Pour les Pygmées la forêt est à la fois leur habitat, leur mère spirituelle et leur source d’alimentation. Ils y ont longtemps vécu sans contact avec l’extérieur, entre eux, et protégés par elle.
Ils tirent toutes leurs ressources de la dite forêt, ils sont chasseurs, pêcheurs et cueilleurs. Ces tâches sont généralement réparties entre chasse pour les hommes, cueillette et pêche pour les femmes. Habitués à ce que la forêt leur fournisse ce dont ils ont besoin, que ce soit la nourriture, le bois, les pierres, les végétaux ou la fourrure, les pygmées n’ont pas pour habitude de faire des réserves, ils vivent au jour le jour … puisqu’ils ne peuvent manquer de rien. Les plantes sont l’élément principal des soins chez les Pygmées, des écorces, des racines, des feuilles, même des épines, dont ils font des décoctions, des tisanes, de la poudre pour scarification, des traitements par voie nasale.. Les animaux sont aussi utilisés en médecine traditionnelle, par exemple les poils de certains animaux pour cicatriser les brûlures. Quelques types de pierre servent aussi pour les soins, ils jettent une pierre dans le feu et quand elle est bien chaude il l’en retire, la place devant le malade, et verse dessus la solution médicamenteuse.
De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l'anthropocène (ou l'ère de l'Homme) et de la déterioration continue de la planète. Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonnières de la basse atmosphère. Réchauffement climatique, déforestation, inondations, épuisement des ressources, pollutions, déchets radioactifs... : en deux siècles, la course au progrès et à la croissance a durablement altéré la planète, la crise environnementale se doublant d’une rupture géologique, avec l’avènement de l’ère anthropocène. Portée par l’exploitation des énergies fossiles – du charbon de la révolution industrielle en Angleterre au tout-pétrole de la domination économique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraînent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accélère la Première Guerre mondiale, les firmes chimiques mobilisées pour tuer l’ennemi se reconvertissant dans la destruction du vivant avec les herbicides, insecticides et fertilisants de l’agriculture intensive. Alors que l’urbanisation s’étend, la voiture, qui sonne le glas du tramway, se généralise, et l’Amérique s’inspire du modèle autoroutier nazi. La Seconde Guerre mondiale engendre une nouvelle organisation du travail, laquelle devient la norme, et annonce l’ère nucléaire de la guerre froide. Dans sa démesure, l’homme rêve déjà d’usages civils de l’atome (y compris pour l’abattement de montagnes et la dissolution des calottes glaciaires !). Le plastique et le béton deviennent les piliers de la consommation de masse, dévoreuse de matières premières et antidote à la contestation sociale, jusqu’à la révolution numérique. Documentaire de Jean-Robert Viallet (France, 2019, 1h39mn)
La planète bleue est recouverte à 70 % d’eau. De la Suisse à l’Afrique du Sud, le biologiste marin Uli Kunz nous embarque dans une merveilleuse exploration en deux parties de l’élément liquide, de son cycle et de ses origines. Les astronomes pensent que l’eau est arrivée sur Terre
Bien que les mers recouvrent 70 % de la surface du globe, l’univers sous-marin est méconnu.