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Par roda83 le 9 Août 2019 à 06:22
En Arctique, rien ne va plus : fontes des glaces record au Groenland et incendies gigantesques en Sibérie
Planète
Des feux de forêt sans précédent ravagent l'Arctique. La conséquence d'une météo défavorable. Et la cause probablement d'une accélération du réchauffement climatique. Alors même que la région est actuellement en proie à une intense canicule. De quoi accélérer encore le rythme de la fonte des glaces et élever le niveau de l'océan.
Au Groenland, la vague de chaleur fait fondre la glace à une vitesse record
Ce week-end, le Groenland devrait retrouver des températures plus fraîches. Mais le mal semble fait. Selon les estimations provisoires de l'Institut météorologique danois, en ce mois de juillet 2019, le Groenland a perdu 197 gigatonnes de glaces de surface. C'est plus que la moyenne d'une année entière depuis le début du XXIe siècle. Et pour vous faire une idée concrète, c'est l'équivalent de quelque 80 millions de piscines olympiques !
The #Greenland #icesheet starts August as it ended July - 11 Gigatonnes lost on 1st: highest daily total of the #melt season so far
Melt season should ramp down over the month but forecast shows warm period continuing next few dayshttp://polarportal.dk/en/greenland/surface-conditions/ …Depuis mercredi, la tendance s'accélère encore un peu plus. « Le Groenland vient de connaître les taux de fonte parmi les plus élevés de tous les temps », constate Ruth Mottram, météorologue danoise. Car même au sommet de la couche de glace, à quelque 3.200 mètres au-dessus du niveau de la mer, les températures ont été positives, ce mercredi 31 juillet, pendant plus de 10 heures.
De quoi étendre à près de 60 % de la superficie de la calotte glaciaire du Groenland touchée. Un triste record de plus ! Résultat ce mercredi seulement, plus de 10 milliards de tonnes de glace ont disparu dans l'océan et 11 milliards de plus ont fondu ce jeudi.
This is a roaring glacial melt, under the bridge to Kangerlussiauq, Greenland where it's 22C today and Danish officials say 12 billions tons of ice melted in 24 hours, yesterday.
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Par roda83 le 7 Juillet 2019 à 06:19
Comment les arbres discutent dans la forêt
Que ce soit par les airs ou par le sol, pour se nourrir ou se défendre, les arbres échangent sans cesse les uns avec les autres. De nouvelles études documentent leurs étonnantes capacités
Vous appréciez le silence lors de vos promenades en forêt? Sachez qu’il masque en fait une intense activité! Car les arbres ressentent le monde extérieur, se défendent contre les agresseurs et échangent des messages entre eux par les sols ou par les airs, en particulier en cas de danger. L’univers de la communication végétale commence à peine à être défriché.
Le vent est un grand allié, car il peut transporter des signaux d’alarme d’une plante à l’autre, sous forme de substances volatiles comme l’éthylène. Le cas des acacias de la savane africaine est exemplaire. Dans les années 1980, en Afrique du Sud, des milliers d’antilopes koudous en captivité ont commencé à mourir mystérieusement. Le professeur Wouter Van Hoven de l’Université de Pretoria a démasqué les coupables: il s’agissait des acacias, qui, pour se défendre d’une agression trop importante, enrichissaient leurs feuilles en tanins, des substances amères et toxiques pour les herbivores, lorsqu’elles sont ingérées en trop grande quantité. Il s’est avéré que les acacias attaqués libéraient dans l’air de l’éthylène qui allait alerter les autres acacias de la menace!
Lire aussi: Face au réchauffement, la forêt suisse doit se diversifier
Cette découverte a ouvert la piste à une longue série d’études sur les composés organiques volatils émis pas les plantes. Dans son best-seller La Vie secrète des arbres, le forestier allemand Peter Wohlleben raconte que certaines substances volatiles libérées par les plantes leur permettent de réguler leur microclimat pour qu’il soit humide et frais.
«Wood Wide Web»
Les informations entre les arbres peuvent aussi circuler à travers le sol, grâce à une association symbiotique entre les racines des arbres et les mycorhizes, des champignons microscopiques. Une équipe suisse de l’Institut Paul Scherrer en collaboration avec des chercheurs de l’Université de Bâle a contribué en 2016 à éclaircir ces mécanismes d’échange de substances. Dans leur étude publiée dans Science, les chercheurs ont montré que des épicéas, mais aussi des hêtres, des pins et des mélèzes utilisent ces «routes» souterraines pour envoyer à d’autres arbres du dioxyde de carbone (CO2), essentiel pour la photosynthèse.
Dans le documentaire Intelligent Trees de Peter Wohlleben et Suzanne Simard, professeure en écologie forestière à l’Université de British Columbia, on découvre que d’autres substances, comme le phosphore, l’azote, l’eau et le sucre, peuvent aussi être transmises d’un arbre à l’autre à travers ce réseau de racines et de champignons. Suzanne Simard décrit ce complexe système racinaire, qu’elle appelle le «Wood Wide Web», comme une sorte de «cerveau» de la forêt.
D’après la chercheuse, les arbres peuvent ainsi rester connectés et certains vieux arbres, appelés «arbres mères», prennent soin des plus jeunes en leur envoyant des substances nourricières. Peter Wohlleben relate aussi l’histoire de certains couples qu’il a observés pendant des années: leurs branches grandissent comme celles d’un seul arbre, en se touchant sans se gêner. Leur lien racinaire est si fort que si l’un meurt, l’autre n’arrive pas à survivre.
Les arbres en bonne santé sont donc les garants de l’équilibre de la vie sur Terre
Ernst Zürcher, professeur en sciences du boisL’ensemble de toutes ces découvertes ont poussé certains chercheurs à développer une nouvelle branche appelée «neurobiologie végétale». Toutefois, le sujet ne fait pas l’unanimité parmi la communauté scientifique. «Les capacités intellectuelles se développent à partir de la structure du cerveau animal», explique Ted Farmer, professeur en biologie végétale à l’Université de Lausanne, pour qui il est préférable de parler de haut degré de sophistication pour décrire le système racinaire qui unit les arbres. Mais cela n’enlève rien à la beauté du royaume végétal, estime le chercheur: «Un arbre doit se confronter à la vie de façon différente de nous, ce qui rend l’étude de biologie végétale très intéressante et variée.»
Comme des éléphants
Ces relations sociales se tissent surtout dans les forêts primaires ou naturelles, c’est-à-dire celles qui n’ont pas été altérées par l’intervention humaine. Ce type de forêt est devenu une rareté mondiale qu’il est crucial de protéger, d’après Ernst Zürcher, professeur en sciences du bois: «Les forêts constituent le moteur climatique de notre planète. Les arbres en bonne santé sont donc les garants de l’équilibre de la vie sur Terre.»
Face à cette prise de conscience, certains pays comme la Suisse réagissent. D’ici à 2030, la Confédération a comme objectif de mettre 10% de la surface forestière de la Suisse en réserves naturelles où la biodiversité est prioritaire sur les autres intérêts liés à la forêt, comme l’exploitation du bois ou la détente et le loisir.
«Il est temps de se tourner vers la nature avec un regard émerveillé», souhaite Peter Wohlleben, et d’apprendre à mieux connaître les arbres comme les hêtres qui peuplent nos forêts et qu’il n’hésite pas à comparer aux éléphants: «Eux aussi défendent chacun des membres du groupe, aident les malades et les moins vaillants et ne laissent qu’à regret leurs morts derrière eux.»
Lire aussi: Dans la peau de l’autre éléphant
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Par roda83 le 13 Septembre 2018 à 05:50
Face à l'extinction des abeilles, chacun peut agir en plantant des fleurs ou bien en parrainant des ruches par exemple.
© FRED TANNEAU / AFP Trois gestes accessibles à tous pour aider à sauver les abeilles
Les populations d'abeilles se portent mal dans le monde. Et la France n'échappe pas à cette comptabilité macabre. Selon l'Unaf (union nationale de l'apiculture française), la "mortalité de l'hiver dernier a été catastrophique" : ses taux sont montés jusqu'à 50, voir 80%. La disparition des abeilles, qui ont un rôle fondamental pour la pollinisation et donc indirectement pour les cultures et notre alimentation, aurait pourtant des conséquences néfastes pour les êtres humains. Les initiatives ne manquent pas pour enrayer cette chute des effectifs. Lundi, à l'initiative de l'ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg, la marque "Bleu Blanc Ruche", est lancée pour relancer la filière apicole en favorisant le repeuplement des campagnes par les abeilles. Basée sur un financement participatif via la plateforme Ulule, elle propose du miel certifié français à un prix légèrement supérieur à celui du marché. En contrepartie, les apiculteurs participant à cette opération s'engagent à augmenter leur cheptel. Mais nul besoin d'être une personnalité politique pour agir. Europe 1 vous propose trois actions simples qui peuvent vous permettre de lutter contre cette extinction.
Manger du miel
La meilleure manière de préserver les populations d'abeilles est tout simplement de manger du miel. En dégustant régulièrement leur nectar, vous financez en effet les apiculteurs et leur permettez d'entretenir la biodiversité des campagnes. Indirectement, c'est aussi encourager le butinage des petites ouvrières jaunes et donc participer à la grande opération de la pollinisation. Sachez que pour un kilo de miel fabriqué, un million de fleurs sont butinés.
Mais s'il faut en consommer, mieux vaut le faire intelligemment. Il est ainsi conseillé de privilégier la production française. Dans l'Hexagone, la mise en pot du miel est réglementée : pas d'additifs, pas de sirop ni de conservateurs. Or, à l'étranger, la réglementation est parfois moins stricte. Ainsi, dans les rayons des supermarchés français, sur 20 miels testés par l'UFC-Que choisir en 2014, six présentaient du sirop de sucre. Une étude de 2013 de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes et une autre de l'Union européenne réalisée en 2015 parvenaient à des résultats similaires. Dans leurs viseurs, le miel en provenance de Chine, premier exportateur au monde et celui aussi qui propose les prix les plus bas. Il est donc recommandé de lire attentivement les étiquettes et d'écarter d'emblée ceux qui comportent la mention "mélange de miels originaires de l'UE et hors UE".
Enfin, si vous n'avez toujours pas envie d'acheter du miel, sachez qu'il vous veut du bien. Pauvre en graisses et riche en antioxydants, il a en effet des qualités nutritionnelles supérieures au sucre blanc. Il a aussi un pouvoir sucrant supérieur tout en étant moins calorique : 300 calories pour 100 grammes (contre 400 calories côté sucre blanc).
Planter des fleurs
Vous avez un jardin ou un balcon ? Enfilez vos gants de jardinage. Car pour participer à la grande entreprise de pollinisation, il faut proposer aux abeilles du… pollen. Et pour être assuré de leur plaire, mieux vaut planter des espèces dites "mellifères". "S'intéresser aux abeilles et aux pollinisateurs amènent les gens à s'intéresser à la nature et aux fleurs", a expliqué au micro d'Europe 1 Paul Fert, apiculteur et auteur, invité vendredi chez Wendy Bouchard. Et certaines espèces sont intéressantes "en terme de production de nectar et de pollen, des aliments indispensables aux abeilles", rappelle ce spécialiste.
Ces sentinelles de l'environnement sont ainsi friandes de dahlias, de lis, de nérines mais aussi "de romarin, de lavande et de coquelicots", énumère Paul Fert. Et une fois passé l'été, plantez plutôt des crocus. Ces fleurs, qui poussent pendant l'automne, permettront aux abeilles de faire des réserves à l'orée de l'hiver. Il vaut mieux privilégier des graines bio et une culture sans pesticides ou insecticides.
Les abeilles aiment aussi beaucoup les variétés sauvages. Si vous avez un jardin, vous pouvez éviter de tondre votre herbe trop à ras et de laisser y s'épanouir les fleurs. Pour les amoureux du gazon, il est possible de délimiter un bout de jardin pour la reconvertir en parcelle "sauvage". Cela permettra de plus d'attirer d'autres insectes, au pouvoir pollinisateur aussi, comme des bourdons ou encore des papillons.
Enfin, si les abeilles doivent se nourrir, il leur faut aussi boire. Une simple coupelle remplie d'eau leur suffit. Parsemez-la cependant de petits cailloux pour leur permettre de se poser et d'éviter la noyade. C'est "un geste simple à faire sur son balcon, sa fenêtre ou son jardin", estime Paul Fert.
Parrainer des ruches
Enfin, pour aider les 50.000 apiculteurs de France face à la perte accrue de leurs cheptels d'abeille, il est possible de parrainer des ruches. "Un toit pour les abeilles" propose ainsi en quelques clics de financer des abeilles avec des tarifs adaptés aux bourses de chacun. "On propose aux particuliers et aux entreprises de parrainer les ruches d'une cinquantaine d'apiculteurs en France", a expliqué Régis Lippinois, sont président, invité sur Europe 1 vendredi. L'objectif est double : "préserver l'abeille" et "aider les apiculteurs". Cet argent est réparti entre 5.000 ruches, éparpillées sur tout l'Hexagone.
Contre un versement mensuel allant de 8 à 25 euros, le parrain reçoit chez lui une fois par an des pots de miel personnalisés et peut même visiter le rucher qu'il parraine. Et pour pousser la logique de la sauvegarde des abeilles jusqu'au bout, "Un toit pour les abeilles" propose aussi de financer l'ensemencement de champs de fleurs.
Si vous voulez privilégier une aide ponctuelle, les cagnottes en ligne (notamment Ulule ou Leetchi) proposant de parrainer des ruches ou d'aider des apiculteurs qui souhaitent agrandir leur cheptel sont nombreuses.
Note de l'éditeur : La société de demain se construit aujourd'hui. Ses piliers : égalité des sexes, inclusion économique, droits des minorités, écologie, laïcité, bioéthique. Microsoft News vous fait vivre ces révolutions du quotidien. Retrouvez chaque jour les histoires de celles et ceux qui font évoluer la société.
AUSSI SUR MSN: Pourquoi les abeilles sont-elles si importantes pour nous?
https://www.msn.com/fr-fr
https://www.msn.com/fr-ch/video/actualite/pourquoi-les-abeilles-sont-elles-si-importantes-pour-nous/vp-BBMZoWW
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Par roda83 le 5 Septembre 2018 à 06:38
https://www.wwf.fr/champs-daction/ocean/economie-bleue
La croissance bleue face au défi du bon état écologique
Tiré du rapport à télécharger en bas de page ...
2. Introduction
Par ailleurs, le Sanctuaire Pelagos reste en attente de mise en œuvre effective
de mesures déjà identifiées de gestion efficaces pour la conservation des
mammifères marins
(systèmes anti-collisions, ZMPV, etc.).
La pêche en Méditerranée contribue à la subsistance et la sécurité alimentaire des
populations côtières et mérite une attention particulière car il sera le secteur le plus
impacté par la politique de croissance bleue. Pour cela, le WWF recommande :
Le soutien, voire la protection de la pêche artisanale aux petits métiers,
dont les pratiques sont les plus compatibles avec une exploitation durable des
ressources halieutiques ;
•
La mise en œuvre de la réforme de la Politique Commune des Pêches
au travers de plans de gestions à long terme et d’une approche écosystémique de la
gestion des stocks ;
•
La contribution de la France à une meilleure gestion des stocks partagés et
aux plans de gestion régionaux soutenus par le Commissions Générale des Pêches pour la Méditerranée
(CGPM)
•
Une gestion des stocks de thon rouge fondée sur les suivis scientifiques
par la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique
(CICTA).
>
L’établissement d’aires marines protégées au-delà des eaux territoriales est
un enjeu prioritaire.
La mer Méditerranée : d’un espace de liberté vers un espace
de développement Durant des millénaires et jusqu’au milieu de 20 ème
siècle, les mers et les océans ont représenté des espaces infinis et prodigues, donnant l’illusion à l’humanité qu’elle
pouvait s’y affranchir des contraintes et des limites. Des espaces sans propriétaires,
resnullius
plutôt que res communis
, où la liberté est la règle et la règle l’exception.
C’est avec la pêche, activité ancestrale, et ses développements massifs en intensité et
en techniques, que les espaces maritimes ont montré leurs premières limites. Il a fallu
organiser, réglementer, pour limiter la surexploitation des stocks et maintenir l’activité
dont la production stagne au niveau mondial depuis les années 80.
Activités de loisir, aquaculture, artificialisation du littoral, de nombreuses activités à
l’origine terrestres se sont développées en mer, conduisant à la fin du siècle précédent
à des approches de gestion intégrée de la zone côtière (Contrats de baie, Schémas de
Mise en Valeur de la Mer, volet littoral des Plans d’Aménagement et de Développement
Durable, SDAGE, etc.), afin d’en limiter les impacts négatifs sur les espaces littoraux.
Plus récemment, les mers et les océans sont devenus le dernier espace à coloniser
pour notre développement économique. Les activités anciennes comme le transport
maritime s’intensifient au rythme d’un doublement tous les quarts de siècle, des
activités plus récentes comme l’exploitation pétrolière et gazière repoussent leurs
limites vers les grandes profondeurs, le tourisme côtier et de croisière se développent
à un rythme soutenu, et de nouveaux secteurs enfin comme l’éolien ou l’extraction
minière prennent pied en mer avec un solide appétit.
C’en est fini de la prodigalité et de l’infini : les espaces maritimes doivent être
organisés, spatialement planifiés, afin de limiter les impacts négatifs des activités qui
s’y déroulent sur les ressources et les milieux marins. Ou bien, et c’est là tout l’enjeu
des prochaines années et la raison du projet MedTrends, ne s’agit-il pas pour les
tenants de la croissance bleue que de ménager un peu plus de place pour encore un peu
plus de développement dans un cadre juridique stabilisé ?
La mer Méditerranée est une excellente candidate pour un exercice de planification
spatiale maritime.
Elle conjugue une forte démographie associée à des pressions
intenses générées par les activités humaines, et les conditions océanographiques d’une
mer fermée (Méditerranée provient du latin mare medi terra
«mer au milieu des terres») qui renforcent les impacts et les contraintes écologiques.
Elle connait aujourd’hui une ruée vers l’or bleu inédite sous l’effet conjugué de
plusieurs facteurs clés: le développement extrêmement rapide du nombre de contrats
pétroliers et gaziers offshore, la stratégie « Croissance Bleue » de la Commission
visant à soutenir la croissance durable des secteurs maritimes dans leur ensemble, le
développement des échanges entre l’Europe et l’Asie, moteur de la croissance du trafic
maritime international en Méditerranée, le développement d’une classe moyenne dans
de nombreux pays qui sous-tend la croissance du tourisme international, notamment
en Méditerranée, première destination mondiale
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