mêmes, qui sont très forts. Mais peut-être le téléspectateur serait-il passé à côté de l’émotion enfantine. Avoir recours à des dessins présentait deux avantages : montrer ces sensations, ces émotions ressenties par les enfants, et ramener une part d’enfance dans le film lui-même. Une fois ce choix effectué, les soucis de construction et de montage pouvaient commencer ! On a eu du mal, par exemple, à introduire la première image animée : il fallait qu’elle apparaisse de façon fluide. Mais dès la deuxième tentative, qui vient illustrer l’angoisse de l’enfant dont le père était au stalag, le procédé s’est trouvé totalement justifié.

    39-45: la guerre des enfants.

     (1) Coproduit avec le réseau Canopé, placé sous la tutelle du ministère de l’Education nationale, ce film servira

    (après sa diffusion télé) d’outil pédagogique dans des écoles, collèges et médiathèques.

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    France 3 diffusait  mercredi 9 avril 2018 à 20h55 le documentaire "39-45 : la guerre des enfants", témoignage de ceux qui ont vécu leur enfance sous les bombes.
    © CPB Films

    39-45 : la guerre des enfants. Les réalisateurs Michèle Durren et Julien Johan sont allés à la rencontre de Roger, Tomi, Bernard, Francine, Massin, Simone, Louis, Jean, Robert ou encore Raymonde, qui ont tous entre 5 et 10 ans en 1939. Ce sont des enfants. La Seconde Guerre mondiale va fracasser leurs vies. Ils vont connaître les bombardements, la faim, la peur, la mort, l'exode, les humiliations, la barbarie des adultes et pour certains la déportation. Des scènes d'une violence inouïe, des visions cauchemardesques qui les hanteront pour toujours. Et les feront vieillir d'un coup. Pour la première fois, à partir de leurs témoignages, de leurs lettres et de leurs journaux intimes, ce sont eux qui racontent la guerre et décrivent l'indicible.

     

    Francine Christophe, 9 ans en 1942, se souvient notamment de la première fois où elle a dû porter l’étoile jaune : "C’était rue Saint-Honoré, où habitait ma grand-mère. Une femme est venue lui dire : “Madame, sur le noir, cette étoile est superbe !" Il y a eu des gens comme ça…"

    Ce documentaire inédit et coup de poing, qui nous plonge dans l’intimité de gamins précipités dans le chaos du conflit, a été suivi mercredi soir sur France 3 par 2 097 000 téléspectateurs soit 9,4% de part d'audience

     

    Camille Sanson


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  •  Ayant passé le cap des 600 membres au début du XXe siècle cependant que le bâtiment qui l’abritait n’avait été originellement conçu que pour 430, la Chambre des députés fait en 1924 l’objet de critiques, notamment du Petit Journal, sous la plume d’Ernest Laut

     

    Avec un courage qui l’honore, salue le chroniqueur, la Chambre a décidé d’immoler quelques-uns de ses membres sur l’autel des économies. Nos députés, dans la prochaine législature, ne seront plus que cinq cent quatre-vingt-quatre. C’est encore un chiffre fort respectable. Et nous continuons à être bien plus abondamment représentés que ne le furent nos devanciers.

    Il faut vous dire que la salle du Palais-Bourbon où siège la Chambre fut construite en 1832. Elle avait été prévue pour contenir 430 députés. Sous Louis-Philippe, on estimait que ce nombre de représentants était parfaitement suffisant pour assurer la bonne marche des affaires.

    Mais en 1848, lorsqu’on réunit l’Assemblée Constituante, la salle se trouva trop petite. On en construisit une autre en torchis dans la cour d’honneur du palais ; salle éphémère qui fut aménagée de nouveau pour contenir les 400 députés qui suffirent à représenter la France pendant le Second Empire.

    Mais, dès que vint la troisième République, le chiffre des élus se mit à grossir de législature en législature ; si bien qu’en 1906, il était à 590 ; en 1914, à 604 ; et, en 1919, à 626. Par quel prodige les architectures purent-ils arriver à trouver de la place pour 626 députés dans cette salle construite primitivement pour en abriter 430 ?...

    Une séance orageuse à la Chambre des députés en 1910
    Une séance orageuse à la Chambre des députés en 1910

    En dépit de tout ce qu’ils ont pu faire, nos honorables sont — on le conçoit — assez mal assis. Chacun d’eux, en moyenne, dispose exactement — le chiffre est pris dans un rapport d’architecte — de 48 centimètres carrés. C’est là un siège de Procuste pour bien des députés — dans la mythologie grecque, Procuste était le surnom (signifiant celui qui martèle pour allonger) de Polypémon, fils de Poséidon et brigand qui contraignait les voyageurs à se jeter sur un lit, coupant les membres trop grands de ceux qui dépassaient, étirant les pieds de ceux qui étaient trop petits. Bref, nos législateurs sont pressés comme harengs en caque. Pour un qui se lève et se déplace, dix collègues sont souvent obligés de se déranger afin de lui livrer passage.

    On s’efforça d’élargir la salle, de l’aérer. Mais le mot de M. Pierre, secrétaire général de la Chambre, demeurait vrai : « La salle, disait-il, n’a plus la pointure constitutionnelle ; elle est comme un soulier trop étroit qu’on a beau mettre et remettre sur la forme et qui blesse toujours. »

    La prochaine Chambre aura quarante-deux députés de moins que celle-ci, se réjouit le chroniqueur. Ce n’est guère, et ce n’est pas cela qui augmentera d’un centimètre carré la place réservé au séant de chacun de nos honorables. Mais quoi ?... La prochaine Chambre ne voudra peut-être pas être en reste avec celle-ci. Il se peut qu’elle se résigne à de nouvelles amputations. Une réforme de notre système administratif pourrait entraîner une diminution plus sensible de la représentation nationale.

    Les Américains, remarque Ernest Laut, pour une population plus que double de la nôtre, n’ont pas plus de trois cents députés. Et je ne sache pas qu’il en aille plus mal chez eux que chez nous.

     

    Source

    http://www.france-pittoresque.com/

    Élections législatives en France — Wikipédia

     


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    Le naufrage du Titanic a mis fin à la traversée inaugurale du RMS Titanic, un paquebot qui devait relier Southampton à New York. Il se déroule dans la nuit du 14 au 15 avril 1912 dans l'océan Atlantique Nord au large de Terre-Neuve.

     

    Le navire heurte un iceberg sur tribord avant le dimanche 14 avril 1912 à 23 h 40 et coule en moins de trois heures, à 2 h 20. Entre 1 490 et 1 520 personnes périssent, ce qui fait de ce naufrage l'une des plus grandes catastrophes maritimes en temps de paix et la plus meurtrière pour l'époque. De nombreuses personnalités décèdent durant le naufrage, parmi lesquelles Benjamin Guggenheim et John Jacob Astor.

     

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Naufrage_du_Titanic

     

     

     

     

    John Jacob Astor IV un des hommes les plus riche des Etats-Unis et le  passager le plus fortuné du bateau… Le roi de l’immobilier revenait d’une lune de miel en Egypte avec Madeleine, sa toute nouvelle épouse. Il venait de terminer la rédaction d’un roman d’anticipation. Il avait des projets plein la tête…

     

     

     

    La famille Goodwin fait partie de ce million de personnes qui, en 1912, avaient embarqué vers l’Amérique pour refaire leur vie. En troisième classe, avec leurs six enfants, ils ne pouvaient même pas espérer atteindre les canaux de sauvetage.

     

    par alxka

     

    Michel Navratil, rêvait de faire fortune Outre Atlantique. Modeste tailleur originaire des Balkans, il voulait devenir l’égal des grands couturiers et vendre ses créations dans les magasins les plus luxueux de Manhattan.

     

     

     

    Il voyageait avec ses deux jeunes fils et périt dans le naufrage. Ses enfants furent sauvés de justesse et devinrent, pour les journaux du monde entier, les « Orphelins du Titanic ».

     

     

     

    par alxka


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