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      Agissez pour changer leur vie  
     
     
     

    Aujourd’hui, Amnesty International lance la campagne mondiale 10 jours pour signer, la plus grande mobilisation pour la défense des droits humains.

    C’est grâce à la mobilisation de milliers de personnes, comme vous, que nous obtenons des victoires.

    Par exemple, Phyoe Phyoe Aung que nous avons soutenue lors de l'édition 2015 a été libérée. Elle a un message pour vous :

     
     
     
     

    « L’année dernière était une période très difficile pour moi. Le 10 mars 2015, des policiers du Myanmar ont arrêté plus de 100 étudiants, parmi lesquels je me trouvais, pour avoir participé à une grande marche contre une nouvelle loi sur l’éducation.

    Nous avons été battus avec des bâtons et accusés de nombreuses infractions pénales contestables. Nous aurions pu être condamnés à plus de neuf ans de prison[…].

    Mais des personnes comme vous se sont ralliées à la campagne mondiale 10 jours pour signer. Des milliers de gens ont envoyé des messages, des lettres, des emails et des tweets pour obtenir notre libération.
    Le 8 avril 2016, j’ai été libérée[…].

    Je vous invite à participer à 10 Jours pour signer et à continuer d’envoyer des lettres. Je suis la preuve que vous avez le pouvoir de changer des vies.

     
     
    AGISSEZ MAINTENANT
     
     

    Encore merci d’intervenir pour défendre les droits humains de tous.

    Avec toute ma gratitude, »
    Phyoe Phyoe Aung

    Ancienne prisonnière d’opinion.

    10 jours pour signer est une campagne mondiale qui dure une dizaine de jours. Elle implique des centaines de milliers de personnes dans le monde et entraine l’envoi de millions de lettres, de signatures, de tweets ou de messages de solidarité pour les personnes victimes de violations de leurs droits.

    L’objectif de cette campagne est de mettre fin aux violations subies par des femmes, hommes ou communautés partout dans le monde et de faire prendre conscience à chacun de son pouvoir pour défendre les droits humains
     

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  • je vous partage ce texte en hommage à toutes les personnes qui dorment loin de la chaleur d'un foyer.

    HOMMAGE A UN INCONNU
     

     

    Toi, pourquoi tu t’marres comme ça
    j’sais bien que j’ai pas les bonnes manières
    j’sais que c’est pas brillant de quoi j’ai l’air
    à tendre la main comme un chien crevard
    du matin au soir... jusqu’à tard...
    à trébucher avec mes souliers en papier
    et ce vide que je sens sous mes pieds lacérés...

     

    Toi, pourquoi tu te pousses là-bas
    j’sais bien que je sens pas la délicatesse
    j’sais bien que j'inspire pas la finesse
    moi j’cocotte le carton imbibé
    de mes nuits à rêver de mes nuits passées...
    enfin à une vie qu’est pas celle-là
    où le soir je grelottais pas...

     

    Toi, pourquoi tu me regardes comme ça
    J’sais bien que je suis pas fringué comme toi
    j’suis pas lustré ou encore accommodé
    j’suis peut être juste un peu plus usé
    tailladé par le bitume de l’autre côté
    enfin du côté de chez toi,
    enfin du chez moi que j’ai pas...

     

    Toi, pourquoi tu me regardes même pas
    J’sais bien que je ressemble à rien
    Probable même qu'un sourire
    ça n’vaut plus rien...

     

    Toi, pourquoi tu me regardes même pas
    J’sais bien que je ne vaux plus rien
    Probable même que mes souvenirs
    de mes poches percées
    se sont taillés au loin...
    Probable même que ce soir
    je m’en irais les retrouver
    quelque part...

    - Eve Korrigan - 2004 - Hommage à un inconnu (Copyright)

     

    Sur Fb

    Graine d'Eden

     

     


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  • « Dégradation de centres d'accueil, arrêtés anti-mendicité, chasse aux sans-abri dans la rue : les actes contre les démunis se multiplient dans le pays » résumait Le Monde à la une, le 1er novembre et Isabelle Rey-Lefebvre rappelait que le 17 octobre, Journée mondiale du refus de la misère, des incendies d’origine criminelle ravageaient coup sur coup le futur centre d'hébergement qui devait ouvrir début novembre dans le 16e arrondissement de Paris, et le centre du Secours populaire de Montreuil. « On sent un vent mauvais, un effritement des valeurs d'hospitalité et de solidarité », témoignait Florent Gueguen, de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale. « On ne sait pas si les politiques relaient l'opinion publique ou s'ils l'alimentent, mais leurs discours culpabilisent les pauvres, les migrants, les bénéficiaires du RSA ou les sans-abri, tous confondus, et les désignent de plus en plus comme des assistés qui profiteraient du système », ajoutait Claire Hédon, présidente du mouvement ATD Quart Monde. Subventions réduites voire supprimées aux associations d’aide aux plus démunis, mobilier urbain dissuasif, fin du tarif réduit du passe Navigo en Ile-de-France, les mesures se multiplient. L’hebdomadaire Le un est consacré à cette pénible question. « Salauds de pauvres ! » Des parasites ? Des incapables qui ne font pas d’efforts pour s’en sortir ? L’anthropologue Patrick Declerck, qui a arpenté les rues de Paris à la rencontre des clochards et publié son enquête dans la collection Terre Humaine sous le titre Les Naufragés, répond que « survivre dans la rue nécessite une organisation, une obstination, une énergie infiniment supérieure à celle que nous développons vous et moi pour tenir notre vie ». En hiver, ajoute-t-il, « la température du métro est à peu près à 16 °C. On n’a pas besoin d’attendre des températures polaires pour mourir d’hypothermie ». C’est pourquoi « les SDF sont des personnages tragiques : la vie est là et la mort est à quelques heures ». Selon lui, « Le personnage du clochard joue un rôle fondamental dans la cohésion sociale – surtout ne vous révoltez pas même si la vie est très dure, parce que l’alternative c’est ça : la rue. Pour que ce fantasme fonctionne, il faut qu’ils restent visibles. » Mais pour Yves Michaud, la grande pauvreté, c’est aussi ce continent immergé, invisible, des laissées pour compte de la retraite à 400 euros, le plus souvent des femmes, divorcées de la vie, échouées au fond d’une voiture ou d’une roulotte « et qui, résignées, ne demandent plus rien ».

     

    Le philosophe évoque aussi le souvenir des chiffonniers de Bombay triant les ordures dans la cour de son hôtel

    Quatre hommes qui passent « la journée entière à faire, en bavardant, le tri des déchets : les plastiques, le fer-blanc, les papiers et tissus, les déchets organiques. Le soir tout était net. C’était la pauvreté et sa débrouille. » Pour la revue Ethnologie française, Bénédicte Florin a mené l’enquête sur les chiffonniers du Caire, qui « délestent quotidiennement la métropole de 9000 tonnes de déchets sur les 15000 produits et atteignent un taux de recyclage de 80%, exceptionnel dans le monde ». C’est une réforme de la gestion de ces déchets qui les a fait sortir de l’ombre : sous la présidence Moubarak, celle-ci a été confiée à des multinationales européennes, privant 100 000 personnes du travail lié au traitement des ordures et au commerce des produits du recyclage. La grève de la collecte a alors mis en lumière leur rôle essentiel, leur contribution, gratuite et efficace, au service public de ramassage des ordures. Chrétiens en marge des marges, parias de la société égyptienne, les chiffonniers du Caire élèvent des cochons qui ingurgitent 40% du contenu organique des poubelles récupérées. Ils obtiendront gain de cause au terme de leur mobilisation, et leur intégration dans le système de gestion des déchets. L’ethnologue décrit l’organisation sociale de ce petit monde invisible, né de l’exode de paysans coptes fuyant la misère. Et leur regroupement dans le quartier de Manchiat Nasser où se serrent leurs quelques 1000 ateliers de recyclage, leurs enclos à porcs, les étages réservés aux logements.

    L’approche de la pauvreté en termes d’espaces, de quartiers voire de « ghettos » est l’une des caractéristiques de la sociologie américaine

    C’est notamment le cas de William J. Wilson, étudié par Clément Théry et François Bonnet dans la revue Sociologie (PUF). Fondées sur l’idée de distance, d’abord géographique mais aussi sociale et culturelle, entre quartiers pauvres et noirs, et le reste de la société, ses enquêtes montrent que la spirale de la pauvreté est aggravée par l’éloignement de ces quartiers des bassins d’emploi, le chômage y dégradant les conditions de vie. Et la fuite des classes moyennes prive les pauvres de « modèles positifs », les confinant dans des sous-cultures déviantes.

    Par Jacques Munier

     

    Sur France Culture

    Le Journal des idées 


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  • Hier soir, l'utilisation de l'expression "individu de race noire" par le ministère de la Justice a provoqué un tollé sur la Toile.

    Et pour cause : le terme de "race" n'a aucune légitimité scientifique. Mais certains pensent que le concept est à sauvegarder pour lutter contre le racisme même.

     

    Représentation des différentes "races humaines" (blanche, jaune, noire et rouge)Représentation des différentes "races humaines" (blanche, jaune, noire et rouge) Crédits : AFP

     

    "Il s’agit d’un individu de race noire, porteur de lunettes de vue, 1 mètre 75, cheveux noirs et courts". L’alerte enlèvement du ministère de la Justice, publiée le 18 octobre au soir, a suscité et suscite encore un tollé sur les réseaux sociaux. Le sujet est sensible, particulièrement résilient, et suscite immanquablement l'émoi. Réflexions, ici, sur la polysémie du terme, que nous mettons à l'épreuve des sciences dures (à laquelle il ne résiste pas), et à celle des sciences humaines

     

    L'homogénéité de l'espèce humaine

    Dans Continent sciences, en 2008, Stéphane Deligeorges s’entretenait avec le biologiste moléculaire Bertrand Jordan, auteur de L'humanité au pluriel : la génétique et la question des races (Le Seuil, 2008) sur cette question persistante. Une émission qui débutait par l'évocation de la figure de Joseph Arthur de Gobineau, père de la pensée racialiste et auteur, en 1855, d'un nauséabond Essai sur l'inégalité des races humaines qui engendra le mythe aryen. Des "travaux" qui furent suivis par tout un courant qui s’appuyait sur une certaine façon de lire la théorie de l'évolution de Darwin, "pour affirmer l’existence des races, leur origine dans l’évolution, et le fait que les Noirs et les Chinois sont moins évolués que les Européens."

     

    "Ce qui est caractéristique dans la notion de race, si on creuse un petit peu, c'est que c'est une notion essentiellement culturelle, mais qui prétend toujours être fondée sur la biologie."

    Bertrand Jordan

     

    l'article complet et Ecouter

    https://www.franceculture.fr/sciences/le-concept-de-race-peut-il-sappliquer-lespece-humaine


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    Contexte

     

    Avec 176 millions d’habitants et un taux de croissance annuel de 2,4%, le Nigeria se place au 159 ème rang (sur un total de 177 pays) de l’indice de développement humain du PNUD. L’espérance de vie n’est que de 55 ans (données OMS 2012) et un enfant nigérian sur cinq meurt avant l’âge de 5 ans.

    Les attaques menées par le groupe de l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (ex-Boko Haram) dans le nord-est du pays sont à l’origine de plusieurs milliers de décès et de plusieurs millions de déplacés. Le conflit dure, les attaques de civils se poursuivent, les déplacés, en majorité des femmes et des enfants, rejoignent Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno, ou les rives du lac Tchad.

    Faibles indicateurs de santé ; épidémies récurrentes de choléra, rougeole, méningite et Ebola en 2014 ; conflits au nord-est générant des déplacements massifs de population dans la zone ; forte mortalité maternelle… Les besoins humanitaires sont importants.

     

    L'article complet :

    http://www.msf.fr/pays/nigeria

     

     

    Crise humanitaire dans le nord-est du Nigeria - Médecins sans frontières

     

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