• https://www.rtbf.be/info/insolites/detail_en-provence-des-touristes-ont-porte-reclamation-contre-le-chant-des-cigales?id=9999609

     

     

    Des touristes voulaient se débarrasser des cigales, selon la presse, dont Var Matin. Peut-être ces malheureux ne connaissaient-ils pas la vérité? LA LÉGENDE DES CIGALES

    L'histoire se déroule au temps béni où les anges venaient passer leurs vacances en terre de Provence.


    Ils arrivent ainsi dans cette contrée, aux couleurs exceptionnelles, par un matin de grande lumière, et sont étonnés de ne pas rencontrer âme qui vive entre calanques et restanques.


    Et surtout s'exaspèrent d'apercevoir de nombreux champs, non provisoirement en jachère, mais définitivement en friche. Eux, qui rêvaient d'admirer d'opulents vergers, prospères potagers, se trouvent bien déçus.


    Très tristes, ils vont frapper à la porte d'un presbytère et restent ébahis de découvrir le curé, non point raisonnablement consacré à la prière, mais profondément enfoncé au cœur d'une sieste sanitaire et solennelle, engoncé sous les boutis d'une confortable litière.
    Le prêtre, empressé, leur explique que le Seigneur a choisi de dispenser, à ses compatriotes du midi, du soleil en abondance, avec exubérance, et leur permet donc de disposer de sommeil à foison, en luxuriance.


    Il leur précise de plus que les gens du coin se tiennent sagement à l'ombre des oliviers afin de se préserver des rayons violents de Phoebus. L'un des séraphins, perplexe, interroge :
    "Mais quand travaillent-ils alors ?"
    "A la fraîche ! répond-il humblement, en écartant toute polémique sarcastique. Un peu à la rosée, et pas beaucoup plus à la vesprée. Ceci explique le piteux état de leurs terrains.


    Les messagers aux ailes dorées retournent au ciel raconter leur aventure à Dieu qui décide aussitôt de créer une nouvelle espèce d'insectes.

    Lorsque le disque solaire se montrera trop ardent, pendant la torride saison estivale, les bestioles se cacheront dans les pins et exécuteront, tels de téméraires tambourinaires, les notes stridentes d'une musique exacerbée, dans le but d'empêcher les habitants du pays de dormir exagérément, aux beaux jours retrouvés.

    C'est ainsi que sont née les cigales, cymbalistes et bruyants symboles,

    en parfaite symbiose désormais avec l'art de vivre méridional !


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  • Chanson réaliste et entre-deux-guerres

     

    Ces voix de gramophones qui grésillent et qui dansent une folle farandole, ces chanteuses et chanteurs qui racontent la rue, la misère, la fête aussi parfois. Aristide Bruant, Damia, Fréhel, Yvette Guilbert ou Edith Piaf chantent les folles années de crise, mais nous parlent aussi d'amour...

     Edith Piaf lors d'un concert à l'Olympia, à Paris, le 30 décembre 1960 Edith Piaf lors d'un concert à l'Olympia, à Paris, le 30 décembre 1960 Crédits : STF - AFP

    "La rue était un des espaces naturels de la chanson. Mais on chantait dans les cours, les ateliers, les échoppes. Cette culture de l'oralité vive a été transformée par les nouvelles technologies du spectacle." (Catherine Dutheil-Pessin)

     

    Nous entamons aujourd’hui une nouvelle série intitulée “Chantons sous la crise”. Cette semaine, nous examinons trois périodes de crises économiques et les réactions et expressions musicales qu’elles ont vu naître. Aujourd’hui, nous commençons par l’entre-deux-guerres, période de basculement d’un monde à un autre et de “grande dépression”. La crise qui traverse la France est tant économique que morale et s’exprime dans les arts, à commencer par la musique. La chanson dite “réaliste” se fait le réceptacle mais aussi l’exutoire des deuils comme des difficultés socio-économiques. De la rue au café-concert, les espaces qu’elle prend pour scènes, sont au cœur des mutations des territoires et de la condition des classes populaires. Pourtant, emportées par la musique, les voix de Mistinguett, Fréhel et Piaf invitent les foules à “chanter sous la crise” dans un rythme entêtant….

    "Le café-concert s'est développé dès le milieu du XIXe siècle. Il y a une hiérarchie entre ceux des beaux quartiers et ceux des faubourgs. On assiste à une premier forme d'industrialisation du spectacle." (Catherine Dutheil-Pessin)

    Références sonores :

    • Quantic, "Time Is The Enemy", extrait de l'album The 5th Exotic, Tru Thoughts, 2001 (générique)
    • "La butte rouge", interprétée par Francis Marty, chanson écrite par Gaston Montéhus et composée par Georges Krier, en 1923
    • "Dans la rue" interprétée par Aristide Bruant, en 1912
    • Extrait d'une interview d'Edith Piaf, archive non datée
    • "Mon homme", chanson interprétée par Mistinguett, en 1920, texte d’Albert Willemetz et Jacques Charles, musique de Maurice Yvain
    • Extrait d'un discours de Jacques Doriot, en 1931
    • Lucienne Boyer, "Parlez-moi d'amour", 1930, chanson écrite et composée par Jean Lenoir
    • Edith Piaf, "Mon cœur est au coin d'une rue", 1937
    • Serge Gainsbourg, "Mon légionnaire", musique de Marguerite Monnot et texte de Raymond Asso, extrait de l'album You're Under Arrest, Phonogram, 1987

     

    La chanson réaliste : sociologie d'un genreCatherine Dutheil-PessinL'Harmattan, 2004


    L'équipe
    Production
    Réalisation
    Avec la collaboration de
     
    par Maylis Besserie
    du lundi au jeudi de 14h00 à 15h00
     

     

    Les autres émissions, chanter sous la crise

     

     

    Chantons sous la crise ! (2/4) : Punk et tournant libéral
    Chantons sous la crise ! (3/4) : Rap et crise sociale
    Chantons sous la crise ! (4/4) : Les mutations de l'industrie musicale

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    Résultat de recherche d'images pour "Homme vs animal : qui est le plus fort ?"

    L'Homme, cet étrange animal, existe depuis 2,5 millions d'années, depuis les premières tailles de pierre d'Homo habilis. L'humanité a connu depuis des phases très difficiles et, parmi la douzaine d'espèces du genre Homo, une seule subsiste encore aujourd'hui : la nôtre.

    Pourtant, les scientifiques estiment qu'elle a frôlé l'extinction il y a plusieurs dizaines de milliers d'années, quand la population se résumait à quelques milliers d'âmes, réparties sur le territoire africain. Homo sapiens a résisté... et même mieux que cela, puisqu'il a depuis colonisé tous les continents, tous les milieux, et s'est adapté à tous les climats. L'humanité compte aujourd'hui plus de 7 milliards de membres et gouverne le monde.

     

    Article complet

     

    https://www.futura-sciences.com/sante/photos/biologie-homme-vs-animal-plus-fort-703/


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